II. 13
J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants
de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre,qui s'étendait devant
moidans la nuit, et qQuelques longs nuages noirs<d1> glissaient[d1] lentement
dans le halo de la lune. Rien ne bougeait alentour, et je voyais la
route qui sinuait au loindans la nuit jusqu'à la sortie du village. L'air était
comme parfumé de pluie<d2>, et jedemeurais là dehors à la fenêtre à respirerais l'odeur fraîche de la nuit à la fenêtre,
l'odeur fraîche de la nuit[d2] chargée d'embruns et de senteurs de plantes.
Le port n'était pas visiblequi m'apportait comme un soulagement des sens et de l'esprit de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure
de la mer, tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait
dans le village et m'amena peu à peu à ne plus penser à rien.J'étais calme, et je respirais à la fenêtre. Mon fils
dormait derrière moi dans la pénombre, et la faible lumière de la lune
qui entrait dans la pièce éclairait son visage endormi. Il dormait la
bouche ouverte dans sonun lit de voyage, immobile, le souffle régulier,
et je le regardais dormir sans bouger. Je rabattis le volet finlement,
et j'allai m'étendre sur le lit, où je demeurai un long moment sans bouger.
II. 13
J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants
de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre,qui s'étendait devant
moidans la nuit, et quelques longs nuages noirs glissaient lentement
dans le halo de la lune. Rien ne bougeait alentour, et je voyais la
route qui sinuait au loin jusqu'à la sortie du village. L'air était
comme parfumé de pluie, et jedemeurais là à la fenêtre à respirer
l'odeur fraîche de la nuit chargée d'embruns et de senteurs de plantes.
Le port n'était pas visiblede ma fenêtre, mais j'entendais le murmure
de la mer, tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait
dans le village et m'amena peu à peu à ne plus penser à rien. Mon fils
dormait derrière moi dans la pénombre, et la faible lumière de la lune
qui entrait dans la pièce éclairait son visage endormi. Il dormait la
bouche ouverte dans sonun lit de voyage, immobile, le souffle régulier,
et je le regardais dormir sans bouger. Je rabattis le volet finlement,
et j'allai m'étendre sur le lit, où je demeurai un long moment sans bouger.
II. 13
J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants
de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre,qui s'étendait devant
moidans la nuit, et qQuelques longs nuages noirs<d1> glissaient[d1] lentement
dans le halo de la lune. Rien ne bougeait alentour, et je voyais la
route qui sinuait au loindans la nuit jusqu'à la sortie du village. L'air était
comme parfumé de pluie<d2>, et jedemeurais là dehors à la fenêtre à respirerais l'odeur fraîche de la nuit à la fenêtre,
l'odeur fraîche de la nuit[d2] chargée d'embruns et de senteurs de plantes.
Le port n'était pas visiblequi m'apportait comme un soulagement des sens et de l'esprit de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure
de la mer, tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait
dans le village et m'amena peu à peu à ne plus penser à rien.J'étais calme, et je respirais à la fenêtre. Mon fils
dormait derrière moi dans la pénombre, et la faible lumière de la lune
qui entrait dans la pièce éclairait son visage endormi. Il dormait la
bouche ouverte dans sonun lit de voyage, immobile, le souffle régulier,
et je le regardais dormir sans bouger. Je rabattis le volet finlement,
et j'allai m'étendre sur le lit, où je demeurai un long moment sans bouger.
II. 13
J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants
de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre,qui s'étendait devant
moidans la nuit, et quelques longs nuages noirs glissaient lentement
dans le halo de la lune. Rien ne bougeait alentour, et je voyais la
route qui sinuait au loin jusqu'à la sortie du village. L'air était
comme parfumé de pluie, et jedemeurais là à la fenêtre à respirer
l'odeur fraîche de la nuit chargée d'embruns et de senteurs de plantes.
Le port n'était pas visiblede ma fenêtre, mais j'entendais le murmure
de la mer, tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait
dans le village et m'amena peu à peu à ne plus penser à rien. Mon fils
dormait derrière moi dans la pénombre, et la faible lumière de la lune
qui entrait dans la pièce éclairait son visage endormi. Il dormait la
bouche ouverte dans sonun lit de voyage, immobile, le souffle régulier,
et je le regardais dormir sans bouger. Je rabattis le volet finlement,
et j'allai m'étendre sur le lit, où je demeurai un long moment sans bouger.