I. 387
barques. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pasencore avoirtellement altéré
son état,??? s'éloigner vers le large. et, immobile|à la surfacede l'eau,, le poil noir et mouillé de son dos ??? qui émergeait hors de l'eau
luisant sous les derniers rayons du soleil,. il donnait l'impression d'être
debout dans l'eau, en suspension, les pattes recroquevillées dans le vide
pendant entre deux eaux. Sesfines fines moustaches étaientencore presque dressées,raides à la verticale
et pathétiques, et, hors de sa gueule, émergeant à peine de l'eau et com-
Je m'étais avancé sur la jetée pour l'approcher de plus près plètement désagrégée à présent, décarcassée et les yeux arrachés, pendait
la tête de poisson décomposée dont les restesépars et rosâtres épars demeuraient
accrochés au fragment de fil de pêche.<d1>
[d1]
Je reprends. La première idée qui m'était venueen réalité, quand j'je l' avais découvertle cadavre de l'animal
le chat mort dans le port dans le port, était que lacette tête de poissondécomposée décomposée qui pendait qui pendait hors de sa gueule
hors de sa gueule était ce qui restait d'un appât de ligne morte, qui,bercé
par les vagues et porté par des courants contradictoires, était revenu
flotter à proximité du bord de la jetée de sorte que le chat était tombé
accidentellement dans le port en voulant s'en emparer. Rien, à première vue, en effet ne
pouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et si plusieurs
choses me parurent troublantes par la suite, tout laissait évidemment à
penserà ce moment-là que lorsque au moment où j'je l' avais découvertle chat mort dans le le chat dans le port le cadavre du chat mort dans le port
port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais jamais vu
ce chat auparavant, selon toute vraisemblance, --- une seule fois peut-être,
mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la tombée de
la nuit --- et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
C'était la veille ou l'avant-veille, je crois, peu après le coucher du soleil,
et je me trouvais sur le jetéedu port , allongé sur le quai et la tête
penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié
dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la main pour
pouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts, et de
l'autre main, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé trouvéramassé non loin de là surla le quai
jetée et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche contre le carapace
du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis un certain temps déjà,
et je serais certainement venu à bout de sa résistance si je n'avais été
attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui m'avait fait levé
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barques. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pasencore avoir altéré
son état, et, immobileà la surface, le poil noir et mouillé de son dos
luisant sous les derniers rayons du soleil, il donnait l'impression d'être
debout dans l'eau, en suspension, les pattes recroquevillées dans le vide
pendant entre deux eaux. Sesfines moustaches étaientencore dressées,raides
et pathétiques, et, hors de sa gueule, émergeant à peine de l'eau et com-
plètement désagrégée à présent, décarcassée et les yeux arrachés, pendait
la tête de poisson décomposée dont les restesépars et rosâtres demeuraient
accrochés au fragment de fil de pêche.
Je reprends. La première idée qui m'était venueen réalité, quand j'je l' avais découvertle cadavre de l'animal le chat mort dans le port dans le port, était que lacette tête de poissondécomposée décomposée qui pendait qui pendait hors de sa gueule hors de sa gueule était ce qui restait d'un appât de ligne morte, qui,bercé par les vagues et porté par des courants contradictoires, était revenuflotter à proximité du bord de la jetée de sorte que le chat était tombéaccidentellement dans le port en voulant s'en emparer. Rien, à première vue, en effet nepouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et si plusieurschoses me parurent troublantes par la suite, tout laissait évidemment àpenserà ce moment-là que lorsque au moment où j'je l' avais découvertle chat mort dans le le chat dans le port le cadavre du chat mort dans le port port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais jamais vuce chat auparavant, selon toute vraisemblance, --- une seule fois peut-être,mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la tombée dela nuit --- et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
C'était la veille ou l'avant-veille, je crois, peu après le coucher du soleil,
et je me trouvais sur le jetéedu port , allongé sur le quai et la tête
penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié
dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la main pour
pouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts, et de
l'autre main, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé surla
jetée et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche contre le carapace
du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis un certain temps déjà,
et je serais certainement venu à bout de sa résistance si je n'avais été
attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui m'avait fait levé
