II. 61
et je n'avais toujours pas croisé les Biaggi dans le village.
Mon fils dormait maintenant, qui faisait des nuits complètes depuis que
nous étions arrivés à Sasuelo, et<d1> je m'attardai quelque peu dans le salon
de télévision après le dîner[d1] ce soir-là, assis sur un petit canapé, mon
regard morne glissant sur l'écran avec autant d'enthousiasme qu'une semelle
sur du verglas. J'étais assis là tout seul dans la pièce, etje n'entendais aucun bruit dans l'hôtel. j'avais enlevé mes chaussures pour étendre mes jambes sur le canapé je terminais
mon café en rêvassant. J'avais sorti de ma poche les quatre lettres que
j'avais prises la veille dans la boîte aux lettres de Biaggi et je les
avais posées en vrac sur lapetite table bassedu salon pour les examiner. Je me demandais
ce que je devais en faire car je ne parvenais pas à me résoudre à les
ouvrir, pas plus qu'à les détruire d'ailleurs -- tout du moinds détruire
celle dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo. Car je ne voulais
plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à Sasuelo.
Je finis par ranger les lettres dans ma poche et quittai le salon. Toutes
les lumières étaientdéjà éteintes au rez-de-chaussée de l'hôtel, mais les patrons
ne dormaient pas encore, apparemment, car un rai de lumière allongée s'éten-
dait dans le couloir sous la porte de leur chambre.
et je m'étonnais de ne toujours pas pas encore avoir croisé les Biaggi dans le village depuis mon arrivée
II. 61
Mon fils dormait maintenant, qui faisait des nuits complètes depuis que
nous étions arrivés à Sasuelo, et je m'attardai quelque peu dans le salon
de télévision après le dîner ce soir-là, assis sur un petit canapé, mon
regard morne glissant sur l'écran avec autant d'enthousiasme qu'une semelle
sur du verglas. J'étais assis là tout seul dans la pièce, et je terminais
mon café en rêvassant. J'avais sorti de ma poche les quatre lettres que
j'avais prises la veille dans la boîte aux lettres de Biaggi et je les
avais posées en vrac sur la table basse pour les examiner. Je me demandais
ce que je devais en faire car je ne parvenais pas à me résoudre à les
ouvrir, pas plus qu'à les détruire d'ailleurs -- tout du moinds détruire
celle dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo. Car je ne voulais
plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à Sasuelo.
Je finis par ranger les lettres dans ma poche et quittai le salon. Toutes
les lumières étaient éteintes au rez-de-chaussée de l'hôtel, mais les patrons
ne dormaient pas encore, apparemment, car un rai de lumière allongée s'éten-
dait dans le couloir sous la porte de leur chambre.
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et je n'avais toujours pas croisé les Biaggi dans le village.
Mon fils dormait maintenant, qui faisait des nuits complètes depuis que
nous étions arrivés à Sasuelo, et<d1> je m'attardai quelque peu dans le salon
de télévision après le dîner[d1] ce soir-là, assis sur un petit canapé, mon
regard morne glissant sur l'écran avec autant d'enthousiasme qu'une semelle
sur du verglas. J'étais assis là tout seul dans la pièce, etje n'entendais aucun bruit dans l'hôtel. j'avais enlevé mes chaussures pour étendre mes jambes sur le canapé je terminais
mon café en rêvassant. J'avais sorti de ma poche les quatre lettres que
j'avais prises la veille dans la boîte aux lettres de Biaggi et je les
avais posées en vrac sur lapetite table bassedu salon pour les examiner. Je me demandais
ce que je devais en faire car je ne parvenais pas à me résoudre à les
ouvrir, pas plus qu'à les détruire d'ailleurs -- tout du moinds détruire
celle dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo. Car je ne voulais
plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à Sasuelo.
Je finis par ranger les lettres dans ma poche et quittai le salon. Toutes
les lumières étaientdéjà éteintes au rez-de-chaussée de l'hôtel, mais les patrons
ne dormaient pas encore, apparemment, car un rai de lumière allongée s'éten-
dait dans le couloir sous la porte de leur chambre.
et je m'étonnais de ne toujours pas pas encore avoir croisé les Biaggi dans le village depuis mon arrivée
II. 61
Mon fils dormait maintenant, qui faisait des nuits complètes depuis que
nous étions arrivés à Sasuelo, et je m'attardai quelque peu dans le salon
de télévision après le dîner ce soir-là, assis sur un petit canapé, mon
regard morne glissant sur l'écran avec autant d'enthousiasme qu'une semelle
sur du verglas. J'étais assis là tout seul dans la pièce, et je terminais
mon café en rêvassant. J'avais sorti de ma poche les quatre lettres que
j'avais prises la veille dans la boîte aux lettres de Biaggi et je les
avais posées en vrac sur la table basse pour les examiner. Je me demandais
ce que je devais en faire car je ne parvenais pas à me résoudre à les
ouvrir, pas plus qu'à les détruire d'ailleurs -- tout du moinds détruire
celle dans laquelle était annoncée mon arrivée à Sasuelo. Car je ne voulais
plus, maintenant, que l'on sache que je me trouvais à Sasuelo.
Je finis par ranger les lettres dans ma poche et quittai le salon. Toutes
les lumières étaient éteintes au rez-de-chaussée de l'hôtel, mais les patrons
ne dormaient pas encore, apparemment, car un rai de lumière allongée s'éten-
dait dans le couloir sous la porte de leur chambre.