• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00407
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 407

 LeCe matin-là où j'avais découvert le chat mort dans le port , un taxiétait vint 

venu  me chercher à l'hôtel vers dix heures, . et n Nous roulions lentement sur

une route en lacets qui montait entre les arbres. , et  Mon fils se tenait à

côté de moidans la voiture, qui était assis comme un grand sur la banquette arrière,sles

courtes  jambes bien écartées sur le siège et les deux pieds immobiles

à la verticale,que  chaussésaient des petites bottines en cuirbleu.. Une de ses mains

reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait serré contre sa poitrine

sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage. Sa têtine transpa-

rente remuaitdoucement  faiblement  dans sa bouche et il avait un air terriblement

sérieux et pensif. Le chauffeur, dont j'apercevaisla nuque massive en le haut du visage dans le rétroviseur 

face de moi, conduisait sans dire un mot, tirant à l'occasion une bouffée

de la cigarette en papier maïs presque éteinte qu'il gardait en permanence

dans la bouche. Il portait des lunettes à verres teintées très sombres

et je sentais à d'imperceptibles mouvements de sa tête qu'il ne cessait

de m'observerlui aussi dans le rétroviseurderrière ses lunettes à verres teintés. J'avais eu son numéro de téléphone par

le patron de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il

me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'intention de

faire quelques courses et retirer de l'argent. Le port n'était pas très

fréquenté en hiver mais une cinquantainede voiliers et  de bateaux de

plaisance mouillaient là en permanence etquelquesmagasins commerces restaient ouverts toute  l'année un bureau de poste et un commissariat de police., outre un magasin spécialisé dans

les fournitures pour bateaux, il y avaitun bureau de poste et une agence 

bancaire, un supermarché etu deux ou trois quelquesres  bars et des  restaurants de poissons. , 

I. 407

 Le matin où j'avais découvert le chat mort dans le port , un taxiétait  

venu  me chercher à l'hôtel vers dix heures,  et n ous roulions lentement sur

une route en lacets qui montait entre les arbres.    Mon fils se tenait à

côté de moi, qui était assis comme un grand sur la banquette arrière,ses

courtes  jambes bien écartées sur le siège et les deux pieds immobiles

à la verticale,  chaussés de petites bottines en cuir. Une de ses mains

reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait serré contre sa poitrine

sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage. Sa têtine transpa-

rente remuaitdoucement    dans sa bouche et il avait un air terriblement

sérieux et pensif. Le chauffeur, dont j'apercevaisla nuque massive en  

face de moi, conduisait sans dire un mot, tirant à l'occasion une bouffée

de la cigarette en papier maïs presque éteinte qu'il gardait en permanence

dans la bouche. Il portait des lunettes à verres teintées très sombres

et je sentais à d'imperceptibles mouvements de sa tête qu'il ne cessait

de m'observer dans le rétroviseur. J'avais eu son numéro de téléphone par

le patron de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il

me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'intention de

faire quelques courses et retirer de l'argent. Le port n'était pas très

fréquenté en hiver mais une cinquantainede voiliers et  de bateaux de

plaisance mouillaient là en permanence et, outre un magasin spécialisé dans

les fournitures pour bateaux, il y avaitun bureau de poste et une agence 

bancaire, un supermarché etu deux ou trois   restaurants de poissons.  

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

I. 407

 LeCe matin-là où j'avais découvert le chat mort dans le port , un taxiétait vint 

venu  me chercher à l'hôtel vers dix heures, . et n Nous roulions lentement sur

une route en lacets qui montait entre les arbres. , et  Mon fils se tenait à

côté de moidans la voiture, qui était assis comme un grand sur la banquette arrière,sles

courtes  jambes bien écartées sur le siège et les deux pieds immobiles

à la verticale,que  chaussésaient des petites bottines en cuirbleu.. Une de ses mains

reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait serré contre sa poitrine

sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage. Sa têtine transpa-

rente remuaitdoucement  faiblement  dans sa bouche et il avait un air terriblement

sérieux et pensif. Le chauffeur, dont j'apercevaisla nuque massive en le haut du visage dans le rétroviseur 

face de moi, conduisait sans dire un mot, tirant à l'occasion une bouffée

de la cigarette en papier maïs presque éteinte qu'il gardait en permanence

dans la bouche. Il portait des lunettes à verres teintées très sombres

et je sentais à d'imperceptibles mouvements de sa tête qu'il ne cessait

de m'observerlui aussi dans le rétroviseurderrière ses lunettes à verres teintés. J'avais eu son numéro de téléphone par

le patron de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il

me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'intention de

faire quelques courses et retirer de l'argent. Le port n'était pas très

fréquenté en hiver mais une cinquantainede voiliers et  de bateaux de

plaisance mouillaient là en permanence etquelquesmagasins commerces restaient ouverts toute  l'année un bureau de poste et un commissariat de police., outre un magasin spécialisé dans

les fournitures pour bateaux, il y avaitun bureau de poste et une agence 

bancaire, un supermarché etu deux ou trois quelquesres  bars et des  restaurants de poissons. , 

I. 407

 Le matin où j'avais découvert le chat mort dans le port , un taxiétait  

venu  me chercher à l'hôtel vers dix heures,  et n ous roulions lentement sur

une route en lacets qui montait entre les arbres.    Mon fils se tenait à

côté de moi, qui était assis comme un grand sur la banquette arrière,ses

courtes  jambes bien écartées sur le siège et les deux pieds immobiles

à la verticale,  chaussés de petites bottines en cuir. Une de ses mains

reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait serré contre sa poitrine

sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage. Sa têtine transpa-

rente remuaitdoucement    dans sa bouche et il avait un air terriblement

sérieux et pensif. Le chauffeur, dont j'apercevaisla nuque massive en  

face de moi, conduisait sans dire un mot, tirant à l'occasion une bouffée

de la cigarette en papier maïs presque éteinte qu'il gardait en permanence

dans la bouche. Il portait des lunettes à verres teintées très sombres

et je sentais à d'imperceptibles mouvements de sa tête qu'il ne cessait

de m'observer dans le rétroviseur. J'avais eu son numéro de téléphone par

le patron de l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il

me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où j'avais l'intention de

faire quelques courses et retirer de l'argent. Le port n'était pas très

fréquenté en hiver mais une cinquantainede voiliers et  de bateaux de

plaisance mouillaient là en permanence et, outre un magasin spécialisé dans

les fournitures pour bateaux, il y avaitun bureau de poste et une agence 

bancaire, un supermarché etu deux ou trois   restaurants de poissons.  

Mentions légales - Crédits - Code source