II. 81
de l'hôtel par la salle à manger quand je me rendis compte que quelqu'un avait fermé la baie vitrée
derrière moi pendant que je me trouvais dehors. J'essayai bien de la faire
coulisser de l'extérieur en plaquant mes mains contre la vitre, mais rien
n'y faisait, et je fus soudain saisi par la peur, me demandant l'espace
d'un instant si la personne qui avait fermé la baie vitrée ignorait que
je me trouvais dehors, ou si c'était quelqu'un d'étranger à l'hôtel qui
l'avait fermée de manière délibérée pour m'empêcher de rentrer, quelqu'un
qui se trouvait encore dans le village maintenant en conséquence, qui venait
de m'épier pendant que je me trouvais dans le port et qui était peut-être
encore en train de m'épier en ce moment, quelqu'un qui sortait vraisembla-
blement de chez lui toutes les nuits et qui m'avait peut-être aperçu une
de ces nuits dernières marchant sur la jetée sous le même clair de lune que
celui de cette nuit, le même exactement, avec les mêmes nuages noirs qui
glissaient dans le ciel, et qui, ce soir encore, avait guetté ma sortie pour
aller fermer la baie vitrée derrière moi afin d'être sûr que je ne puisse
pas rentrer, et qui se trouvait là maintenant, à quelques mètres de moi,
immobile dans la nuit derrière le tronc d'un arbre de la terrasse. Biaggi,
ce quelqu'un, c'était Biaggi.
Il n'y avait pas un bruit sur la terrasse, et des ombres allongées
s'étendaient sur les dalles irrégulières du sol, des ombresinquiétantes de branches
et de feuillesqui se balançaient imperceptiblement sous le vent qui se balançaient sous le vent.. J'avançai lentement en direction des arbres, j'avançais droit
devant moi dans la nuit. Mes chaussures ne faisaient aucun bruit sur le sol,
et je descendis les quelques marches qui menaient à la partie inférieure
de la terrasse où un petit bosquet de tamaris très sombres se dressaient
dans l'obscurité. Le vent faisait bruisser légèrement le feuillage des
arbresautour de moi, et je continuais àmarcher droit devant moi progresser dans la nuit, les yeux
fixés sur un petit muret de pierres en construction qui s'élevait non loin
de là dans la pénombre. Quelques dizaines de briques reposaient en vrac
en bordure d'un par-terre de fleurs dont la terre avait été retournée
de fraîche date, et quelques outils de maçon avaient été abandonnés
par terrequi??? , àcôté proximité
II. 81
quand je me rendis compte que quelqu'un avait fermé la baie vitrée
derrière moi pendant que je me trouvais dehors. J'essayai bien de la faire
coulisser de l'extérieur en plaquant mes mains contre la vitre, mais rien
n'y faisait, et je fus soudain saisi par la peur, me demandant l'espace
d'un instant si la personne qui avait fermé la baie vitrée ignorait que
je me trouvais dehors, ou si c'était quelqu'un d'étranger à l'hôtel qui
l'avait fermée de manière délibérée pour m'empêcher de rentrer, quelqu'un
qui se trouvait encore dans le village maintenant en conséquence, qui venait
de m'épier pendant que je me trouvais dans le port et qui était peut-être
encore en train de m'épier en ce moment, quelqu'un qui sortait vraisembla-
blement de chez lui toutes les nuits et qui m'avait peut-être aperçu une
de ces nuits dernières marchant sur la jetée sous le même clair de lune que
celui de cette nuit, le même exactement, avec les mêmes nuages noirs qui
glissaient dans le ciel, et qui, ce soir encore, avait guetté ma sortie pour
aller fermer la baie vitrée derrière moi afin d'être sûr que je ne puisse
pas rentrer, et qui se trouvait là maintenant, à quelques mètres de moi,
immobile dans la nuit derrière le tronc d'un arbre de la terrasse. Biaggi,
ce quelqu'un, c'était Biaggi.
