II. 42
Et c'est alors, dans le silence absolu de la maison, que je crus
entendre du bruit, comme un craquement imperceptible qui venait de l'étage.
Je prêtai l'oreille attentivement, mais je n'entendis plus rien, ni à
l'étage, ni dans toute la maison, seulement le ronronnement régulier du
réfrigérateur qui se faisait entendre dans la cuisine. Je ressortis
du bureau et me rendis sans bruit dans le vestibule, où je m'immobilisai
contre le mur. La rampe de l'escalier se dressait devant moi dans l'obscurité,
et j'apercevais le couloir du premier étage en haut des marches, où Biaggi*
se tenait peut-être, qui se cahait dans l'ombre de quelque meuble. J'avançai
jusqu'à l'escalier et commençai à monter. Je montais lentement, les yeux
fixés devant moi qui tâchaient de percer quelque peu l'obscurité très dense
du couloir. Arrivé sur le palier, j'hésitai un instant avant de continuer
>et, m'engageant sans bruit dans le couloir, je m'introduisis tour à tour
avec d'infinies précautions dans chacune des deux chambres qui se trouvaient
à l'étage, la chambre à coucher des Biaggi* et la chambre d'amis, découvrant
à chaque fois une chambre parfaitement vide dans l'obscurité. Les lits
n'avaient été défaits dans aucune des deux chambres, et il n'y avait aucune
trace de présence ni dans l'une ni dans l'autre, aucun vêtement qui traînait
sur les chaises, aucun journaux sur les tables de nuit. Il n'y avait personne
à l'étage, et la maison des Biaggi* était vide, apparemment. J'étais certain,
pourtant, que Biaggi* était dans le village depuis mon arrivée. Mais
cette nuit, me demandais-je, où Biaggi* était-il cette nuit puisqu'il n'était
pas chez lui ?
A l'hôtel.
Biaggi* était à l'hôtel cette nuit, il ne pouvait être qu'à l'hôtel
s'il se trouvait à Sasuelo*. Il avait dû prendre une chambre à l'hôtel
quelques jours plus tôt en réalité, et avait dû s'isoler là complètement
pour travailler en se gardant évidement bien de prévenir quiconque. Ce
qui faisait que, non seulement il savait que je me trouvais à Sasuelo*pour
??? , mais qu'il m'observait sans doute
II. 42
Et c'est alors, dans le silence absolu de la maison, que je crus
entendre du bruit, comme un craquement imperceptible qui venait de l'étage.
Je prêtai l'oreille attentivement, mais je n'entendis plus rien, ni à
l'étage, ni dans toute la maison, seulement le ronronnement régulier du
réfrigérateur qui se faisait entendre dans la cuisine. Je ressortis
du bureau et me rendis sans bruit dans le vestibule, où je m'immobilisai
contre le mur. La rampe de l'escalier se dressait devant moi dans l'obscurité,
et j'apercevais le couloir du premier étage en haut des marches, où Biaggi*
se tenait peut-être, qui se cahait dans l'ombre de quelque meuble. J'avançai
jusqu'à l'escalier et commençai à monter. Je montais lentement, les yeux
fixés devant moi qui tâchaient de percer quelque peu l'obscurité très dense
du couloir. Arrivé sur le palier, j'hésitai un instant avant de continuer
>et, m'engageant sans bruit dans le couloir, je m'introduisis tour à tour
avec d'infinies précautions dans chacune des deux chambres qui se trouvaient
à l'étage, la chambre à coucher des Biaggi* et la chambre d'amis, découvrant
à chaque fois une chambre parfaitement vide dans l'obscurité. Les lits
n'avaient été défaits dans aucune des deux chambres, et il n'y avait aucune
trace de présence ni dans l'une ni dans l'autre, aucun vêtement qui traînait
sur les chaises, aucun journaux sur les tables de nuit. Il n'y avait personne
à l'étage, et la maison des Biaggi* était vide, apparemment. J'étais certain,
pourtant, que Biaggi* était dans le village depuis mon arrivée. Mais
cette nuit, me demandais-je, où Biaggi* était-il cette nuit puisqu'il n'était
pas chez lui ?
A l'hôtel.
Biaggi* était à l'hôtel cette nuit, il ne pouvait être qu'à l'hôtel
s'il se trouvait à Sasuelo*. Il avait dû prendre une chambre à l'hôtel
quelques jours plus tôt en réalité, et avait dû s'isoler là complètement
pour travailler en se gardant évidement bien de prévenir quiconque. Ce
qui faisait que, non seulement il savait que je me trouvais à Sasuelo*pour
, mais qu'il m'observait sans doute
II. 42
Et c'est alors, dans le silence absolu de la maison, que je crus
entendre du bruit, comme un craquement imperceptible qui venait de l'étage.
