II. 40
finis-je par dire à voix basse, il dort ? Il ne répondit pas tout de suite,
et je scrutais intensément son visage. Je ne sais pas, dit-il, je ne suis
pas monté, je croyais qu'il y avait quelqu'un dans la chambre.
J'étais monté attendre le patronsur le en haut des marches du perronde l'entrée et je regardais à travers
la vitre de la porte principale, les mains autour des yeux pour tâcher de
distinguer quelque chose dans la pénombre. Tout était très sombre dans
l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir que baignaient les
reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout de quelques intants,
je vis le patron apparaître dans le couloir qui se dirigeait vers moi pour
venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama flottait le long de ses
cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il avait laissé la porte
de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait allumé la veilleuse jaunâtre
du couloir, qui jetait comme un halo de clarté blafarde sur les murs du rez-
de-chaussée. Il ns'agenouilla au pied de la porte pour la déverrouiller,
et entrouvrit un battant pour me laisser passer. Je le suivissans dire
un mot dans le couloirsans dire un mot et je voyais sa veste de survêtement qui remontait
légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de chair grasse entre le
pantalon et la veste. Il s'arrêtaJe le laissai devant la porte de sa chambrepour prendre et pris la direction des escaliers, et, comme j'arrivaiau premier étage, sur le palier du premier étage et, comme
nous ne disions rien ni l'un ni l'autre, je pris congéet me dirigeai vers pour regagner??? ma chambre
les escaliers.Lorsque j'arrivai sur le palier du premier étage Dans les escaliers, j'entendisle bruit
d'une portequi se fermerait[d1]dans l'hôtel pendant que je montais les escaliers et la lumière s'éteignit presque simulta-
némentdans le couloir<d1>dans l'hôtel. Une minuterie se déclencha aussitôt sur le palier,
dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre
bruit dansle couloir l'hôtel, seulement ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie.
= [sautde paragraphe] Je longeai le couloir jusqu'à ma chambre et j'introduisis la clef dans
la serrure, ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond
du couloir. Mon filssemblait dormaitir quand je rentrai dans la chambre.J'apercevais son lit dans le fond de la pièce La petite
couverture et le drap étaient tout sens dessus-dessous, etil ??? était presque
collé contre la paroi du lit. Il avait dû faire un petit cauchemarqui l'avait réveillé en pleine nuit sans
doutecar sa couverture et son drap étaient tout sens dessus-dessousqui avait dû le réveiller en pleine nuit, et il dormait la bouche ouverte, un peu de sueur perlant sur son
front à la naissance de ses cheveux. J'eus envie de le prendre dans mes bras,
Je traversai la pièce sans bruit
Il n'y avait pas un bruit, et j'apercevais sa petite tête dansla pénombre. le lit. qui était presque collée contre la paroi du lit. Sa petite couverture et ses draps étaient tout sens dessus-dessous, sur lesquelles reposaient ses petites mains.
et il tenait son phoque en peluche serré très fort contre sa poitrine.
II. 40
finis-je par dire à voix basse, il dort ? Il ne répondit pas tout de suite,
et je scrutais intensément son visage. Je ne sais pas, dit-il, je ne suis
pas monté, je croyais qu'il y avait quelqu'un dans la chambre.
J'étais monté attendre le patronsur le perronet je regardais à travers
la vitre de la porte principale, les mains autour des yeux pour tâcher de
distinguer quelque chose dans la pénombre. Tout était très sombre dans
l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir que baignait les
reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout de quelques intants,
je vis le patron apparaître dans le couloir qui se dirigeait vers moi pour
venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama flottait le long de ses
cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il avait laissé la porte
de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait allumé la veilleuse jaunâtre
du couloir, qui jetait comme un halo de clarté blafarde sur les murs du rez-
de-chaussée. Il ns'agenouilla au pied de la porte pour la déverrouiller,
et entrouvrit un battant pour me laisser passer. Je le suivissans dire
un mot dans le couloir et je voyais sa veste de survêtement qui remontait
légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de chair grasse entre le
pantalon et la veste. Il s'arrêta devant la porte de sa chambre et, comme
nous ne disions rien ni l'un ni l'autre, je pris congéet me dirigeai vers
les escaliers.Lorsque j'arrivai sur le palier du premier étage , j'entendis
une porte se fermerdans l'hôtel et la lumière s'éteignit presque simulta-
némentdans le couloir. Une minuterie se déclencha aussitôt sur le palier,
dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre
bruit dansle couloir , seulement ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie.
Je longeai le couloir jusqu'à ma chambre et j'introduisis la clef dans
la serrure, ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond
du couloir. Mon fils dormait quand je rentrai dans la chambre. La petite
couverture et le drap étaient tout sens dessus-dessous, etil était presque
collé contre la paroi du lit. Il avait dû faire un petit cauchemar sans
doute, et il dormait la bouche ouverte, un peu de sueur perlant sur son
front à la naissance de ses cheveux. J'eus envie de le prendre dans mes bras,
II. 40
finis-je par dire à voix basse, il dort ? Il ne répondit pas tout de suite,
et je scrutais intensément son visage. Je ne sais pas, dit-il, je ne suis
pas monté, je croyais qu'il y avait quelqu'un dans la chambre.
