I. 439
Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin, et
je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une petite porte de garage
grillagée qui donnait sur la route. La lune étaitpresque pleinedans le ciel cette nuit, que
voilaient en partie de longues volutes de nuages noirs qui glissaient
dans son halo comme des lambeaux d'étoffe déchirése. Le vent, qui soufflait
en rafales, faisait ployer lourdement la cime des arbres, et je m'engageai
en silence sur la place du village, où une cabine téléphonique s'élevait
dans la pénombre, faiblement éclairée par la lune, tandis qu'une fourgonnette
blanche que je n'avais jamais vue était garée au loin devant la façade grise
et silencieuse d'une maison abandonnée. Je resserai mon manteau autour de
moi pour me protéger du vent, et pris la direction du port en longeant le
terre-plein meuble et relativement solide que les algues séchées quis'ac- s'étaient accumulées
cumulaient d'année en annéedans le port avaient fini par constituer en
bordure du bassin principal. Le phare de l'île de Sasuelo, au loin, éclairait
la jetée le village par intermittence, etje m'avançai lentement sur le quai jusqu'à il n'y avait pas un bruit dans le port. Je m'étaislentement avancélentement en silence sur la petite jetée de pierre et je regardais sur la petite jetéede pierres sur laquelle je m'étais avancé, apercevant au loin
l'endroit où se trouvait le cadavre du chat, qui flottait dans l'obscurité
à quelques mètres du bord, à moitié renversé sur le côté. A intervalles
réguliers, le long faisceau du pharevenait l'éclairait violemmentle cadavre etfixait
le temps d'un éclairfixait dans la lumièresla gueule horriblement ouverte
et crispéedu cadavre du cadavre. pour disparaître aussitôt dans la nuit, balayantdéjà au loin
la surface immobile de la mer.
et replonger le jetée dans l'obscurité
I. 439
Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin, et
je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une petite porte de garage
grillagée qui donnait sur la route. La lune était pleinedans le ciel , que
voilaient en partie de longues volutes de nuages noirs qui glissaient
dans son halo comme des lambeaux d'étoffe déchirés. Le vent, qui soufflait
en rafales, faisait ployer lourdement la cime des arbres, et je m'engageai
en silence sur la place du village, où une cabine téléphonique s'élevait
dans la pénombre, faiblement éclairée par la lune, tandis qu'une fourgonnette
blanche que je n'avais jamais vue était garée au loin devant la façade grise
et silencieuse d'une maison abandonnée. Je resserai mon manteau autour de
moi pour me protéger du vent, et pris la direction du port en longeant le
terre-plein meuble et relativement solide que les algues séchées quis'ac-
cumulaient d'année en annéedans le port avaient fini par constituer en
bordure du bassin principal. Le phare de l'île de Sasuelo, au loin, éclairait
la jetée par intermittence, etje m'avançai lentement sur le quai jusqu'à
l'endroit où se trouvait le cadavre du chat, qui flottait dans l'obscurité
à quelques mètres du bord, à moitié renversé sur le côté. A intervalles
réguliers, le long faisceau du phareéclairait violemmentle cadavre et
le temps d'un éclairfixait dans la lumièresa gueule horriblement ouverte
et crispée pour disparaître aussitôt dans la nuit, balayantdéjà au loin
la surface immobile de la mer.
I. 439
Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin, et
je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une petite porte de garage
grillagée qui donnait sur la route. La lune étaitpresque pleinedans le ciel cette nuit, que
voilaient en partie de longues volutes de nuages noirs qui glissaient
dans son halo comme des lambeaux d'étoffe déchirése. Le vent, qui soufflait
en rafales, faisait ployer lourdement la cime des arbres, et je m'engageai
en silence sur la place du village, où une cabine téléphonique s'élevait
dans la pénombre, faiblement éclairée par la lune, tandis qu'une fourgonnette
blanche que je n'avais jamais vue était garée au loin devant la façade grise
et silencieuse d'une maison abandonnée. Je resserai mon manteau autour de
moi pour me protéger du vent, et pris la direction du port en longeant le
terre-plein meuble et relativement solide que les algues séchées quis'ac- s'étaient accumulées
cumulaient d'année en annéedans le port avaient fini par constituer en
bordure du bassin principal. Le phare de l'île de Sasuelo, au loin, éclairait
la jetée le village par intermittence, etje m'avançai lentement sur le quai jusqu'à il n'y avait pas un bruit dans le port. Je m'étaislentement avancélentement en silence sur la petite jetée de pierre et je regardais sur la petite jetéede pierres sur laquelle je m'étais avancé, apercevant au loin
l'endroit où se trouvait le cadavre du chat, qui flottait dans l'obscurité
à quelques mètres du bord, à moitié renversé sur le côté. A intervalles
réguliers, le long faisceau du pharevenait l'éclairait violemmentle cadavre etfixait
le temps d'un éclairfixait dans la lumièresla gueule horriblement ouverte
et crispéedu cadavre du cadavre. pour disparaître aussitôt dans la nuit, balayantdéjà au loin
la surface immobile de la mer.
et replonger le jetée dans l'obscurité
I. 439
Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin, et
je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une petite porte de garage
grillagée qui donnait sur la route. La lune était pleinedans le ciel , que
voilaient en partie de longues volutes de nuages noirs qui glissaient
dans son halo comme des lambeaux d'étoffe déchirés. Le vent, qui soufflait
en rafales, faisait ployer lourdement la cime des arbres, et je m'engageai
en silence sur la place du village, où une cabine téléphonique s'élevait
dans la pénombre, faiblement éclairée par la lune, tandis qu'une fourgonnette
blanche que je n'avais jamais vue était garée au loin devant la façade grise
et silencieuse d'une maison abandonnée. Je resserai mon manteau autour de
moi pour me protéger du vent, et pris la direction du port en longeant le
terre-plein meuble et relativement solide que les algues séchées quis'ac-
cumulaient d'année en annéedans le port avaient fini par constituer en
bordure du bassin principal. Le phare de l'île de Sasuelo, au loin, éclairait
la jetée par intermittence, etje m'avançai lentement sur le quai jusqu'à
l'endroit où se trouvait le cadavre du chat, qui flottait dans l'obscurité
à quelques mètres du bord, à moitié renversé sur le côté. A intervalles
réguliers, le long faisceau du phareéclairait violemmentle cadavre et
le temps d'un éclairfixait dans la lumièresa gueule horriblement ouverte
et crispée pour disparaître aussitôt dans la nuit, balayantdéjà au loin
la surface immobile de la mer.