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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00102
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  • Tapuscrit

II. 102

 Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac en compagnie de mon

fils, et je prenais l'apéritif en parcourant distraitement  du regard le

télégramme qui avait été adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me

demandant pourquoi il n'avait pas été pris en même temps que les deux

lettres que j'avais trouvéesla veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication

me venant à l'esprit étaint que la personne qui avait prises les lettres

n'avait pas ouvert la boîte, mais s'était contenté de retirer les deux

lettresau fond de la boîte qui dépassaient sans se rendre compte de la présence du télégramme.

Et cette personne pouvait tout aussi bien être Hélène que Biaggi. Il n'y

avait que quelques tablesà la terrasse du bar-tabac, disposées dehors sur le trottoir devant le bar-tabac, des tables en plastique 

blanc qui avaient pris la pluie et sur lesquelles s'attardaient encore 

quelques gouttes d'eau intactes , etnous voyions je voyais le le porten face de nous qui s'élevait en face de moi en face de moi, de l'autre

côté de la rueprincipale du village, où les mats des voiliersancrés dans le bassin principal se balançaient doucement sous

le vent dans un cliquetis de bômes et d'haubans.Il n'y avait pratiquement personne dans le village et Une voiture passait de

temps à autredans le village, lentement, qui traversait la rue principale

sans s'arrêter.Mon fils,se tenait J'avaisétaisassis que  j'avais installé mon fils  à côté de moi danssla poussette,et se tenaitparfaitement immobile,

le regard eprdu vers le grand horizon. Il avait réussi à se débarrasser

d'un de ses petits botillons et son pied en chaussette battaitimpercepti- 

blement quelque mesure???   qui devait résonner dans son esprit.Je le détachai 

de la poussette et lui remis sa chaussure, l'installant un instant sur 

mes genoux, puis par terre, où, presque debout, il s'accrochait à la 

table et lâchait les mains un instant avant de retomber sur son petit 

derrière rembourré. Il se relevait aussitôt et passait de ma chaise à 

la table 

Mon fils avait toujours un morceau de biscuit à la main, qu'il tenait en suspens à quelques centimètres de sa bouche ouverte, etil se tenait  il était assis à côté de moi dans sa poussette, le regard perdu 

II. 102

 Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac en compagnie de mon

fils, et je prenais l'apéritif en parcourant distraitement  du regard le

télégramme qui avait été adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me

demandant pourquoi il n'avait pas été pris en même temps que les deux

lettres que j'avais trouvées sur le bureau de Biaggi, la seule explication

me venant à l'esprit était que la personne qui avait prises les lettres

n'avait pas ouvert la boîte, mais s'était contenté de retirer les deux

lettres qui dépassaient sans se rendre compte de la présence du télégramme.

Et cette personne pouvait tout aussi bien être Hélène que Biaggi. Il n'y

avait que quelques tablesà la terrasse du bar-tabac,  des tables en plastique 

blanc qui avaient pris la pluie et sur lesquelles s'attardaient encore 

quelques gouttes  , etnous voyions  le porten face de nous , de l'autre

côté de la rue, où les mats des voiliersse balançaient doucement sous

le vent dans un cliquetis de bômes et d'haubans. Une voiture passait de

temps à autredans le village, lentement, qui traversait la rue principale

sans s'arrêter.Mon fils,se tenait   à côté de moi danssa poussette,immobile,

le regard eprdu vers le grand horizon. Il avait réussi à se débarrasser

d'un de ses petits botillons et son pied en chaussette battaitimpercepti- 

blement quelque mesure  qui devait résonner dans son esprit.Je le détachai 

de la poussette et lui remis sa chaussure, l'installant un instant sur 

mes genoux, puis par terre, où, presque debout, il s'accrochait à la 

table et lâchait les mains un instant avant de retomber sur son petit 

derrière rembourré. Il se relevait aussitôt et passait de ma chaise à 

la table 

 

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II. 102

 Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac en compagnie de mon

fils, et je prenais l'apéritif en parcourant distraitement  du regard le

télégramme qui avait été adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me

demandant pourquoi il n'avait pas été pris en même temps que les deux

lettres que j'avais trouvéesla veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication

me venant à l'esprit étaint que la personne qui avait prises les lettres

n'avait pas ouvert la boîte, mais s'était contenté de retirer les deux

lettresau fond de la boîte qui dépassaient sans se rendre compte de la présence du télégramme.

