II. 101
Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac, oùles quelques tables
qui avaient été installées dehorsqui et Elles avaient pris la pluieet j'avais dû essuyer ma chaise avant de m'asseoir, quelques gouttes
d'eau intactes s'attardant encore çà et là surles chaises et à la surface le plateau
des tables. Mon fils se tenait à côté de moi dans sa poussette, immobile, et la tête
très droite, qui terminait son biscuit les yeux perdus vers le grand horizon,. Il avait réussi àse débarrasser et je
prenais l'apéritif en parcourant du regard le télégramme qui avait été
adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me demandant pourquoi il
n'avait pas été pris en même temps que les deux lettres que j'avais trouvées
la veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication me venant à l'esprit
étant que la personne qui avait prises les lettres n'avait pas ouvert la
boîte, mais s'était contentée de retirer les deux lettres qui dépassaient
sans se rendre compte de la présence du télégramme dans la boîte. Et cette
personne pouvait tout aussi bien être Hélène que Biaggi. La terrasse était
déserte, et je voyais le port en face de moi, de l'autre côté de la rue,
où quelques voiliers ancrés dans le bassin principal se balançaient douce-
ment sous le vent dans un cliquetis continu de bômes et d'haubans. Les
mâts étaient hauts et nus, métalliques, avec des petits drapeaux qui flot-
taient en étendards. Il n'y avait pratiquement personne dans le village
et une voiture passait de temps à autre, lentement, qui traversait la
rue principale sans s'arrêter.
II. 101
Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac, où quelques tables
avaient été installées dehorsqui avaient pris la pluie, quelques gouttes
d'eau intactes s'attardant encore çà et là surles chaises et le plateau
des tables. Mon fils se tenait à côté de moi dans sa poussette, immobile,
qui terminait son biscuit les yeux perdus vers le grand horizon,et je
prenais l'apéritif en parcourant du regard le télégramme qui avait été
adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me demandant pourquoi il
n'avait pas été pris en même temps que les deux lettres que j'avais trouvées
la veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication me venant à l'esprit
étant que la personne qui avait prises les lettres n'avait pas ouvert la
boîte, mais s'était contentée de retirer les deux lettres qui dépassaient
sans se rendre compte de la présence du télégramme dans la boîte. Et cette
personne pouvait tout aussi bien être Hélène que Biaggi. La terrasse était
déserte, et je voyais le port en face de moi, de l'autre côté de la rue,
où quelques voiliers ancrés dans le bassin principal se balançaient douce-
ment sous le vent dans un cliquetis continu de bômes et d'haubans. Les
mâts étaient hauts et nus, métalliques, avec des petits drapeaux qui flot-
taient en étendards. Il n'y avait pratiquement personne dans le village
et une voiture passait de temps à autre, lentement, qui traversait la
rue principale sans s'arrêter.
II. 101
Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac, oùles quelques tables
qui avaient été installées dehorsqui et Elles avaient pris la pluieet j'avais dû essuyer ma chaise avant de m'asseoir, quelques gouttes
d'eau intactes s'attardant encore çà et là surles chaises et à la surface le plateau
des tables. Mon fils se tenait à côté de moi dans sa poussette, immobile, et la tête
très droite, qui terminait son biscuit les yeux perdus vers le grand horizon,. Il avait réussi àse débarrasser et je
prenais l'apéritif en parcourant du regard le télégramme qui avait été
adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me demandant pourquoi il
n'avait pas été pris en même temps que les deux lettres que j'avais trouvées
la veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication me venant à l'esprit
étant que la personne qui avait prises les lettres n'avait pas ouvert la
boîte, mais s'était contentée de retirer les deux lettres qui dépassaient
sans se rendre compte de la présence du télégramme dans la boîte. Et cette
personne pouvait tout aussi bien être Hélène que Biaggi. La terrasse était
déserte, et je voyais le port en face de moi, de l'autre côté de la rue,
où quelques voiliers ancrés dans le bassin principal se balançaient douce-
ment sous le vent dans un cliquetis continu de bômes et d'haubans. Les
mâts étaient hauts et nus, métalliques, avec des petits drapeaux qui flot-
taient en étendards. Il n'y avait pratiquement personne dans le village
et une voiture passait de temps à autre, lentement, qui traversait la
rue principale sans s'arrêter.
II. 101
Je m'étais installé à la terrasse du bar-tabac, où quelques tables
avaient été installées dehorsqui avaient pris la pluie, quelques gouttes
d'eau intactes s'attardant encore çà et là surles chaises et le plateau
des tables. Mon fils se tenait à côté de moi dans sa poussette, immobile,
qui terminait son biscuit les yeux perdus vers le grand horizon,et je
prenais l'apéritif en parcourant du regard le télégramme qui avait été
adressé à Biaggi la veille ou l'avant-veille, me demandant pourquoi il
n'avait pas été pris en même temps que les deux lettres que j'avais trouvées
la veille sur le bureau de Biaggi, la seule explication me venant à l'esprit
étant que la personne qui avait prises les lettres n'avait pas ouvert la
boîte, mais s'était contentée de retirer les deux lettres qui dépassaient
sans se rendre compte de la présence du télégramme dans la boîte. Et cette
personne pouvait tout aussi bien être Hélène que Biaggi. La terrasse était
déserte, et je voyais le port en face de moi, de l'autre côté de la rue,
où quelques voiliers ancrés dans le bassin principal se balançaient douce-
ment sous le vent dans un cliquetis continu de bômes et d'haubans. Les
mâts étaient hauts et nus, métalliques, avec des petits drapeaux qui flot-
taient en étendards. Il n'y avait pratiquement personne dans le village
et une voiture passait de temps à autre, lentement, qui traversait la
rue principale sans s'arrêter.