I. 440
vieille Mercedes grise qui était garée la veille sur la placedu village n'était plus
là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était partie car
dans mon souvenir elle était restée garéetoute la journée d'hier sur
la placetoute la journéede la veille d'hier,, je me rappelais même encore l'avoir vue la nuit dernière quand
j'étais sorti de l'hôtel. Le temps était couvert ce matin, quelques grands
nuages menaçants assombrissaient le ciel au-dessus du village, et le
cadavre du chat se trouvait toujours dans le port, qui flottait dans une
eau grise à quelques mètres du bord de la jetée. Il n'avait pratiquement
pas bougé pendant la nuit, et son ombre déformée se reflétait au fond du
bassin. Son séjour prolongé dans l'eaune semblait pas avoir tellement n'avait pas encore tellement
ne paraissait pas avoir altéré son état, il n'y avaitencore aucune pas vraiment de aucune trace de lésionapparente sur son corps,ni ni encore de décomposition
blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était maintenant
Son corps ne semblait pas voir troptellement souffert de son séjour prolongé dans l'eau, il n'y avait encore aucune trace de blessure apparente tailladée sur quelques centimètres, la fourrure vraisemblablement mise en
pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle et fra-
gile, comme vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de
plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui
pendaient la veille hors de sa gueule avait disparu. Comme si quelqu'un,
pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.
La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittai ma
chambresans bruit pour me rendre dans le port, et je m'éloignai lentement dans les
couloirs de l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles
aucun bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers, comme je
savais que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour la nuit,
je passai sans bruit devant et comme je m'engageais dans le couloir??? et me rendis compte qu'il y avait de la lumière sous la porte de la chambre des patrons, de l'hôtel M'avaient-ils entendu descendre ?
lumière Jedemeurai restai un instanten silence immobile derrière la porte et, n'entendant aucun bruit, je et m'introduisisen silence sans bruit dans la salle à manger, très sombre et silencieuses, quei était toute baignée
baignaitune de clarté lunaire(qui formait comme une mare de blancheur sur le
sol. Derrière les parois de la baie vitrée s'étendait une terrasse très
sombre où [d1]sedevinaientdessinaient dans l'ombre quelques troncs de tamaris<d1>. Le couvert
du petit-déjeuner était déjà dressé dans lapièce salle à manger salle à manger, les nappes mises dans
la faible lumière lunaire qui envelopopait lasalle à manger pièce pièce, et, sur
chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches
retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier
I. 440
vieille Mercedes grise qui était garée la veille sur la place n'était plus
là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était partie car
dans mon souvenir elle était restée garéetoute la journée d'hier sur
la place, je me rappelais même encore l'avoir vue la nuit dernière quand
j'étais sorti de l'hôtel. Le temps était couvert ce matin, quelques grands
nuages menaçants assombrissaient le ciel au-dessus du village, et le
cadavre du chat se trouvait toujours dans le port, qui flottait dans une
eau grise à quelques mètres du bord de la jetée. Il n'avait pratiquement
pas bougé pendant la nuit, et son ombre déformée se reflétait au fond du
bassin. Son séjour prolongé dans l'eaune semblait pas avoir tellement
altéré son état, il n'y avait aucune trace de lésion sur son corps,ni
blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était maintenant
tailladée sur quelques centimètres, la fourrure vraisemblablement mise en
pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle et fra-
gile, comme vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de
plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui
pendaient la veille hors de sa gueule avait disparu. Comme si quelqu'un,
pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.