Et cette personne pouvait tout aussi bien être Hélène que Biaggi. Il n'y

avait que quelques tablesà la terrasse du bar-tabac, disposées dehors sur le trottoir devant le bar-tabac, des tables en plastique 

blanc qui avaient pris la pluie et sur lesquelles s'attardaient encore 

quelques gouttes d'eau intactes , etnous voyions je voyais le le porten face de nous qui s'élevait en face de moi en face de moi, de l'autre

côté de la rueprincipale du village, où les mats des voiliersancrés dans le bassin principal se balançaient doucement sous

le vent dans un cliquetis de bômes et d'haubans.Il n'y avait pratiquement personne dans le village et Une voiture passait de

temps à autredans le village, lentement, qui traversait la rue principale

sans s'arrêter.Mon fils,se tenait J'avaisétaisassis que  j'avais installé mon fils  à côté de moi danssla poussette,et se tenaitparfaitement immobile,

le regard eprdu vers le grand horizon. Il avait réussi à se débarrasser

d'un de ses petits botillons et son pied en chaussette battaitimpercepti- 

blement quelque mesure???   qui devait résonner dans son esprit.Je le détachai 

de la poussette et lui remis sa chaussure, l'installant un instant sur 

mes genoux, puis par terre, où, presque debout, il s'accrochait à la 

table et lâchait les mains un instant avant de retomber sur son petit 

derrière rembourré. Il se relevait aussitôt et passait de ma chaise à 

la table 

Mon fils avait toujours un morceau de biscuit à la main, qu'il tenait en suspens à quelques centimètres de sa bouche ouverte, etil se tenait  il était assis à côté de moi dans sa poussette, le regard perdu 

II. 102

 Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac en compagnie de mon

fils, et je prenais l'apéritif en parcourant distraitement  du regard le

télégramme qui avait été adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me

demandant pourquoi il n'avait pas été pris en même temps que les deux

lettres que j'avais trouvées sur le bureau de Biaggi, la seule explication

me venant à l'esprit était que la personne qui avait prises les lettres

n'avait pas ouvert la boîte, mais s'était contenté de retirer les deux

lettres qui dépassaient sans se rendre compte de la présence du télégramme.

Et cette personne pouvait tout aussi bien être Hélène que Biaggi. Il n'y

avait que quelques tablesà la terrasse du bar-tabac,  des tables en plastique 

blanc qui avaient pris la pluie et sur lesquelles s'attardaient encore 

quelques gouttes  , etnous voyions  le porten face de nous , de l'autre

côté de la rue, où les mats des voiliersse balançaient doucement sous

le vent dans un cliquetis de bômes et d'haubans. Une voiture passait de

temps à autredans le village, lentement, qui traversait la rue principale

sans s'arrêter.Mon fils,se tenait   à côté de moi danssa poussette,immobile,

le regard eprdu vers le grand horizon. Il avait réussi à se débarrasser

d'un de ses petits botillons et son pied en chaussette battaitimpercepti- 

blement quelque mesure  qui devait résonner dans son esprit.Je le détachai 

de la poussette et lui remis sa chaussure, l'installant un instant sur 

mes genoux, puis par terre, où, presque debout, il s'accrochait à la 

table et lâchait les mains un instant avant de retomber sur son petit 

derrière rembourré. Il se relevait aussitôt et passait de ma chaise à 

la table 

 

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