• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00387
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 387

barques. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pasencore  avoirtellement altéré

son état,???  s'éloigner vers le large.  et, immobile|à la surfacede l'eau,, le poil noir et mouillé de son dos  ???  qui émergeait hors de l'eau  

luisant sous les derniers rayons du soleil,. il donnait l'impression d'être 

debout dans l'eau, en suspension, les pattes recroquevillées dans le vide 

pendant entre deux eaux.  Sesfines fines  moustaches étaientencore presque  dressées,raides à la verticale 

et pathétiques, et, hors de sa gueule, émergeant à peine de l'eau et com-

Je m'étais avancé sur la jetée pour l'approcher de plus près plètement désagrégée à présent, décarcassée et les yeux arrachés, pendait

la tête de poisson décomposée dont les restesépars et rosâtres épars  demeuraient

accrochés au fragment de fil de pêche.<d1> 

                                       

[d1]

Je reprends.  La première idée qui m'était venueen réalité, quand j'je l'   avais découvertle cadavre de l'animal 

le chat mort dans le port dans le port, était que lacette tête de poissondécomposée décomposée qui pendait qui pendait hors de sa gueule 

hors de sa gueule  était ce qui restait d'un appât de ligne morte, qui,bercé 

par les vagues et porté par des courants contradictoires, était revenu

flotter à proximité du bord de la jetée de sorte que le chat était tombé

accidentellement dans le port en voulant s'en emparer. Rien, à première vue, en effet ne

pouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et si plusieurs

choses me parurent troublantes par la suite, tout laissait évidemment à

penserà ce moment-là que lorsque au moment où  j'je l' avais découvertle chat mort dans le le chat dans le port le cadavre du chat mort dans le port 

port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais jamais vu

ce chat auparavant, selon toute vraisemblance, ---  une seule fois peut-être,

mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la tombée de

la nuit --- et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

C'était la veille ou l'avant-veille, je crois, peu après le coucher du soleil,

et je me trouvais sur le jetéedu port , allongé sur le quai et la tête

penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié

dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la main pour

pouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts, et  de

l'autre main, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé trouvéramassé non loin de là  surla le quai 

jetée et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche contre le carapace

du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis un certain temps déjà,

et je serais certainement venu à bout de sa résistance si je n'avais été

attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui m'avait fait levé

I. 387

barques. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pasencore  avoir altéré

son état,  et, immobileà la surface, le poil noir et mouillé de son dos  

luisant sous les derniers rayons du soleil, il donnait l'impression d'être 

debout dans l'eau, en suspension, les pattes recroquevillées dans le vide 

pendant entre deux eaux.  Sesfines   moustaches étaientencore   dressées,raides  

et pathétiques, et, hors de sa gueule, émergeant à peine de l'eau et com-

 plètement désagrégée à présent, décarcassée et les yeux arrachés, pendait

la tête de poisson décomposée dont les restesépars et rosâtres   demeuraient

accrochés au fragment de fil de pêche. 

                                       

Je reprends.  La première idée qui m'était venueen réalité, quand j'je l'   avais découvertle cadavre de l'animal le chat mort dans le port dans le port, était que lacette tête de poissondécomposée décomposée qui pendait qui pendait hors de sa gueule hors de sa gueule  était ce qui restait d'un appât de ligne morte, qui,bercé par les vagues et porté par des courants contradictoires, était revenuflotter à proximité du bord de la jetée de sorte que le chat était tombéaccidentellement dans le port en voulant s'en emparer. Rien, à première vue, en effet nepouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et si plusieurschoses me parurent troublantes par la suite, tout laissait évidemment àpenserà ce moment-là que lorsque au moment où  j'je l' avais découvertle chat mort dans le le chat dans le port le cadavre du chat mort dans le port port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais jamais vuce chat auparavant, selon toute vraisemblance, ---  une seule fois peut-être,mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la tombée dela nuit --- et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

