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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00113
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 113

bien droit sur son siège et regardaittout autour de lui devant lui avec une intense

attention, petite figure de proue immobile à l'avant du convoi qui faisait

tomber son phoque sur le trottoir de temps à autre et me regardait le

ramasser avec un mélange d'indifférence foncière et de curiositéde circon- bon enfant. 

stance. Dans la supermarché, tandis que je m'avançais avec lui la poussette entre les

rayons, faisant un premier repérage succinct de ce que j'allais acheter,

jele le  voyaismon fils tendrele son petit bras dans le vide pour essayer de s'emparer de tout

ce qui passait à sa portée, et j'étais obligé de manoeuvrer sa poussette

avecrapidité et  adresse pour l'éloigner de justesse des marchandises qu'il

s'apprêtait à prendre dans les rayons. Un peu décontenancépar mesbrusques brusques accélérations  ???   , il était rabattu

en arrièreavec son phoque à chacune de mes accélérations danslsa poussette contre son phoque.  et mettait un

moment temps avant de se redresser, ce qui ne l'empêchait pas, une fois remis

d'aplomb, de tendre le bras à nouveau pour essayer de jeter son petit dévolu

sur quelque produit entreposé à sa hauteur. Finalement, pour pouvoir faire

mes courses tranquillement, je revins vers la caisse et, m'adressant à une

vieille dame qui faisait la queue, je lui demandai si elle aurait l'amabilité

de bien vouloir me le garder pendant quelques instants. que je faisais quelques courses et elle 

eut l'air tout à fait ravie de se le voir confier.  S'il pleure, vous lui

donnez un biscuit, hein, lui dis-je en partant, et je lui tendis le paquet

de biscuits de mon fils.Oui, monsieur, dit-elle, et elle commença à jouer Elle prit le paquet de biscuits, le regarda., et étaient???  emballés dans des petits sachets en plastique individuels  

avec mon fils. Mais s'il ne pleure pas, pas de biscuit, hein, dis-jeen revenant. Pas

de pleurs, pas de biscuit, hein, nous sommes d'accord ? Oui, monsieur, dit-elle. , et elle commença à jouer avec mon fils.  

Merci, madame, dis-je, et je m'éloignai (je me méfiais).

Alors, il a pleuré ? dis-je en revenant. Non, non, pas du tout, dit-elle.

Oh, -- un tout petit peu, dit-elle en voyant mon regard sévère posé sur le

biscuit que mangeait mon fils. Ecoutez, madame, dis-je d'une voix blanche.

Elle me regardait, un peu mal à l'aise, se tourna vers mon fils pour lui

caresser la joue. Il vous ressemble, n'est-ce pas, dit-elle. Ecoutez, madame,

dis-je. Les yeux, les mêmes, dit-elle. Ecoutez, madame, dis-je. Quant à

mon fils,, lui,  il écoutait en souriant d'aise,lui lui, penché en arrière dans sa