Je prêtai l'oreille attentivement, mais je n'entendis plus rien, ni à
l'étage, ni dans toute la maison, seulement le ronronnement régulier du
réfrigérateur qui se faisait entendre dans la cuisine. Je ressortis
du bureau et me rendis sans bruit dans le vestibule, où je m'immobilisai
contre le mur. La rampe de l'escalier se dressait devant moi dans l'obscurité,
et j'apercevais le couloir du premier étage en haut des marches, où Biaggi*
se tenait peut-être, qui se cahait dans l'ombre de quelque meuble. J'avançai
jusqu'à l'escalier et commençai à monter. Je montais lentement, les yeux
fixés devant moi qui tâchaient de percer quelque peu l'obscurité très dense
du couloir. Arrivé sur le palier, j'hésitai un instant avant de continuer
>et, m'engageant sans bruit dans le couloir, je m'introduisis tour à tour
avec d'infinies précautions dans chacune des deux chambres qui se trouvaient
à l'étage, la chambre à coucher des Biaggi* et la chambre d'amis, découvrant
à chaque fois une chambre parfaitement vide dans l'obscurité. Les lits
n'avaient été défaits dans aucune des deux chambres, et il n'y avait aucune
trace de présence ni dans l'une ni dans l'autre, aucun vêtement qui traînait
sur les chaises, aucun journaux sur les tables de nuit. Il n'y avait personne
à l'étage, et la maison des Biaggi* était vide, apparemment. J'étais certain,
pourtant, que Biaggi* était dans le village depuis mon arrivée. Mais
cette nuit, me demandais-je, où Biaggi* était-il cette nuit puisqu'il n'était
pas chez lui ?
A l'hôtel.
Biaggi* était à l'hôtel cette nuit, il ne pouvait être qu'à l'hôtel
s'il se trouvait à Sasuelo*. Il avait dû prendre une chambre à l'hôtel
quelques jours plus tôt en réalité, et avait dû s'isoler là complètement
pour travailler en se gardant évidement bien de prévenir quiconque. Ce
qui faisait que, non seulement il savait que je me trouvais à Sasuelo*pour
??? , mais qu'il m'observait sans doute
II. 42
Et c'est alors, dans le silence absolu de la maison, que je crus
entendre du bruit, comme un craquement imperceptible qui venait de l'étage.
Je prêtai l'oreille attentivement, mais je n'entendis plus rien, ni à
l'étage, ni dans toute la maison, seulement le ronronnement régulier du
réfrigérateur qui se faisait entendre dans la cuisine. Je ressortis
du bureau et me rendis sans bruit dans le vestibule, où je m'immobilisai
contre le mur. La rampe de l'escalier se dressait devant moi dans l'obscurité,
et j'apercevais le couloir du premier étage en haut des marches, où Biaggi*
se tenait peut-être, qui se cahait dans l'ombre de quelque meuble. J'avançai
jusqu'à l'escalier et commençai à monter. Je montais lentement, les yeux
fixés devant moi qui tâchaient de percer quelque peu l'obscurité très dense
du couloir. Arrivé sur le palier, j'hésitai un instant avant de continuer
>et, m'engageant sans bruit dans le couloir, je m'introduisis tour à tour
avec d'infinies précautions dans chacune des deux chambres qui se trouvaient
à l'étage, la chambre à coucher des Biaggi* et la chambre d'amis, découvrant
à chaque fois une chambre parfaitement vide dans l'obscurité. Les lits
n'avaient été défaits dans aucune des deux chambres, et il n'y avait aucune
trace de présence ni dans l'une ni dans l'autre, aucun vêtement qui traînait
sur les chaises, aucun journaux sur les tables de nuit. Il n'y avait personne
à l'étage, et la maison des Biaggi* était vide, apparemment. J'étais certain,
pourtant, que Biaggi* était dans le village depuis mon arrivée. Mais
cette nuit, me demandais-je, où Biaggi* était-il cette nuit puisqu'il n'était
pas chez lui ?
A l'hôtel.
Biaggi* était à l'hôtel cette nuit, il ne pouvait être qu'à l'hôtel
s'il se trouvait à Sasuelo*. Il avait dû prendre une chambre à l'hôtel
quelques jours plus tôt en réalité, et avait dû s'isoler là complètement
pour travailler en se gardant évidement bien de prévenir quiconque. Ce
qui faisait que, non seulement il savait que je me trouvais à Sasuelo*pour
, mais qu'il m'observait sans doute