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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00085
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II. 85

certes demandé mon passeport, mais l'avait à peine ouvert et me l'avait

rendu tout de suite, mon nom n'avait pas été enregistré dans le registre

de l'hôtel.

 En repassant dans le couloir pour regagner ma chambre, je remarquai

que la porte de la chambre des patrons était entrouvertemaintenant et je jetai un

coup d'oeil<d1>sur leurs appartements à l'intérieur  [d1] au passage. C'était une chambre toute

simple en réalité, qui donnait de plain-pied sur la route. Les rideauxétaient  avaient été levés, et une paire de bas foncés pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise Le grand litn'avait pas été défait 

en chêne qu'on apercevait dans l'embrasure de la porte

et une chemise de nuit était pliée avec soin sur l'oreiller,tandis qu'une Il n'y avait personne dans lachambre pièce chambre  pièce 

paire de bas foncés pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise.et je supposai que  Les

patronsde l'hôtel  étaientsant doute en train de allés  faire leur toilette dans la petite

salle de bain qu'ils avaient aménagé pour eux au rez-de-chausséede l'hôtel.Je me rendis??? ???   dans les escaliers en montant au premier étage 

Je montais  les escaliers ??? , arrivé sur le palier du premier étage,  ??? le premier étage   et je m'apprêtais à rentrer dans ma chambre quand

j'aperçus un petit escalier tout au fond du couloirdu premier étage   dont je n'avais jamais

remarqué l'existence auparavant. Je ne savais pas s'il y avait encore des

chambres à l'étage suivant, mais j'entendis un bruit qui venait de là-haut,

comme un bruit de machine à écrire, ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur

de l'hôtel, quelque pic vert dont le bec s'acharnait dans la nuit contre

l'écorce d'un arbre. Je montai quelques marches et passai la tête pour voir

ce qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou d'autres chambres,

mais tout était éteint et je n'insistai pas, continuant cependant à entendre

ce bruit mécanique et régulier qui résonnait étrangement dans l'obscurité

du couloir.

 J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants

de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre devant moi, qui s'étendait

à l'infini dans la nuit, tandis que quelques longs nuages noirs, lentement,

glissaient dans la halo de la lune. Rien ne bougeait alentour, et je voyais

la route qui sinuait au loin jusqu'à la sortie du village. Le port n'était

pas visible de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la mer, tout près, 

II. 85

certes demandé mon passeport, mais l'avait à peine ouvert et me l'avait

rendu tout de suite, mon nom n'avait pas été enregistré dans le registre

de l'hôtel.

 En repassant dans le couloir pour regagner ma chambre, je remarquai

que la porte de la chambre des patrons était entrouverte et je jetai un

coup d'oeilsur leurs appartements   au passage. C'était une chambre toute

simple en réalité, qui donnait de plain-pied sur la route. Le grand lit 

en chêne qu'on apercevait dans l'embrasure de la porte

et une chemise de nuit était pliée avec soin sur l'oreiller,tandis qu'une  

paire de bas foncés pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise.  Les

patrons  étaientsant doute en train de   faire leur toilette dans la petite

salle de bain qu'ils avaient aménagé pour eux au rez-de-chausséede l'hôtel. 

Je montais  les escaliers     et je m'apprêtais à rentrer dans ma chambre quand

j'aperçus un petit escalier tout au fond du couloir  dont je n'avais jamais

remarqué l'existence auparavant. Je ne savais pas s'il y avait encore des

chambres à l'étage suivant, mais j'entendis un bruit qui venait de là-haut,

comme un bruit de machine à écrire, ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur

de l'hôtel, quelque pic vert dont le bec s'acharnait dans la nuit contre

l'écorce d'un arbre. Je montai quelques marches et passai la tête pour voir

ce qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou d'autres chambres,

mais tout était éteint et je n'insistai pas, continuant cependant à entendre

ce bruit mécanique et régulier qui résonnait étrangement dans l'obscurité

du couloir.

 J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants

de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre devant moi, qui s'étendait

à l'infini dans la nuit, tandis que quelques longs nuages noirs, lentement,

glissaient dans la halo de la lune. Rien ne bougeait alentour, et je voyais

la route qui sinuait au loin jusqu'à la sortie du village. Le port n'était

pas visible de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la mer, tout près, 

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II. 85

certes demandé mon passeport, mais l'avait à peine ouvert et me l'avait

rendu tout de suite, mon nom n'avait pas été enregistré dans le registre

de l'hôtel.

