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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00086
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II. 86

 Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin pour

quitter l'hôtel pendant la nuit et, me retournant pour m'assurer que personne

ne m'avait su sortir, je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une

petite porte de garage grillagée qui donnait sur la route. La lune était

presque pleine dans le ciel maintenant, que voilaient en partie de longues

volutes de nuages noirs qui glissaient dans son halo comme des lambeaux

d'étoffe déchirée. Le vent, qui soufflait en rafales tourbillonantes, faisait

ployer lourdement la cime des arbres, et je traversai la place du village

en reserrant mon manteau autour de moi. Une cabine téléphonique s'élevait

là dans lé pénombre, faiblement éclairée par la lune, alors qu'une fourgonnette

blanche que je n'avais jamais vue était garée un peu plus loin devant la

façade d'une maison abandonnée. Il n'y avait pas un bruit dans le village,

pas un bruit, si ce n'est le souffle régulier du vent qui s'engouffrait par

instants dans les feuillages, et je pris la direction du port, longeai sur

quelques une dizaines  de mètres le terre-plein meuble et relativement solide

que les algues séchées formaient en bordure du bassin principal. Le port

s'étendait devant moi dans l'obscurité maintenant, et, de temps à autre,comme venu de nulle part,  

je voyais apparaître avec fulgurance ??? , apparaissait à l'horizon   le long faisceau du phare de l'île

de Sasuelodans la nuit apparaissait à l'horizonet venait balayer  et venait qui venait  balayait un instantde lumière   lapetite jetéede pierre  ??? pour l'???  de lumière   avant de disparaître aussitôt 

II. 86

 Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin pour

quitter l'hôtel pendant la nuit et, me retournant pour m'assurer que personne

ne m'avait su sortir, je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une

petite porte de garage grillagée qui donnait sur la route. La lune était

presque pleine dans le ciel maintenant, que voilaient en partie de longues

volutes de nuages noirs qui glissaient dans son halo comme des lambeaux

d'étoffe déchirée. Le vent, qui soufflait en rafales tourbillonantes, faisait

ployer lourdement la cime des arbres, et je traversai la place du village

en reserrant mon manteau autour de moi. Une cabine téléphonique s'élevait

là dans lé pénombre, faiblement éclairée par la lune, alors qu'une fourgonnette

blanche que je n'avais jamais vue était garée un peu plus loin devant la

façade d'une maison abandonnée. Il n'y avait pas un bruit dans le village,

pas un bruit, si ce n'est le souffle régulier du vent qui s'engouffrait par

instants dans les feuillages, et je pris la direction du port, longeai sur

quelques  dizaines  de mètres le terre-plein meuble et relativement solide

que les algues séchées formaient en bordure du bassin principal. Le port

s'étendait devant moi dans l'obscurité maintenant, et, de temps à autre, 

je voyais apparaître avec fulgurance   le long faisceau du phare de l'île

de Sasuelo qui   balayait un instant  lajetée   avant de disparaître auss 

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II. 86

 Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin pour

quitter l'hôtel pendant la nuit et, me retournant pour m'assurer que personne

ne m'avait su sortir, je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une

petite porte de garage grillagée qui donnait sur la route. La lune était

presque pleine dans le ciel maintenant, que voilaient en partie de longues

volutes de nuages noirs qui glissaient dans son halo comme des lambeaux

d'étoffe déchirée. Le vent, qui soufflait en rafales tourbillonantes, faisait

ployer lourdement la cime des arbres, et je traversai la place du village

en reserrant mon manteau autour de moi. Une cabine téléphonique s'élevait

là dans lé pénombre, faiblement éclairée par la lune, alors qu'une fourgonnette

blanche que je n'avais jamais vue était garée un peu plus loin devant la

façade d'une maison abandonnée. Il n'y avait pas un bruit dans le village,

pas un bruit, si ce n'est le souffle régulier du vent qui s'engouffrait par

instants dans les feuillages, et je pris la direction du port, longeai sur

quelques une dizaines  de mètres le terre-plein meuble et relativement solide

que les algues séchées formaient en bordure du bassin principal. Le port

s'étendait devant moi dans l'obscurité maintenant, et, de temps à autre,comme venu de nulle part,  

je voyais apparaître avec fulgurance ??? , apparaissait à l'horizon   le long faisceau du phare de l'île

de Sasuelodans la nuit apparaissait à l'horizonet venait balayer  et venait qui venait  balayait un instantde lumière   lapetite jetéede pierre  ??? pour l'???  de lumière   avant de disparaître aussitôt 

II. 86

 Ce n'était pas la première fois que j'empruntais ainsi ce chemin pour

quitter l'hôtel pendant la nuit et, me retournant pour m'assurer que personne

ne m'avait su sortir, je quittai la terrasse en escaladant sans bruit une

petite porte de garage grillagée qui donnait sur la route. La lune était

presque pleine dans le ciel maintenant, que voilaient en partie de longues

volutes de nuages noirs qui glissaient dans son halo comme des lambeaux

d'étoffe déchirée. Le vent, qui soufflait en rafales tourbillonantes, faisait

ployer lourdement la cime des arbres, et je traversai la place du village

en reserrant mon manteau autour de moi. Une cabine téléphonique s'élevait

là dans lé pénombre, faiblement éclairée par la lune, alors qu'une fourgonnette

blanche que je n'avais jamais vue était garée un peu plus loin devant la

façade d'une maison abandonnée. Il n'y avait pas un bruit dans le village,

pas un bruit, si ce n'est le souffle régulier du vent qui s'engouffrait par

instants dans les feuillages, et je pris la direction du port, longeai sur

quelques  dizaines  de mètres le terre-plein meuble et relativement solide

que les algues séchées formaient en bordure du bassin principal. Le port

s'étendait devant moi dans l'obscurité maintenant, et, de temps à autre, 

je voyais apparaître avec fulgurance   le long faisceau du phare de l'île

de Sasuelo qui   balayait un instant  lajetée   avant de disparaître auss 

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