II. 36
très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
que baignaient les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout
de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui se
dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de clarté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il s'agenouilla au pied de la
porte pour la déverrouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre le pantalon et la veste.Je le laissai devant la porte Nous nous séparâmes devant la porte de sa chambre
de sa chambre et pris la direction des escaliers, et,comme au moment où j'arrivaissur sur le je m'engageais dans le couloir du premier étage pour regagner ma chambre, en haut des escaliers Je montai au premier étage et, au moment où j'allais m'engager dans le couloir pour regagner ma chambre.
le palier du premier étage palier du pour regagner ma chambre, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et
la lumière s'éteignit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie
se déclencha aussitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans
l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement
ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit, et je voyais sa petite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque en peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouche grande ouverteavec une expression béate maintenant,
avec une expression un peu niaise. J'eus envie de le prendre dans mes bras,
mais je me contentai de caresser doucement son front encore tout humide de
sueur (mais quel genre de cauchemars pouvait bien faire un aussi petit
bohomme ? me demandais-je),| et je restaidemeurant encore|un instantaccroupi près
de lui à le regarder dormir. Puis, j'allai fermer le volet, et, allumant
la petite lampe de chevet de la table de nuit, je m'allongeai sur le lit.
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très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
que baignaient les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout
de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui se
dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de clarté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il s'agenouilla au pied de la
porte pour la déverrouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre le pantalon et la veste.Je le laissai devant la porte
de sa chambre et pris la direction des escaliers, et,comme j'arrivaissur
le palier du premier étage , j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et
la lumière s'éteignit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie
se déclencha aussitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans
l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement
ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit, et je voyais sa petite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque en peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouche grand ouverte maintenant,
avec une expression un peu niaise. J'eus envie de le prendre dans mes bras,
mais je me contentai de caresser doucement son front encore tout humide de
sueur (mais quel genre de cauchemars pouvait bien faire un aussi petit
bohomme ? me demandais-je), et je restaiencoreun instantaccroupi près
de lui à le regarder dormir. Puis, j'allai fermer le volet, et, allumant
la petite lampe de chevet de la table de nuit, je m'allongeai sur le lit.
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très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
que baignaient les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout
de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui se
dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de clarté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il s'agenouilla au pied de la
porte pour la déverrouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre le pantalon et la veste.Je le laissai devant la porte Nous nous séparâmes devant la porte de sa chambre
de sa chambre et pris la direction des escaliers, et,comme au moment où j'arrivaissur sur le je m'engageais dans le couloir du premier étage pour regagner ma chambre, en haut des escaliers Je montai au premier étage et, au moment où j'allais m'engager dans le couloir pour regagner ma chambre.
le palier du premier étage palier du pour regagner ma chambre, j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et
la lumière s'éteignit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie
se déclencha aussitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans
l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement
ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit, et je voyais sa petite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque en peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouche grande ouverteavec une expression béate maintenant,
avec une expression un peu niaise. J'eus envie de le prendre dans mes bras,
mais je me contentai de caresser doucement son front encore tout humide de
sueur (mais quel genre de cauchemars pouvait bien faire un aussi petit
bohomme ? me demandais-je),| et je restaidemeurant encore|un instantaccroupi près
de lui à le regarder dormir. Puis, j'allai fermer le volet, et, allumant
la petite lampe de chevet de la table de nuit, je m'allongeai sur le lit.
II. 36
très sombre dans l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir
que baignaient les reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout
de quelques instants, je vis le patron apparaître dans le couloir qui se
dirigeait vers moi pour venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama
flottait le long de ses cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il
avait laissé la porte de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait
allumé la veilleuse jaunâtre du couloir, qui jetait comme un halo de clarté
blafarde sur les murs du rez-de-chaussée. Il s'agenouilla au pied de la
porte pour la déverrouiller, et entrouvrit un battant pour me laisser passer.
Je le suivis dans le couloir sans dire un mot et je voyais sa veste de sur-
vêtement qui remontait légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de
chair grasse entre le pantalon et la veste.Je le laissai devant la porte
de sa chambre et pris la direction des escaliers, et,comme j'arrivaissur
le palier du premier étage , j'entendis une porte se fermer dans l'hôtel et
la lumière s'éteignit presque simultanément dans le couloir. Une minuterie
se déclencha aussitôt sur le palier, dont les pulsations résonnaient dans
l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement
ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie.
Mon fils semblait dormir quand je rentrai dans la chambre. Je traversai
la pièce sans bruit, et je voyais sa petite tête dans la pénombre qui était
presque collée à la paroi du lit. La petite couverture et les draps étaient
tout sens dessus-dessous, et il tenait son phoque en peluche serré contre
sa poitrine. Il avait dû faire un petit cauchemar sans doute, qui l'avait
réveillé en pleine nuit, et il dormait la bouche grand ouverte maintenant,
avec une expression un peu niaise. J'eus envie de le prendre dans mes bras,
mais je me contentai de caresser doucement son front encore tout humide de
sueur (mais quel genre de cauchemars pouvait bien faire un aussi petit
bohomme ? me demandais-je), et je restaiencoreun instantaccroupi près
de lui à le regarder dormir. Puis, j'allai fermer le volet, et, allumant
la petite lampe de chevet de la table de nuit, je m'allongeai sur le lit.