I. 387
barques. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pasencore avoirtellement altéré
son état,??? s'éloigner vers le large. et, immobile|à la surfacede l'eau,, le poil noir et mouillé de son dos ??? qui émergeait hors de l'eau
luisant sous les derniers rayons du soleil,. il donnait l'impression d'être
debout dans l'eau, en suspension, les pattes recroquevillées dans le vide
pendant entre deux eaux. Sesfines fines moustaches étaientencore presque dressées,raides à la verticale
et pathétiques, et, hors de sa gueule, émergeant à peine de l'eau et com-
Je m'étais avancé sur la jetée pour l'approcher de plus près plètement désagrégée à présent, décarcassée et les yeux arrachés, pendait
la tête de poisson décomposée dont les restesépars et rosâtres épars demeuraient
accrochés au fragment de fil de pêche.<d1>
[d1]
Je reprends. La première idée qui m'était venueen réalité, quand j'je l' avais découvertle cadavre de l'animal
le chat mort dans le port dans le port, était que lacette tête de poissondécomposée décomposée qui pendait qui pendait hors de sa gueule
hors de sa gueule était ce qui restait d'un appât de ligne morte, qui,bercé
par les vagues et porté par des courants contradictoires, était revenu
flotter à proximité du bord de la jetée de sorte que le chat était tombé
accidentellement dans le port en voulant s'en emparer. Rien, à première vue, en effet ne
pouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et si plusieurs
choses me parurent troublantes par la suite, tout laissait évidemment à
penserà ce moment-là que lorsque au moment où j'je l' avais découvertle chat mort dans le le chat dans le port le cadavre du chat mort dans le port
port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais jamais vu
ce chat auparavant, selon toute vraisemblance, --- une seule fois peut-être,
mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la tombée de
la nuit --- et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
C'était la veille ou l'avant-veille, je crois, peu après le coucher du soleil,
et je me trouvais sur le jetéedu port , allongé sur le quai et la tête
penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié
dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la main pour
pouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts, et de
l'autre main, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé trouvéramassé non loin de là surla le quai
jetée et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche contre le carapace
du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis un certain temps déjà,
et je serais certainement venu à bout de sa résistance si je n'avais été
attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui m'avait fait levé
I. 387
barques. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pasencore avoir altéré
son état, et, immobileà la surface, le poil noir et mouillé de son dos
luisant sous les derniers rayons du soleil, il donnait l'impression d'être
debout dans l'eau, en suspension, les pattes recroquevillées dans le vide
pendant entre deux eaux. Sesfines moustaches étaientencore dressées,raides
et pathétiques, et, hors de sa gueule, émergeant à peine de l'eau et com-
plètement désagrégée à présent, décarcassée et les yeux arrachés, pendait
la tête de poisson décomposée dont les restesépars et rosâtres demeuraient
accrochés au fragment de fil de pêche.
Je reprends. La première idée qui m'était venueen réalité, quand j'je l' avais découvertle cadavre de l'animal le chat mort dans le port dans le port, était que lacette tête de poissondécomposée décomposée qui pendait qui pendait hors de sa gueule hors de sa gueule était ce qui restait d'un appât de ligne morte, qui,bercé par les vagues et porté par des courants contradictoires, était revenuflotter à proximité du bord de la jetée de sorte que le chat était tombéaccidentellement dans le port en voulant s'en emparer. Rien, à première vue, en effet nepouvait mettre en doute qu'il se fût agi d'un accident, et si plusieurschoses me parurent troublantes par la suite, tout laissait évidemment àpenserà ce moment-là que lorsque au moment où j'je l' avais découvertle chat mort dans le le chat dans le port le cadavre du chat mort dans le port port, c'était la première fois que je le voyais. Car je n'avais jamais vuce chat auparavant, selon toute vraisemblance, --- une seule fois peut-être,mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à la tombée dela nuit --- et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
C'était la veille ou l'avant-veille, je crois, peu après le coucher du soleil,
et je me trouvais sur le jetéedu port , allongé sur le quai et la tête
penchée au-dessus de l'eau, occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié
dans une anfractuosité de la paroi. J'avais un petit chiffon à la main pour
pouvoir le saisir sans que ses pinces ne m'écorchassent les doigts, et de
l'autre main, je tenais un petit couteau rouillé que j'avaistrouvé surla
jetée et dont j'appuyais le plat de la lame sans relâche contre le carapace
du crabe pour tâcher de le déloger. Cela durait depuis un certain temps déjà,
et je serais certainement venu à bout de sa résistance si je n'avais été
attiré par un bruit de pas furtifs à côté de moi qui m'avait fait levé