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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00346
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 346

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement???  en 

à en  juger ???    par la pelle enthousiaste qu'il lui roula en poussant des petits tayauts de joie. 

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,

je n'attendais rien de particulier.Parfois??? . J'en???  à peine.   Les murs, autour de moi, étaient humides

et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du

couvre-lit et des rideaux. J'avais installé le lit de voyage de mon fils

près de moi dans la chambre, un petit lit pliant assez pratique,mon dieu je dois dire,

qui consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes et creux qui

s'emboîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrigide rectangulaire

qui me laissait rêveur, sorte de petit centre Pompidouposé à même le sol 

de la chambre qui se dressait dans la pénombrede la chambre à côté de mes sacs et de mes

valises.Parfois, tandis que mon fils dormait là tranquillementdans sa sur le dos vêtu d'une  

grenouillère blanche en coton en coton le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la poitrineet sagrosse  vieille sandale enplastique de??? à côté de lui trouvée sur la plage précisément posée au fond du lità portée de sa main à côté de lui, je

Parfois, me levaisnt ???  et faisais quelques pas en chaussettes dans la chambre.et j'allai regarder par la fenêtre J'???  à peine. Il ne faisait pastrès chaud,et je mettais un pull bleu. passais pour aller regarder par la fenêtre. J'???  à peine.  et je passais un pull,et il???  de mettre un pull. et je remettais mon manteaupour aller regarder par la fenêtre   Une des

fenêtresde la chambre donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en

hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait

un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier solitaire qui

ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait

du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés,

une barque retournée qui pourrissait sur place.

I. 346

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement  en 

  juge    par la pelle enthousiaste qu'il lui roula  

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,

je n'attendais rien de particulier.   Les murs, autour de moi, étaient humides

et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du

couvre-lit et des rideaux. J'avais installé le lit de voyage de mon fils

près de moi dans la chambre, un petit lit pliant assez pratique,mon dieu ,

qui consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes et creux qui

s'emboîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrectangulaire

qui me laissait rêveur, sorte de petit centre Pompidouposé à même le sol 

de la chambre qui se dressait dans la pénombre à côté de mes sacs et de mes

valises.Parfois, tandis que mon fils dormait là tranquillementdans sa  

grenouillère blanche , un petit bras replié en bouclier sur la poitrine, je

 me levais et faisais quelques pas en chaussettes dans la chambre.   Une des

fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en

hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait

un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier solitaire qui

ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait

du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés,

une barque retournée qui pourrissait sur place.

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I. 346

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement???  en 

à en  juger ???    par la pelle enthousiaste qu'il lui roula en poussant des petits tayauts de joie. 

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,

je n'attendais rien de particulier.Parfois??? . J'en???  à peine.   Les murs, autour de moi, étaient humides

et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du

couvre-lit et des rideaux. J'avais installé le lit de voyage de mon fils

près de moi dans la chambre, un petit lit pliant assez pratique,mon dieu je dois dire,

qui consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes et creux qui

s'emboîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrigide rectangulaire

qui me laissait rêveur, sorte de petit centre Pompidouposé à même le sol 

de la chambre qui se dressait dans la pénombrede la chambre à côté de mes sacs et de mes

valises.Parfois, tandis que mon fils dormait là tranquillementdans sa sur le dos vêtu d'une  

grenouillère blanche en coton en coton le souffle régulier, un petit bras replié en bouclier sur la poitrineet sagrosse  vieille sandale enplastique de??? à côté de lui trouvée sur la plage précisément posée au fond du lità portée de sa main à côté de lui, je

Parfois, me levaisnt ???  et faisais quelques pas en chaussettes dans la chambre.et j'allai regarder par la fenêtre J'???  à peine. Il ne faisait pastrès chaud,et je mettais un pull bleu. passais pour aller regarder par la fenêtre. J'???  à peine.  et je passais un pull,et il???  de mettre un pull. et je remettais mon manteaupour aller regarder par la fenêtre   Une des

fenêtresde la chambre donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en

hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait

un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier solitaire qui

ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait

du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés,

une barque retournée qui pourrissait sur place.

I. 346

sur la plage, et je lui tendais à mesure tout ce qu'il convoitait, des

morceaux de bois morts rejetés par la marée qui avaient pris des formes

de talismans bizarres, des galets, des brindilles, une vieille sandale en

plastique aussi, à laquelle il semblait tenir tout particulièrement  en 

  juge    par la pelle enthousiaste qu'il lui roula  

 De retour dans la chambre d'hôtel, je passais des heures allongé sur

le lit à barreaux qui occupait le centre de la pièce. Je ne faisais rien,

je n'attendais rien de particulier.   Les murs, autour de moi, étaient humides

et sales, tapissés d'un vieux tissu orange assorti aux fleurs sombres du

couvre-lit et des rideaux. J'avais installé le lit de voyage de mon fils

près de moi dans la chambre, un petit lit pliant assez pratique,mon dieu ,

qui consistait en un assemblage de tubes métalliques jaunes et creux qui

s'emboîtaient les uns dans les autres pour composer un châssisrectangulaire

qui me laissait rêveur, sorte de petit centre Pompidouposé à même le sol 

de la chambre qui se dressait dans la pénombre à côté de mes sacs et de mes

valises.Parfois, tandis que mon fils dormait là tranquillementdans sa  

grenouillère blanche , un petit bras replié en bouclier sur la poitrine, je

 me levais et faisais quelques pas en chaussettes dans la chambre.   Une des

fenêtres donnait sur le port, et, de l'autre, plus petite et légèrement en

hauteur, je pouvais voir la route, une parcelle de route déserte qui bordait

un enclos livré aux mauvaises herbes, où, à côté d'un figuier solitaire qui

ployait sous le poids de ses branches mortes, un âne solitaire broutait

du fenouil entre divers détritus, des vieilles planches, des pneus abandonnés,

une barque retournée qui pourrissait sur place.

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