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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00409
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I. 409

Un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures ce matin-là, et

nous roulions lentement sur une route en lacets qui montait entre les

arbres. Mon fils se tenait à côté de moi, qui était assis comme un grand

sur la banquette arrièreavec sa cagoule, lespetites  jambes bien écartées

sur le siège et les deux pieds immobiles à la verticale que chaussaient

de petites bottines en cuir. Une de ses mains reposait sur ma cuisse et

de l'autre, il tenaitson phoque en peluche  serré contre sa poitrinesa vieille sandale en 

plastique trouvée sur la plage . Sa têtine transparente remuait faiblement

dans sa bouche et il avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauf-

feur, dont j'apercevais la nuque massive en face de moi, conduisait sans

dire un motdepuis le départ de l'hôtel et n'avait cessé, et je sentais qu'il n'avait cessé ,et je sentais qu'il ne cessait de m'observer dans le rétro-

viseur derrière ses lunettes à verres teintés.J'avais eu son numéro de 

téléphone par C'était  le patron de l'hôtelqui m'avait procuré son numéro de téléphone  et je l'avais appelé en début de matinée

pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où se trouvaient

quelques commerces qui restaient ouverts toute l'année, ainsi qu'un

bureau de poste et un commissariat de police.

I. 409

Un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures ce matin-là, et

nous roulions lentement sur une route en lacets qui montait entre les

arbres. Mon fils se tenait à côté de moi, qui était assis comme un grand

sur la banquette arrièreavec sa cagoule, lespetites  jambes bien écartées

sur le siège et les deux pieds immobiles à la verticale que chaussaient

de petites bottines en cuir. Une de ses mains reposait sur ma cuisse et

de l'autre, il tenait  serré contre sa poitrinesa vieille sandale en 

plastique trouvée sur la plage . Sa têtine transparente remuait faiblement

dans sa bouche et il avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauf-

feur, dont j'apercevais la nuque massive en face de moi, conduisait sans

dire un mot ,et je sentais qu'il ne cessait de m'observer dans le rétro-

viseur derrière ses lunettes à verres teintés.J'avais eu son numéro de 

téléphone par   le patron de l'hôtel  et je l'avais appelé en début de matinée

pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où se trouvaient

quelques commerces qui restaient ouverts toute l'année, ainsi qu'un

bureau de poste et un commissariat de police.

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I. 409

Un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures ce matin-là, et

nous roulions lentement sur une route en lacets qui montait entre les

arbres. Mon fils se tenait à côté de moi, qui était assis comme un grand

sur la banquette arrièreavec sa cagoule, lespetites  jambes bien écartées

sur le siège et les deux pieds immobiles à la verticale que chaussaient

de petites bottines en cuir. Une de ses mains reposait sur ma cuisse et

de l'autre, il tenaitson phoque en peluche  serré contre sa poitrinesa vieille sandale en 

plastique trouvée sur la plage . Sa têtine transparente remuait faiblement

dans sa bouche et il avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauf-

feur, dont j'apercevais la nuque massive en face de moi, conduisait sans

dire un motdepuis le départ de l'hôtel et n'avait cessé, et je sentais qu'il n'avait cessé ,et je sentais qu'il ne cessait de m'observer dans le rétro-

viseur derrière ses lunettes à verres teintés.J'avais eu son numéro de 

téléphone par C'était  le patron de l'hôtelqui m'avait procuré son numéro de téléphone  et je l'avais appelé en début de matinée

pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où se trouvaient

quelques commerces qui restaient ouverts toute l'année, ainsi qu'un

bureau de poste et un commissariat de police.

I. 409

Un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures ce matin-là, et

nous roulions lentement sur une route en lacets qui montait entre les

arbres. Mon fils se tenait à côté de moi, qui était assis comme un grand

sur la banquette arrièreavec sa cagoule, lespetites  jambes bien écartées

sur le siège et les deux pieds immobiles à la verticale que chaussaient

de petites bottines en cuir. Une de ses mains reposait sur ma cuisse et

de l'autre, il tenait  serré contre sa poitrinesa vieille sandale en 

plastique trouvée sur la plage . Sa têtine transparente remuait faiblement

dans sa bouche et il avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauf-

feur, dont j'apercevais la nuque massive en face de moi, conduisait sans

dire un mot ,et je sentais qu'il ne cessait de m'observer dans le rétro-

viseur derrière ses lunettes à verres teintés.J'avais eu son numéro de 

téléphone par   le patron de l'hôtel  et je l'avais appelé en début de matinée

pour qu'il me conduise à Santagralo, le petit port voisin, où se trouvaient

quelques commerces qui restaient ouverts toute l'année, ainsi qu'un

bureau de poste et un commissariat de police.

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