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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00383
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  • Tapuscrit

I. 383

tout était silencieux, tout était parfaitement silencieux. Il n'y avait

aucun bruit autour de moi, si ce n'est le murmure régulier de la mer qui

s'étendait en contrebas de la propriété.

 J'étais sur le point de rentrer à l'hôtel lorsque je remarquai la

présence d'une boîte aux lettres sur la grille de la porte d'entrée, qui

pendait à mi-hauteur d'homme environ, bancale, fixée à un barreau par

un fil de fer tordu. Bien que d'aspect vêtuste, la boîte était fermée

à clé et résista lorsque je voulus rabattre le petit montant métallique.

Je ne forçai pas et, glissant mes doigts dans l'interstice, je n'eus aucune

difficulté à extraire les six lettres qui s'y trouvaient, que j'examinai

un instant distraitement, étudiant en particulier le cachet de la poste

pour déterminer quand elles avaient été affranchies, très peu de jours

plus tôt, en réalité, la plus ancienne datant du vingt-quatre octobre,

avant de remettre deux des lettres dans la boîte qui semblaient être des

prospectus ou des relevés bancaires et de conserver les autres, que je

glissai dans ma poche. Parmi ces quatre lettres, j'avais évidemment tout

de suite reconnu la mienne, que j'avais postée à Paris quelques jours plus

tôt. J'aurais très bien pu la laisser dans la boîte, mais je n'avais peut-être

pas intérêt, me semblait-il --- plus maintenant, en tout cas --- de laisser

là une lettre dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo.

 Le lendemain matin, je quittai ma chambre aux toutes premières heures

du jour, et descendis sans bruit les escaliers de l'hôtellorsque je rentrai à l'hôtel, ce soir-là,. Il n'y avait

pasplus un bruit dans les couloirs, et le petit tableau des clefsde la réception se découpait

dansl'ombre la pénombre l'obscurité  la pénombre  derrière le comptoir de la réception .La pièce Les murs  étaienttrès sombre

et étroite, les murs  recouverts d'unvieux vieux  tissuorange froissé  identique à celui

des chambres et des couloirs. Un petit canapé fatigué, presque affaissé,

était disposécontre une vieille armoire un vieux bahut   à côté de la porte de la chambre des patrons

de l'hôtelsur laquelle était fixée une petite pancarte qui indiquait le qui était fermée et sous laquelle apparaissait un rai de lumière. Je??? , silencede l'hôtel, de la réception, avant de me glisser sans bruit derrière le comptoir, où puis,sans bruit,  je me glissai sans bruit  derrière longeant la pièce sans bruit, Il n'y avait aucun bruit dans l'hôtel et je me glissai en silence  

caractère privé des lieux.Je passai en silence me glissai sans bruit  derrièrele vieux comptoir

en bois  de la réception et me mis à chercher le registre de l'hôtel, que je

trouvai sur une étagère, un grand registre en cuir noir granuleux, que

                                                                     horizontale. 

                          et???  dormait à côté de moi, la pièce mouillée de pluie. 

I. 383

tout était silencieux, tout était parfaitement silencieux. Il n'y avait

aucun bruit autour de moi, si ce n'est le murmure régulier de la mer qui

s'étendait en contrebas de la propriété.

 J'étais sur le point de rentrer à l'hôtel lorsque je remarquai la

présence d'une boîte aux lettres sur la grille de la porte d'entrée, qui

pendait à mi-hauteur d'homme environ, bancale, fixée à un barreau par

un fil de fer tordu. Bien que d'aspect vêtuste, la boîte était fermée

à clé et résista lorsque je voulus rabattre le petit montant métallique.

Je ne forçai pas et, glissant mes doigts dans l'interstice, je n'eus aucune

difficulté à extraire les six lettres qui s'y trouvaient, que j'examinai

un instant distraitement, étudiant en particulier le cachet de la poste

pour déterminer quand elles avaient été affranchies, très peu de jours

plus tôt, en réalité, la plus ancienne datant du vingt-quatre octobre,

avant de remettre deux des lettres dans la boîte qui semblaient être des

prospectus ou des relevés bancaires et de conserver les autres, que je

glissai dans ma poche. Parmi ces quatre lettres, j'avais évidemment tout

de suite reconnu la mienne, que j'avais postée à Paris quelques jours plus

tôt. J'aurais très bien pu la laisser dans la boîte, mais je n'avais peut-être

pas intérêt, me semblait-il --- plus maintenant, en tout cas --- de laisser

là une lettre dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo.

 Le lendemain matin, je quittai ma chambre aux toutes premières heures

du jour, et descendis sans bruit les escaliers de l'hôtel. Il n'y avait

pas un bruit dans les couloirs, et le petit tableau des clefs se découpait

dansl'ombre  derrière le comptoir de la réception .La pièce   était sombre

et étroite, les murs  recouverts d'unvieux   tissuorange   identique à celui

des chambres et des couloirs. Un petit canapé fatigué, presque affaissé,

était disposécontre une  armoire   à côté de la porte de la chambre des patrons

de l'hôtelsur laquelle était fixée une petite pancarte qui indiquait le  

caractère privé des lieux.Je passai en silence   derrièrele vieux comptoir

en bois  de la réception et me mis à chercher le registre de l'hôtel, que je

trouvai sur une étagère, un grand registre en cuir noir granuleux, que

                                                                      

                           

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tout était silencieux, tout était parfaitement silencieux. Il n'y avait

aucun bruit autour de moi, si ce n'est le murmure régulier de la mer qui

s'étendait en contrebas de la propriété.