poussette, et ses yeux allaient de moi à la dame. Avec son biscuit. Méfie-toi,

lui dis-je. Bon. J'expliquai calmement à la dame que ce n'était ni par

II. 113

bien droit sur son siège et regardaittout autour de lui  avec une intense

attention, petite figure de proue immobile à l'avant du convoi qui faisait

tomber son phoque sur le trottoir de temps à autre et me regardait le

ramasser avec un mélange d'indifférence foncière et de curiositéde circon-  

stance. Dans la supermarché, tandis que je m'avançais avec lui  entre les

rayons, faisant un premier repérage succinct de ce que j'allais acheter,

jele   voyais tendrele  bras dans le vide pour essayer de s'emparer de tout

ce qui passait à sa portée, et j'étais obligé de manoeuvrer sa poussette

avecrapidité et  adresse pour l'éloigner de justesse des marchandises qu'il

s'apprêtait à prendre dans les rayons. Un peu décontenancé, il était rabattu

en arrièreavec son phoque à chacune de mes accélérations   et mettait un

moment  avant de se redresser, ce qui ne l'empêchait pas, une fois remis

d'aplomb, de tendre le bras à nouveau pour essayer de jeter son petit dévolu

sur quelque produit entreposé à sa hauteur. Finalement, pour pouvoir faire

mes courses tranquillement, je revins vers la caisse et, m'adressant à une

vieille dame qui faisait la queue, je lui demandai si elle aurait l'amabilité

de bien vouloir me le garder pendant  que je faisais quelques courses et elle 

eut l'air tout à fait ravie de se le voir confier.  S'il pleure, vous lui

donnez un biscuit, hein, lui dis-je en partant, et je lui tendis le paquet

de biscuits de mon fils.Oui, monsieur, dit-elle, et elle commença à jouer  

avec mon fils. Mais s'il ne pleure pas, pas de biscuit, hein, dis-je. Pas

de pleurs, pas de biscuit, hein, nous sommes d'accord ? Oui, monsieur, dit-elle.   

Merci, madame, dis-je, et je m'éloignai (je me méfiais).

Alors, il a pleuré ? dis-je en revenant. Non, non, pas du tout, dit-elle.

Oh, -- un tout petit peu, dit-elle en voyant mon regard sévère posé sur le

biscuit que mangeait mon fils. Ecoutez, madame, dis-je d'une voix blanche.

Elle me regardait, un peu mal à l'aise, se tourna vers mon fils pour lui

caresser la joue. Il vous ressemble, n'est-ce pas, dit-elle. Ecoutez, madame,

dis-je. Les yeux, les mêmes, dit-elle. Ecoutez, madame, dis-je. Quant à

mon fils,  il écoutait en souriant d'aise,lui , penché en arrière dans sa

poussette, et ses yeux allaient de moi à la dame. Avec son biscuit. Méfie-toi,

lui dis-je. Bon. J'expliquai calmement à la dame que ce n'était ni par

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 113

bien droit sur son siège et regardaittout autour de lui devant lui avec une intense

attention, petite figure de proue immobile à l'avant du convoi qui faisait

tomber son phoque sur le trottoir de temps à autre et me regardait le

ramasser avec un mélange d'indifférence foncière et de curiositéde circon- bon enfant. 

stance. Dans la supermarché, tandis que je m'avançais avec lui la poussette entre les

rayons, faisant un premier repérage succinct de ce que j'allais acheter,

jele le  voyaismon fils tendrele son petit bras dans le vide pour essayer de s'emparer de tout

ce qui passait à sa portée, et j'étais obligé de manoeuvrer sa poussette

avecrapidité et  adresse pour l'éloigner de justesse des marchandises qu'il

s'apprêtait à prendre dans les rayons. Un peu décontenancépar mesbrusques brusques accélérations  ???   , il était rabattu

en arrièreavec son phoque à chacune de mes accélérations danslsa poussette contre son phoque.  et mettait un

moment temps avant de se redresser, ce qui ne l'empêchait pas, une fois remis

d'aplomb, de tendre le bras à nouveau pour essayer de jeter son petit dévolu

sur quelque produit entreposé à sa hauteur. Finalement, pour pouvoir faire

mes courses tranquillement, je revins vers la caisse et, m'adressant à une

vieille dame qui faisait la queue, je lui demandai si elle aurait l'amabilité

de bien vouloir me le garder pendant quelques instants. que je faisais quelques courses et elle 

eut l'air tout à fait ravie de se le voir confier.  S'il pleure, vous lui

donnez un biscuit, hein, lui dis-je en partant, et je lui tendis le paquet

de biscuits de mon fils.Oui, monsieur, dit-elle, et elle commença à jouer Elle prit le paquet de biscuits, le regarda., et étaient???  emballés dans des petits sachets en plastique individuels  

avec mon fils. Mais s'il ne pleure pas, pas de biscuit, hein, dis-jeen revenant. Pas

de pleurs, pas de biscuit, hein, nous sommes d'accord ? Oui, monsieur, dit-elle. , et elle commença à jouer avec mon fils.  