 En repassant dans le couloir pour regagner ma chambre, je remarquai

que la porte de la chambre des patrons était entrouvertemaintenant et je jetai un

coup d'oeil<d1>sur leurs appartements à l'intérieur  [d1] au passage. C'était une chambre toute

simple en réalité, qui donnait de plain-pied sur la route. Les rideauxétaient  avaient été levés, et une paire de bas foncés pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise Le grand litn'avait pas été défait 

en chêne qu'on apercevait dans l'embrasure de la porte

et une chemise de nuit était pliée avec soin sur l'oreiller,tandis qu'une Il n'y avait personne dans lachambre pièce chambre  pièce 

paire de bas foncés pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise.et je supposai que  Les

patronsde l'hôtel  étaientsant doute en train de allés  faire leur toilette dans la petite

salle de bain qu'ils avaient aménagé pour eux au rez-de-chausséede l'hôtel.Je me rendis??? ???   dans les escaliers en montant au premier étage 

Je montais  les escaliers ??? , arrivé sur le palier du premier étage,  ??? le premier étage   et je m'apprêtais à rentrer dans ma chambre quand

j'aperçus un petit escalier tout au fond du couloirdu premier étage   dont je n'avais jamais

remarqué l'existence auparavant. Je ne savais pas s'il y avait encore des

chambres à l'étage suivant, mais j'entendis un bruit qui venait de là-haut,

comme un bruit de machine à écrire, ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur

de l'hôtel, quelque pic vert dont le bec s'acharnait dans la nuit contre

l'écorce d'un arbre. Je montai quelques marches et passai la tête pour voir

ce qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou d'autres chambres,

mais tout était éteint et je n'insistai pas, continuant cependant à entendre

ce bruit mécanique et régulier qui résonnait étrangement dans l'obscurité

du couloir.

 J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants

de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre devant moi, qui s'étendait

à l'infini dans la nuit, tandis que quelques longs nuages noirs, lentement,

glissaient dans la halo de la lune. Rien ne bougeait alentour, et je voyais

la route qui sinuait au loin jusqu'à la sortie du village. Le port n'était

pas visible de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la mer, tout près, 

II. 85

certes demandé mon passeport, mais l'avait à peine ouvert et me l'avait

rendu tout de suite, mon nom n'avait pas été enregistré dans le registre

de l'hôtel.

 En repassant dans le couloir pour regagner ma chambre, je remarquai

que la porte de la chambre des patrons était entrouverte et je jetai un

coup d'oeilsur leurs appartements   au passage. C'était une chambre toute

simple en réalité, qui donnait de plain-pied sur la route. Le grand lit 

en chêne qu'on apercevait dans l'embrasure de la porte

et une chemise de nuit était pliée avec soin sur l'oreiller,tandis qu'une  

paire de bas foncés pendait à l'abandon sur le dossier d'une chaise.  Les

patrons  étaientsant doute en train de   faire leur toilette dans la petite

salle de bain qu'ils avaient aménagé pour eux au rez-de-chausséede l'hôtel. 

Je montais  les escaliers     et je m'apprêtais à rentrer dans ma chambre quand

j'aperçus un petit escalier tout au fond du couloir  dont je n'avais jamais

remarqué l'existence auparavant. Je ne savais pas s'il y avait encore des

chambres à l'étage suivant, mais j'entendis un bruit qui venait de là-haut,

comme un bruit de machine à écrire, ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur

de l'hôtel, quelque pic vert dont le bec s'acharnait dans la nuit contre

l'écorce d'un arbre. Je montai quelques marches et passai la tête pour voir

ce qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou d'autres chambres,

mais tout était éteint et je n'insistai pas, continuant cependant à entendre

ce bruit mécanique et régulier qui résonnait étrangement dans l'obscurité

du couloir.

 J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants

de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre devant moi, qui s'étendait

à l'infini dans la nuit, tandis que quelques longs nuages noirs, lentement,

glissaient dans la halo de la lune. Rien ne bougeait alentour, et je voyais

la route qui sinuait au loin jusqu'à la sortie du village. Le port n'était

pas visible de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la mer, tout près, 

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