 J'étais sur le point de rentrer à l'hôtel lorsque je remarquai la

présence d'une boîte aux lettres sur la grille de la porte d'entrée, qui

pendait à mi-hauteur d'homme environ, bancale, fixée à un barreau par

un fil de fer tordu. Bien que d'aspect vêtuste, la boîte était fermée

à clé et résista lorsque je voulus rabattre le petit montant métallique.

Je ne forçai pas et, glissant mes doigts dans l'interstice, je n'eus aucune

difficulté à extraire les six lettres qui s'y trouvaient, que j'examinai

un instant distraitement, étudiant en particulier le cachet de la poste

pour déterminer quand elles avaient été affranchies, très peu de jours

plus tôt, en réalité, la plus ancienne datant du vingt-quatre octobre,

avant de remettre deux des lettres dans la boîte qui semblaient être des

prospectus ou des relevés bancaires et de conserver les autres, que je

glissai dans ma poche. Parmi ces quatre lettres, j'avais évidemment tout

de suite reconnu la mienne, que j'avais postée à Paris quelques jours plus

tôt. J'aurais très bien pu la laisser dans la boîte, mais je n'avais peut-être

pas intérêt, me semblait-il --- plus maintenant, en tout cas --- de laisser

là une lettre dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo.

 Le lendemain matin, je quittai ma chambre aux toutes premières heures

du jour, et descendis sans bruit les escaliers de l'hôtellorsque je rentrai à l'hôtel, ce soir-là,. Il n'y avait

pasplus un bruit dans les couloirs, et le petit tableau des clefsde la réception se découpait

dansl'ombre la pénombre l'obscurité  la pénombre  derrière le comptoir de la réception .La pièce Les murs  étaienttrès sombre

et étroite, les murs  recouverts d'unvieux vieux  tissuorange froissé  identique à celui

des chambres et des couloirs. Un petit canapé fatigué, presque affaissé,

était disposécontre une vieille armoire un vieux bahut   à côté de la porte de la chambre des patrons

de l'hôtelsur laquelle était fixée une petite pancarte qui indiquait le qui était fermée et sous laquelle apparaissait un rai de lumière. Je??? , silencede l'hôtel, de la réception, avant de me glisser sans bruit derrière le comptoir, où puis,sans bruit,  je me glissai sans bruit  derrière longeant la pièce sans bruit, Il n'y avait aucun bruit dans l'hôtel et je me glissai en silence  

caractère privé des lieux.Je passai en silence me glissai sans bruit  derrièrele vieux comptoir

en bois  de la réception et me mis à chercher le registre de l'hôtel, que je

trouvai sur une étagère, un grand registre en cuir noir granuleux, que

                                                                     horizontale. 

                          et???  dormait à côté de moi, la pièce mouillée de pluie. 

I. 383

tout était silencieux, tout était parfaitement silencieux. Il n'y avait

aucun bruit autour de moi, si ce n'est le murmure régulier de la mer qui

s'étendait en contrebas de la propriété.

 J'étais sur le point de rentrer à l'hôtel lorsque je remarquai la

présence d'une boîte aux lettres sur la grille de la porte d'entrée, qui

pendait à mi-hauteur d'homme environ, bancale, fixée à un barreau par

un fil de fer tordu. Bien que d'aspect vêtuste, la boîte était fermée

à clé et résista lorsque je voulus rabattre le petit montant métallique.

Je ne forçai pas et, glissant mes doigts dans l'interstice, je n'eus aucune

difficulté à extraire les six lettres qui s'y trouvaient, que j'examinai

un instant distraitement, étudiant en particulier le cachet de la poste

pour déterminer quand elles avaient été affranchies, très peu de jours

plus tôt, en réalité, la plus ancienne datant du vingt-quatre octobre,

avant de remettre deux des lettres dans la boîte qui semblaient être des

prospectus ou des relevés bancaires et de conserver les autres, que je

glissai dans ma poche. Parmi ces quatre lettres, j'avais évidemment tout

de suite reconnu la mienne, que j'avais postée à Paris quelques jours plus

tôt. J'aurais très bien pu la laisser dans la boîte, mais je n'avais peut-être

pas intérêt, me semblait-il --- plus maintenant, en tout cas --- de laisser

là une lettre dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo.

 Le lendemain matin, je quittai ma chambre aux toutes premières heures

du jour, et descendis sans bruit les escaliers de l'hôtel. Il n'y avait

pas un bruit dans les couloirs, et le petit tableau des clefs se découpait

dansl'ombre  derrière le comptoir de la réception .La pièce   était sombre

et étroite, les murs  recouverts d'unvieux   tissuorange   identique à celui

des chambres et des couloirs. Un petit canapé fatigué, presque affaissé,

était disposécontre une  armoire   à côté de la porte de la chambre des patrons

de l'hôtelsur laquelle était fixée une petite pancarte qui indiquait le  

caractère privé des lieux.Je passai en silence   derrièrele vieux comptoir

en bois  de la réception et me mis à chercher le registre de l'hôtel, que je

trouvai sur une étagère, un grand registre en cuir noir granuleux, que

                                                                      

                           

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