Merci, madame, dis-je, et je m'éloignai (je me méfiais).

Alors, il a pleuré ? dis-je en revenant. Non, non, pas du tout, dit-elle.

Oh, -- un tout petit peu, dit-elle en voyant mon regard sévère posé sur le

biscuit que mangeait mon fils. Ecoutez, madame, dis-je d'une voix blanche.

Elle me regardait, un peu mal à l'aise, se tourna vers mon fils pour lui

caresser la joue. Il vous ressemble, n'est-ce pas, dit-elle. Ecoutez, madame,

dis-je. Les yeux, les mêmes, dit-elle. Ecoutez, madame, dis-je. Quant à

mon fils,, lui,  il écoutait en souriant d'aise,lui lui, penché en arrière dans sa

poussette, et ses yeux allaient de moi à la dame. Avec son biscuit. Méfie-toi,

lui dis-je. Bon. J'expliquai calmement à la dame que ce n'était ni par

II. 113

bien droit sur son siège et regardaittout autour de lui  avec une intense

attention, petite figure de proue immobile à l'avant du convoi qui faisait

tomber son phoque sur le trottoir de temps à autre et me regardait le

ramasser avec un mélange d'indifférence foncière et de curiositéde circon-  

stance. Dans la supermarché, tandis que je m'avançais avec lui  entre les

rayons, faisant un premier repérage succinct de ce que j'allais acheter,

jele   voyais tendrele  bras dans le vide pour essayer de s'emparer de tout

ce qui passait à sa portée, et j'étais obligé de manoeuvrer sa poussette

avecrapidité et  adresse pour l'éloigner de justesse des marchandises qu'il

s'apprêtait à prendre dans les rayons. Un peu décontenancé, il était rabattu

en arrièreavec son phoque à chacune de mes accélérations   et mettait un

moment  avant de se redresser, ce qui ne l'empêchait pas, une fois remis

d'aplomb, de tendre le bras à nouveau pour essayer de jeter son petit dévolu

sur quelque produit entreposé à sa hauteur. Finalement, pour pouvoir faire

mes courses tranquillement, je revins vers la caisse et, m'adressant à une

vieille dame qui faisait la queue, je lui demandai si elle aurait l'amabilité

de bien vouloir me le garder pendant  que je faisais quelques courses et elle 

eut l'air tout à fait ravie de se le voir confier.  S'il pleure, vous lui

donnez un biscuit, hein, lui dis-je en partant, et je lui tendis le paquet

de biscuits de mon fils.Oui, monsieur, dit-elle, et elle commença à jouer  

avec mon fils. Mais s'il ne pleure pas, pas de biscuit, hein, dis-je. Pas

de pleurs, pas de biscuit, hein, nous sommes d'accord ? Oui, monsieur, dit-elle.   

Merci, madame, dis-je, et je m'éloignai (je me méfiais).

Alors, il a pleuré ? dis-je en revenant. Non, non, pas du tout, dit-elle.

Oh, -- un tout petit peu, dit-elle en voyant mon regard sévère posé sur le

biscuit que mangeait mon fils. Ecoutez, madame, dis-je d'une voix blanche.

Elle me regardait, un peu mal à l'aise, se tourna vers mon fils pour lui

caresser la joue. Il vous ressemble, n'est-ce pas, dit-elle. Ecoutez, madame,

dis-je. Les yeux, les mêmes, dit-elle. Ecoutez, madame, dis-je. Quant à

mon fils,  il écoutait en souriant d'aise,lui , penché en arrière dans sa

poussette, et ses yeux allaient de moi à la dame. Avec son biscuit. Méfie-toi,

lui dis-je. Bon. J'expliquai calmement à la dame que ce n'était ni par

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