Il n'y avait pas un bruit sur la terrasse, et des ombres allongées
s'étendaient sur les dalles irrégulières du sol, des ombres de branches
et de feuilles . J'avançai lentement en direction des arbres, j'avançais droit
devant moi dans la nuit. Mes chaussures ne faisaient aucun bruit sur le sol,
et je descendis les quelques marches qui menaient à la partie inférieure
de la terrasse où un petit bosquet de tamaris très sombres se dressaient
dans l'obscurité. Le vent faisait bruisser légèrement le feuillage des
arbres, et je continuais àmarcher droit devant moi dans la nuit, les yeux
fixés sur un petit muret de pierres en construction qui s'élevait non loin
de là dans la pénombre. Quelques dizaines de briques reposaient en vrac
en bordure d'un par-terre de fleurs dont la terre avait été retournée
de fraîche date, et quelques outils de maçon avaient été abandonnés
II. 81
de l'hôtel par la salle à manger quand je me rendis compte que quelqu'un avait fermé la baie vitrée
derrière moi pendant que je me trouvais dehors. J'essayai bien de la faire
coulisser de l'extérieur en plaquant mes mains contre la vitre, mais rien
n'y faisait, et je fus soudain saisi par la peur, me demandant l'espace
d'un instant si la personne qui avait fermé la baie vitrée ignorait que
je me trouvais dehors, ou si c'était quelqu'un d'étranger à l'hôtel qui
l'avait fermée de manière délibérée pour m'empêcher de rentrer, quelqu'un
qui se trouvait encore dans le village maintenant en conséquence, qui venait
de m'épier pendant que je me trouvais dans le port et qui était peut-être
encore en train de m'épier en ce moment, quelqu'un qui sortait vraisembla-
blement de chez lui toutes les nuits et qui m'avait peut-être aperçu une
de ces nuits dernières marchant sur la jetée sous le même clair de lune que
celui de cette nuit, le même exactement, avec les mêmes nuages noirs qui
glissaient dans le ciel, et qui, ce soir encore, avait guetté ma sortie pour
aller fermer la baie vitrée derrière moi afin d'être sûr que je ne puisse
pas rentrer, et qui se trouvait là maintenant, à quelques mètres de moi,
immobile dans la nuit derrière le tronc d'un arbre de la terrasse. Biaggi,
ce quelqu'un, c'était Biaggi.
Il n'y avait pas un bruit sur la terrasse, et des ombres allongées
s'étendaient sur les dalles irrégulières du sol, des ombresinquiétantes de branches
et de feuillesqui se balançaient imperceptiblement sous le vent qui se balançaient sous le vent.. J'avançai lentement en direction des arbres, j'avançais droit
devant moi dans la nuit. Mes chaussures ne faisaient aucun bruit sur le sol,
et je descendis les quelques marches qui menaient à la partie inférieure
de la terrasse où un petit bosquet de tamaris très sombres se dressaient
dans l'obscurité. Le vent faisait bruisser légèrement le feuillage des
arbresautour de moi, et je continuais àmarcher droit devant moi progresser dans la nuit, les yeux
fixés sur un petit muret de pierres en construction qui s'élevait non loin
de là dans la pénombre. Quelques dizaines de briques reposaient en vrac
en bordure d'un par-terre de fleurs dont la terre avait été retournée
de fraîche date, et quelques outils de maçon avaient été abandonnés
par terrequi??? , àcôté proximité
II. 81
quand je me rendis compte que quelqu'un avait fermé la baie vitrée
derrière moi pendant que je me trouvais dehors. J'essayai bien de la faire
coulisser de l'extérieur en plaquant mes mains contre la vitre, mais rien
n'y faisait, et je fus soudain saisi par la peur, me demandant l'espace
d'un instant si la personne qui avait fermé la baie vitrée ignorait que
je me trouvais dehors, ou si c'était quelqu'un d'étranger à l'hôtel qui
l'avait fermée de manière délibérée pour m'empêcher de rentrer, quelqu'un
qui se trouvait encore dans le village maintenant en conséquence, qui venait
de m'épier pendant que je me trouvais dans le port et qui était peut-être
encore en train de m'épier en ce moment, quelqu'un qui sortait vraisembla-
blement de chez lui toutes les nuits et qui m'avait peut-être aperçu une
de ces nuits dernières marchant sur la jetée sous le même clair de lune que
celui de cette nuit, le même exactement, avec les mêmes nuages noirs qui
glissaient dans le ciel, et qui, ce soir encore, avait guetté ma sortie pour
aller fermer la baie vitrée derrière moi afin d'être sûr que je ne puisse
pas rentrer, et qui se trouvait là maintenant, à quelques mètres de moi,
immobile dans la nuit derrière le tronc d'un arbre de la terrasse. Biaggi,
ce quelqu'un, c'était Biaggi.
Il n'y avait pas un bruit sur la terrasse, et des ombres allongées
s'étendaient sur les dalles irrégulières du sol, des ombres de branches
et de feuilles . J'avançai lentement en direction des arbres, j'avançais droit
devant moi dans la nuit. Mes chaussures ne faisaient aucun bruit sur le sol,
et je descendis les quelques marches qui menaient à la partie inférieure
de la terrasse où un petit bosquet de tamaris très sombres se dressaient
dans l'obscurité. Le vent faisait bruisser légèrement le feuillage des
arbres, et je continuais àmarcher droit devant moi dans la nuit, les yeux
fixés sur un petit muret de pierres en construction qui s'élevait non loin
de là dans la pénombre. Quelques dizaines de briques reposaient en vrac
en bordure d'un par-terre de fleurs dont la terre avait été retournée
de fraîche date, et quelques outils de maçon avaient été abandonnés