La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittai ma
chambre pour me rendre dans le port, et je m'éloignai lentement dans les
couloirs de l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles
aucun bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers, comme je
savais que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour la nuit,
je passai sans bruit devant la porte de la chambre des patrons de l'hôtel
et m'introduisis dans la salle à manger, très sombre et silencieuses, que
baignaitune clarté lunaire(qui formait comme une mare de blancheur sur le
sol. Derrière les parois de la baie vitrée s'étendait une terrasse très
sombre où sedevinaientdessinaient dans l'ombre quelques troncs de tamaris. Le couvert
du petit-déjeuner était déjà dressé dans lapièce , les nappes mises dans
la faible lumière lunaire qui envelopopait lasalle à manger , et, sur
chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches
retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier
I. 440
vieille Mercedes grise qui était garée la veille sur la placedu village n'était plus
là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était partie car
dans mon souvenir elle était restée garéetoute la journée d'hier sur
la placetoute la journéede la veille d'hier,, je me rappelais même encore l'avoir vue la nuit dernière quand
j'étais sorti de l'hôtel. Le temps était couvert ce matin, quelques grands
nuages menaçants assombrissaient le ciel au-dessus du village, et le
cadavre du chat se trouvait toujours dans le port, qui flottait dans une
eau grise à quelques mètres du bord de la jetée. Il n'avait pratiquement
pas bougé pendant la nuit, et son ombre déformée se reflétait au fond du
bassin. Son séjour prolongé dans l'eaune semblait pas avoir tellement n'avait pas encore tellement
ne paraissait pas avoir altéré son état, il n'y avaitencore aucune pas vraiment de aucune trace de lésionapparente sur son corps,ni ni encore de décomposition
blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était maintenant
Son corps ne semblait pas voir troptellement souffert de son séjour prolongé dans l'eau, il n'y avait encore aucune trace de blessure apparente tailladée sur quelques centimètres, la fourrure vraisemblablement mise en
pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle et fra-
gile, comme vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de
plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui
pendaient la veille hors de sa gueule avait disparu. Comme si quelqu'un,
pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.
La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittai ma
chambresans bruit pour me rendre dans le port, et je m'éloignai lentement dans les
couloirs de l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles
aucun bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers, comme je
savais que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour la nuit,
je passai sans bruit devant et comme je m'engageais dans le couloir??? et me rendis compte qu'il y avait de la lumière sous la porte de la chambre des patrons, de l'hôtel M'avaient-ils entendu descendre ?
lumière Jedemeurai restai un instanten silence immobile derrière la porte et, n'entendant aucun bruit, je et m'introduisisen silence sans bruit dans la salle à manger, très sombre et silencieuses, quei était toute baignée
baignaitune de clarté lunaire(qui formait comme une mare de blancheur sur le
sol. Derrière les parois de la baie vitrée s'étendait une terrasse très
sombre où [d1]sedevinaientdessinaient dans l'ombre quelques troncs de tamaris<d1>. Le couvert
du petit-déjeuner était déjà dressé dans lapièce salle à manger salle à manger, les nappes mises dans
la faible lumière lunaire qui envelopopait lasalle à manger pièce pièce, et, sur
chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches
retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier
I. 440
vieille Mercedes grise qui était garée la veille sur la place n'était plus
là, et je ne parvenais pas à savoir depuis quand elle était partie car
dans mon souvenir elle était restée garéetoute la journée d'hier sur
la place, je me rappelais même encore l'avoir vue la nuit dernière quand
j'étais sorti de l'hôtel. Le temps était couvert ce matin, quelques grands
nuages menaçants assombrissaient le ciel au-dessus du village, et le
cadavre du chat se trouvait toujours dans le port, qui flottait dans une
eau grise à quelques mètres du bord de la jetée. Il n'avait pratiquement
pas bougé pendant la nuit, et son ombre déformée se reflétait au fond du
bassin. Son séjour prolongé dans l'eaune semblait pas avoir tellement
altéré son état, il n'y avait aucune trace de lésion sur son corps,ni
blessure apparente, seule la peau de son oreille droite était maintenant
tailladée sur quelques centimètres, la fourrure vraisemblablement mise en
pièces par des crabes, et laissait à vif une petite surface pâle et fra-
gile, comme vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de
plus près, c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui
pendaient la veille hors de sa gueule avait disparu. Comme si quelqu'un,
pendant la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.
La nuit suivante, vers deux ou trois heures du matin, je quittai ma
chambre pour me rendre dans le port, et je m'éloignai lentement dans les
couloirs de l'hôtel, longeant une rangée de portes closes derrière lesquelles
aucun bruit ne se faisait entendre. Arrivé au bas des escaliers, comme je
savais que la porte principale de l'hôtel était verrouillée pour la nuit,
je passai sans bruit devant la porte de la chambre des patrons de l'hôtel
et m'introduisis dans la salle à manger, très sombre et silencieuses, que
baignaitune clarté lunaire(qui formait comme une mare de blancheur sur le
sol. Derrière les parois de la baie vitrée s'étendait une terrasse très
sombre où sedevinaientdessinaient dans l'ombre quelques troncs de tamaris. Le couvert
du petit-déjeuner était déjà dressé dans lapièce , les nappes mises dans
la faible lumière lunaire qui envelopopait lasalle à manger , et, sur
chaque table, à côté du profil parfaitement découpé des tasses blanches
retournées dans les soucoupes, était disposée une petite corbeille en osier