C'était la veille ou l'avant-veille, je crois, peu après le coucher du soleil,

et je me trouvais sur le jetéedu port , allongé sur le quai et la tête

penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié

dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la main pour

pouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts, et  de

l'autre main, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé   surla  

jetée et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche contre le carapace

du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis un certain temps déjà,

et je serais certainement venu à bout de sa résistance si je n'avais été

attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui m'avait fait levé

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 387

barques. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pasencore  avoirtellement altéré

son état,???  s'éloigner vers le large.  et, immobile|à la surfacede l'eau,, le poil noir et mouillé de son dos  ???  qui émergeait hors de l'eau  

luisant sous les derniers rayons du soleil,. il donnait l'impression d'être 

debout dans l'eau, en suspension, les pattes recroquevillées dans le vide 

pendant entre deux eaux.  Sesfines fines  moustaches étaientencore presque  dressées,raides à la verticale 

et pathétiques, et, hors de sa gueule, émergeant à peine de l'eau et com-

Je m'étais avancé sur la jetée pour l'approcher de plus près plètement désagrégée à présent, décarcassée et les yeux arrachés, pendait

la tête de poisson décomposée dont les restesépars et rosâtres épars  demeuraient

accrochés au fragment de fil de pêche.<d1> 

                                       

[d1]

Je reprends.  La première idée qui m'était venueen réalité, quand j'je l'   avais découvertle cadavre de l'animal 

le chat mort dans le port dans le port, était que lacette tête de poissondécomposée décomposée qui pendait qui pendait hors de sa gueule 

hors de sa gueule  était ce qui restait d'un appât de ligne morte, qui,bercé 

par les vagues et porté par des courants contradictoires, était revenu

flotter à proximité du bord de la jetée de sorte que le chat était tombé

accidentellement dans le port en voulant s'en emparer. Rien, à première vue, en effet ne

pouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et si plusieurs

choses me parurent troublantes par la suite, tout laissait évidemment à

penserà ce moment-là que lorsque au moment où  j'je l' avais découvertle chat mort dans le le chat dans le port le cadavre du chat mort dans le port 

port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais jamais vu

ce chat auparavant, selon toute vraisemblance, ---  une seule fois peut-être,

mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la tombée de

la nuit --- et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

C'était la veille ou l'avant-veille, je crois, peu après le coucher du soleil,

et je me trouvais sur le jetéedu port , allongé sur le quai et la tête

penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié

dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la main pour

pouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts, et  de

l'autre main, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé trouvéramassé non loin de là  surla le quai 

jetée et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche contre le carapace

du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis un certain temps déjà,

et je serais certainement venu à bout de sa résistance si je n'avais été

attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui m'avait fait levé

I. 387

barques. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pasencore  avoir altéré

son état,  et, immobileà la surface, le poil noir et mouillé de son dos  

luisant sous les derniers rayons du soleil, il donnait l'impression d'être 

debout dans l'eau, en suspension, les pattes recroquevillées dans le vide 

pendant entre deux eaux.  Sesfines   moustaches étaientencore   dressées,raides  

et pathétiques, et, hors de sa gueule, émergeant à peine de l'eau et com-

 plètement désagrégée à présent, décarcassée et les yeux arrachés, pendait

la tête de poisson décomposée dont les restesépars et rosâtres   demeuraient

accrochés au fragment de fil de pêche. 

                                       

Je reprends.  La première idée qui m'était venueen réalité, quand j'je l'   avais découvertle cadavre de l'animal le chat mort dans le port dans le port, était que lacette tête de poissondécomposée décomposée qui pendait qui pendait hors de sa gueule hors de sa gueule  était ce qui restait d'un appât de ligne morte, qui,bercé par les vagues et porté par des courants contradictoires, était revenuflotter à proximité du bord de la jetée de sorte que le chat était tombéaccidentellement dans le port en voulant s'en emparer. Rien, à première vue, en effet nepouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et si plusieurschoses me parurent troublantes par la suite, tout laissait évidemment àpenserà ce moment-là que lorsque au moment où  j'je l' avais découvertle chat mort dans le le chat dans le port le cadavre du chat mort dans le port port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais jamais vuce chat auparavant, selon toute vraisemblance, ---  une seule fois peut-être,mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la tombée dela nuit --- et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.

C'était la veille ou l'avant-veille, je crois, peu après le coucher du soleil,

et je me trouvais sur le jetéedu port , allongé sur le quai et la tête

penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié

dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la main pour

pouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts, et  de

l'autre main, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé   surla  

jetée et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche contre le carapace

du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis un certain temps déjà,

et je serais certainement venu à bout de sa résistance si je n'avais été

attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui m'avait fait levé

Mentions légales - Crédits - Code source