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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00153
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II. 153

 <d1>Un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures[d1]ce matin-là, et

nous roulions lentement sur une route en lacets qui montait entre les

arbres. Mon fils se tenait à côté de moi,le visage???  sous la cagoule, qui était assis comme un grand

sur la banquette arrière, les jambes bien écartées sur le siège et les

deux pieds immobiles à la verticale que chaussaient de petites bottines

et cuir. Une de ses mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il serrait

son phoque en peluche contre sa poitrine. Sa têtine transparente remuait

faiblement dans sa bouche et il avait un air terriblement sérieux et

pensif. Le chauffeur, dont j'apercevais la nuque massive en face de moi,

conduisait sans dire un mot depuis le départ de l'hôtel, et je sentais

qu'il ne cessait de m'observeravec méfiance dans le rétroviseur derrière ses lunettes 

à verres teintées. J'avais eu son numéro de téléphone par le patron de

l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il me conduise

à Santagralo, le petit port voisin, où se trouvaient quelques commerces,

ainsi qu'un bureau de poste et une agence bancairegendarmerie. Le port n'était pas

très fréquenté en hiver mais une cinquantaine de bateaux de plaisance

mouillaient là en permanence et, outre quelques magasins spécialisé dans

les fournitures pour bateaux qui restaient ouverts toute l'année, il y

avait quelques bars et des le restaurants de poissons, unestation-service dans le village, un bureau de poste et une agence bancaire. 

et unegendarmerie.

II. 153

 Un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heuresce matin-là, et

nous roulions lentement sur une route en lacets qui montait entre les

arbres. Mon fils se tenait à côté de moi, qui était assis comme un grand

sur la banquette arrière, les jambes bien écartées sur le siège et les

deux pieds immobiles à la verticale que chaussaient de petites bottines

et cuir. Une de ses mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il serrait

son phoque en peluche contre sa poitrine. Sa têtine transparente remuait

faiblement dans sa bouche et il avait un air terriblement sérieux et

pensif. Le chauffeur, dont j'apercevais la nuque massive en face de moi,

conduisait sans dire un mot depuis le départ de l'hôtel, et je sentais

qu'il ne cessait de m'observer dans le rétroviseur derrière ses lunettes 

à verres teintées. J'avais eu son numéro de téléphone par le patron de

l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il me conduise

à Santagralo, le petit port voisin, où se trouvaient quelques commerces,

ainsi qu'un bureau de poste et une agence bancaire. Le port n'était pas

très fréquenté en hiver mais une cinquantaine de bateaux de plaisance

mouillaient là en permanence et, outre quelques magasins spécialisé dans

les fournitures pour bateaux qui restaient ouverts toute l'année, il y

avait quelques bars et des  restaurants de poissons, unestation-service  

et unegendarmerie.

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II. 153

 <d1>Un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures[d1]ce matin-là, et

nous roulions lentement sur une route en lacets qui montait entre les

arbres. Mon fils se tenait à côté de moi,le visage???  sous la cagoule, qui était assis comme un grand

sur la banquette arrière, les jambes bien écartées sur le siège et les

deux pieds immobiles à la verticale que chaussaient de petites bottines

et cuir. Une de ses mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il serrait

son phoque en peluche contre sa poitrine. Sa têtine transparente remuait

faiblement dans sa bouche et il avait un air terriblement sérieux et

pensif. Le chauffeur, dont j'apercevais la nuque massive en face de moi,

conduisait sans dire un mot depuis le départ de l'hôtel, et je sentais

qu'il ne cessait de m'observeravec méfiance dans le rétroviseur derrière ses lunettes 

à verres teintées. J'avais eu son numéro de téléphone par le patron de

l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il me conduise

à Santagralo, le petit port voisin, où se trouvaient quelques commerces,

ainsi qu'un bureau de poste et une agence bancairegendarmerie. Le port n'était pas

très fréquenté en hiver mais une cinquantaine de bateaux de plaisance

mouillaient là en permanence et, outre quelques magasins spécialisé dans

les fournitures pour bateaux qui restaient ouverts toute l'année, il y

avait quelques bars et des le restaurants de poissons, unestation-service dans le village, un bureau de poste et une agence bancaire. 

et unegendarmerie.

II. 153

 Un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heuresce matin-là, et

nous roulions lentement sur une route en lacets qui montait entre les

arbres. Mon fils se tenait à côté de moi, qui était assis comme un grand

sur la banquette arrière, les jambes bien écartées sur le siège et les

deux pieds immobiles à la verticale que chaussaient de petites bottines

et cuir. Une de ses mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il serrait

son phoque en peluche contre sa poitrine. Sa têtine transparente remuait

faiblement dans sa bouche et il avait un air terriblement sérieux et

pensif. Le chauffeur, dont j'apercevais la nuque massive en face de moi,

conduisait sans dire un mot depuis le départ de l'hôtel, et je sentais

qu'il ne cessait de m'observer dans le rétroviseur derrière ses lunettes 

à verres teintées. J'avais eu son numéro de téléphone par le patron de

l'hôtel et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il me conduise

à Santagralo, le petit port voisin, où se trouvaient quelques commerces,

ainsi qu'un bureau de poste et une agence bancaire. Le port n'était pas

très fréquenté en hiver mais une cinquantaine de bateaux de plaisance

mouillaient là en permanence et, outre quelques magasins spécialisé dans

les fournitures pour bateaux qui restaient ouverts toute l'année, il y

avait quelques bars et des  restaurants de poissons, unestation-service  

et unegendarmerie.

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