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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00360
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  • Tapuscrit

I. 360

yeux arrachés, pendait la tête de poisson décomposée dont les restes épars

demeuraient accrochés au fragment de fil de pêche.<d1> 

[d1]

La première idée qui m'était venue,  en réalité,ce matin quand j'avais découvertle chat mort  son cadavre 

le cadavre de l'animal dans le portson cadavre dans le port , était que cette tête de poissondécomposée qui pendait hors

de sa gueule était ce qui restait d'un appât de ligne morte qui était

revenu flotter à proximité du bord de la jetée, de sorteque le chat qu'il que le chat qu'il  que le chat  était

tombé accidentellement dans le port en voulant s'en emparer. A première

vue,en effet, rien ne pouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident,

et si plusieurs choses me parurent troublantes par la suite, tout laissait

évidemment me semblait-ilau moins encore  à penserqu'au moment où j' je l' je l' avaisque ce matin, quand je n' que lorsquequ'au moment où  jel 'avais découvertson  le cadavre dans le port,  découvertle cadavre du chat son cadavre dans le port le son son cadavre dans le port,  

dans le port , c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avaisévidemment 

jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance --- une seule fois

peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la

tombée de la nuit, et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

C'était la veille, ou l'avant-veille peut-être, peu après le coucher

du soleil, et je me trouvais tout seul sur la jetée, allongé dans la pénombre

et la tête penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était

réfugié dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la

main pourpouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts me protéger les doigts de ses pinces,

et de l'autre, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé non ramassé 

loin de là non loin de là  sur le quai et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche

contre la carapace du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis

un certain temps déjà, et je serais certaienement venu à bout de sa résistance

si je n'avais été attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui

m'avait fait levé la tête, le petit couteau serré dans ma main droite. Le

chat se tenait là, à peine trois mètres de moi, les yeux verts luminescents

qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.

 En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

I. 360

yeux arrachés, pendait la tête de poisson décomposée dont les restes épars

demeuraient accrochés au fragment de fil de pêche. 

La première idée qui m'était venue,  en réalité,ce matin quand j'avais découvertle chat mort  son cadavre le cadavre de l'animal dans le portson cadavre dans le port , était que cette tête de poissondécomposée qui pendait horsde sa gueule était ce qui restait d'un appât de ligne morte qui étaitrevenu flotter à proximité du bord de la jetée, de sorteque le chat qu'il que le chat qu'il  que le chat  étaittombé accidentellement dans le port en voulant s'en emparer. A premièrevue,en effet, rien ne pouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident,et si plusieurs choses me parurent troublantes par la suite, tout laissaitévidemment me semblait-ilau moins encore  à penserqu'au moment où j' je l' je l' avaisque ce matin, quand je n' que lorsquequ'au moment où  jel 'avais découvertson  le cadavre dans le port,  découvertle cadavre du chat son cadavre dans le port le son son cadavre dans le port,  dans le port , c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avaisévidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance --- une seule foispeut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à latombée de la nuit, et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

C'était la veille, ou l'avant-veille peut-être, peu après le coucher

du soleil, et je me trouvais tout seul sur la jetée, allongé dans la pénombre

et la tête penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était

réfugié dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la

main pourpouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts ,

et de l'autre, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé non  

loin de là   sur le quai et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche

contre la carapace du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis

un certain temps déjà, et je serais certaienement venu à bout de sa résistance

si je n'avais été attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui

m'avait fait levé la tête, le petit couteau serré dans ma main droite. Le

chat se tenait là, à peine trois mètres de moi, les yeux verts luminescents

qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.

 En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

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I. 360

yeux arrachés, pendait la tête de poisson décomposée dont les restes épars

demeuraient accrochés au fragment de fil de pêche.<d1> 

[d1]

La première idée qui m'était venue,  en réalité,ce matin quand j'avais découvertle chat mort  son cadavre 

le cadavre de l'animal dans le portson cadavre dans le port , était que cette tête de poissondécomposée qui pendait hors

de sa gueule était ce qui restait d'un appât de ligne morte qui était

revenu flotter à proximité du bord de la jetée, de sorteque le chat qu'il que le chat qu'il  que le chat  était

tombé accidentellement dans le port en voulant s'en emparer. A première

vue,en effet, rien ne pouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident,

et si plusieurs choses me parurent troublantes par la suite, tout laissait

évidemment me semblait-ilau moins encore  à penserqu'au moment où j' je l' je l' avaisque ce matin, quand je n' que lorsquequ'au moment où  jel 'avais découvertson  le cadavre dans le port,  découvertle cadavre du chat son cadavre dans le port le son son cadavre dans le port,  

dans le port , c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avaisévidemment 

jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance --- une seule fois

peut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la

tombée de la nuit, et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

C'était la veille, ou l'avant-veille peut-être, peu après le coucher

du soleil, et je me trouvais tout seul sur la jetée, allongé dans la pénombre

et la tête penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était

réfugié dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la

main pourpouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts me protéger les doigts de ses pinces,

et de l'autre, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé non ramassé 

loin de là non loin de là  sur le quai et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche

contre la carapace du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis

un certain temps déjà, et je serais certaienement venu à bout de sa résistance

si je n'avais été attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui

m'avait fait levé la tête, le petit couteau serré dans ma main droite. Le

chat se tenait là, à peine trois mètres de moi, les yeux verts luminescents

qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.

 En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

I. 360

yeux arrachés, pendait la tête de poisson décomposée dont les restes épars

demeuraient accrochés au fragment de fil de pêche. 

La première idée qui m'était venue,  en réalité,ce matin quand j'avais découvertle chat mort  son cadavre le cadavre de l'animal dans le portson cadavre dans le port , était que cette tête de poissondécomposée qui pendait horsde sa gueule était ce qui restait d'un appât de ligne morte qui étaitrevenu flotter à proximité du bord de la jetée, de sorteque le chat qu'il que le chat qu'il  que le chat  étaittombé accidentellement dans le port en voulant s'en emparer. A premièrevue,en effet, rien ne pouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident,et si plusieurs choses me parurent troublantes par la suite, tout laissaitévidemment me semblait-ilau moins encore  à penserqu'au moment où j' je l' je l' avaisque ce matin, quand je n' que lorsquequ'au moment où  jel 'avais découvertson  le cadavre dans le port,  découvertle cadavre du chat son cadavre dans le port le son son cadavre dans le port,  dans le port , c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avaisévidemment jamais vu ce chat auparavant, selon toute vraisemblance --- une seule foispeut-être, mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à latombée de la nuit, et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

C'était la veille, ou l'avant-veille peut-être, peu après le coucher

du soleil, et je me trouvais tout seul sur la jetée, allongé dans la pénombre

et la tête penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était

réfugié dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la

main pourpouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts ,

et de l'autre, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé non  

loin de là   sur le quai et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche

contre la carapace du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis

un certain temps déjà, et je serais certaienement venu à bout de sa résistance

si je n'avais été attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui

m'avait fait levé la tête, le petit couteau serré dans ma main droite. Le

chat se tenait là, à peine trois mètres de moi, les yeux verts luminescents

qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.

 En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

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