J'étais monté attendre le patronsur le en haut des marches du perronde l'entrée et je regardais à travers
la vitre de la porte principale, les mains autour des yeux pour tâcher de
distinguer quelque chose dans la pénombre. Tout était très sombre dans
l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir que baignaient les
reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout de quelques intants,
je vis le patron apparaître dans le couloir qui se dirigeait vers moi pour
venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama flottait le long de ses
cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il avait laissé la porte
de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait allumé la veilleuse jaunâtre
du couloir, qui jetait comme un halo de clarté blafarde sur les murs du rez-
de-chaussée. Il ns'agenouilla au pied de la porte pour la déverrouiller,
et entrouvrit un battant pour me laisser passer. Je le suivissans dire
un mot dans le couloirsans dire un mot et je voyais sa veste de survêtement qui remontait
légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de chair grasse entre le
pantalon et la veste. Il s'arrêtaJe le laissai devant la porte de sa chambrepour prendre et pris la direction des escaliers, et, comme j'arrivaiau premier étage, sur le palier du premier étage et, comme
nous ne disions rien ni l'un ni l'autre, je pris congéet me dirigeai vers pour regagner??? ma chambre
les escaliers.Lorsque j'arrivai sur le palier du premier étage Dans les escaliers, j'entendisle bruit
d'une portequi se fermerait[d1]dans l'hôtel pendant que je montais les escaliers et la lumière s'éteignit presque simulta-
némentdans le couloir<d1>dans l'hôtel. Une minuterie se déclencha aussitôt sur le palier,
dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre
bruit dansle couloir l'hôtel, seulement ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie.
= [sautde paragraphe] Je longeai le couloir jusqu'à ma chambre et j'introduisis la clef dans
la serrure, ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond
du couloir. Mon filssemblait dormaitir quand je rentrai dans la chambre.J'apercevais son lit dans le fond de la pièce La petite
couverture et le drap étaient tout sens dessus-dessous, etil ??? était presque
collé contre la paroi du lit. Il avait dû faire un petit cauchemarqui l'avait réveillé en pleine nuit sans
doutecar sa couverture et son drap étaient tout sens dessus-dessousqui avait dû le réveiller en pleine nuit, et il dormait la bouche ouverte, un peu de sueur perlant sur son
front à la naissance de ses cheveux. J'eus envie de le prendre dans mes bras,
Je traversai la pièce sans bruit
Il n'y avait pas un bruit, et j'apercevais sa petite tête dansla pénombre. le lit. qui était presque collée contre la paroi du lit. Sa petite couverture et ses draps étaient tout sens dessus-dessous, sur lesquelles reposaient ses petites mains.
et il tenait son phoque en peluche serré très fort contre sa poitrine.
II. 40
finis-je par dire à voix basse, il dort ? Il ne répondit pas tout de suite,
et je scrutais intensément son visage. Je ne sais pas, dit-il, je ne suis
pas monté, je croyais qu'il y avait quelqu'un dans la chambre.
J'étais monté attendre le patronsur le perronet je regardais à travers
la vitre de la porte principale, les mains autour des yeux pour tâcher de
distinguer quelque chose dans la pénombre. Tout était très sombre dans
l'hôtel, et j'apercevais la réception au fond du couloir que baignait les
reflets bleutés de la lumière de l'aquarium. Au bout de quelques intants,
je vis le patron apparaître dans le couloir qui se dirigeait vers moi pour
venir m'ouvrir la porte. Son pantalon de pyjama flottait le long de ses
cuisses et sa démarche était lente et pesante. Il avait laissé la porte
de sa chambre entrouverte derrière lui, et avait allumé la veilleuse jaunâtre
du couloir, qui jetait comme un halo de clarté blafarde sur les murs du rez-
de-chaussée. Il ns'agenouilla au pied de la porte pour la déverrouiller,
et entrouvrit un battant pour me laisser passer. Je le suivissans dire
un mot dans le couloir et je voyais sa veste de survêtement qui remontait
légèrement dans son dos, laissant à nu un filet de chair grasse entre le
pantalon et la veste. Il s'arrêta devant la porte de sa chambre et, comme
nous ne disions rien ni l'un ni l'autre, je pris congéet me dirigeai vers
les escaliers.Lorsque j'arrivai sur le palier du premier étage , j'entendis
une porte se fermerdans l'hôtel et la lumière s'éteignit presque simulta-
némentdans le couloir. Une minuterie se déclencha aussitôt sur le palier,
dont les pulsations résonnaient dans l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre
bruit dansle couloir , seulement ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie.
Je longeai le couloir jusqu'à ma chambre et j'introduisis la clef dans
la serrure, ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond
du couloir. Mon fils dormait quand je rentrai dans la chambre. La petite
couverture et le drap étaient tout sens dessus-dessous, etil était presque
collé contre la paroi du lit. Il avait dû faire un petit cauchemar sans
doute, et il dormait la bouche ouverte, un peu de sueur perlant sur son
front à la naissance de ses cheveux. J'eus envie de le prendre dans mes bras,