II. 152
Ce matin-là,un jeudi je crois, ou un vendredi peu importe, pour la un jeudi je crois,
différence qu'il y a, franchement, entre un jeudi et un vendredi,
je regardais par la fenêtre,. jJ'enjolive à peine. Le jour ne se levait
ni ne tombait, à mon grand désappointement. J'aime tant que le jour se
lève, en effet tant, ou tombe à la rigueur, pourvu qu'il y ait de l'action.Ah, l'action !
A la fenêtre du troisième étage de l'immeuble qui me faisait face, je
pouvais voir une dame en robe de chambre, qui peignait sur chevalet dans
son salon. Oh, ce n'était pas le carnaval de Rio,du point de vuede l'action,
maisc'était déjà quelque chose déjà, et j'étais aux premières loges en quelque sorte, à moins d'une dizaine
de mètres d'elle,et je suivaisnt l'évolution de son travailavec curio- l'air sérieux,
sité et intérêt debout à ma fenêtre les mains dans les poches. C'était
une dame rousse à lunettes d'une soixantaine d'années vêtue d'une ample
robe de chambre orientale, les cheveux relevés en chignon, et, sa palette
dans une main et ses pinceaux dans l'autre, il lui arrivait de se servir
d'un petit chiffon trempé de thérébentine pour effacer çà et là sur
la toile quelque détail de ses grandes compositions en rondes de fleurs
joyeuses apéttissantes et d'animaux graciles. Parfois, tandis qu'elle venait se délasser
à la fenêtre avec le petin verre de porto qu'elle s'accordait en fin
d'après-midi, pensive, les yeux à l'horizon, je lui adressais un petit
coucou à distance, mais elle faisait mine de ne pas me voir, les yeux
??? ??? fixés sur l'horizon, contenantles lèvres pincées l'agacement
que suscitait en elle ma présence continuelle sous ses yeux. De toutes
manières, ce n'était pas mon type de femmes. Moi, j'aime les grandes
blondes altières, avec un visage énigmatique et suicidaire.
II. 152
Ce matin-là,un jeudi je crois, ou un vendredi peu importe, pour la
différence qu'il y a, franchement, entre un jeudi et un vendredi,
je regardais par la fenêtre, j'enjolive à peine. Le jour ne se levait
ni ne tombait, à mon grand désappointement. J'aime tant que le jour se
lève en effet , ou tombe à la rigueur, pourvu qu'il y ait de l'action.
A la fenêtre du troisième étage de l'immeuble qui me faisait face, je
pouvais voir une dame en robe de chambre qui peignait sur chevalet dans
son salon. Oh, ce n'était pas le carnaval de Rio, point de vueaction,
mais j'étais aux premières loges en quelque sorte, à moins d'une dizaine
de mètres d'elle,et je suivais l'évolution de son travailavec curio-
sité et intérêt debout à ma fenêtre les mains dans les poches. C'était
une dame rousse à lunettes d'une soixantaine d'années vêtue d'une ample
robe de chambre orientale, les cheveux relevés en chignon, et, sa palette
dans une main et ses pinceaux dans l'autre, il lui arrivait de se servir
d'un petit chiffon trempé de thérébentine pour effacer çà et là sur
la toile quelque détail de ses grandes compositions en rondes de fleurs
joyeuses et d'animaux graciles. Parfois, tandis qu'elle venait se délasser
à la fenêtre avec le petin verre de porto qu'elle s'accordait en fin
d'après-midi, pensive, les yeux à l'horizon, je lui adressais un petit
coucou à distance, mais elle faisait mine de ne pas me voir, les yeux
fixés sur l'horizon, contenantles lèvres pincées l'agacement
que suscitait en elle ma présence continuelle sous ses yeux. De toutes
manières, ce n'était pas mon type de femmes. Moi, j'aime les grandes
blondes altières, avec un visage énigmatique et suicidaire.
II. 152
Ce matin-là,un jeudi je crois, ou un vendredi peu importe, pour la un jeudi je crois,
différence qu'il y a, franchement, entre un jeudi et un vendredi,
je regardais par la fenêtre,. jJ'enjolive à peine. Le jour ne se levait
ni ne tombait, à mon grand désappointement. J'aime tant que le jour se
lève, en effet tant, ou tombe à la rigueur, pourvu qu'il y ait de l'action.Ah, l'action !
A la fenêtre du troisième étage de l'immeuble qui me faisait face, je
pouvais voir une dame en robe de chambre, qui peignait sur chevalet dans
son salon. Oh, ce n'était pas le carnaval de Rio,du point de vuede l'action,
maisc'était déjà quelque chose déjà, et j'étais aux premières loges en quelque sorte, à moins d'une dizaine
de mètres d'elle,et je suivaisnt l'évolution de son travailavec curio- l'air sérieux,
sité et intérêt debout à ma fenêtre les mains dans les poches. C'était
une dame rousse à lunettes d'une soixantaine d'années vêtue d'une ample
robe de chambre orientale, les cheveux relevés en chignon, et, sa palette
dans une main et ses pinceaux dans l'autre, il lui arrivait de se servir
d'un petit chiffon trempé de thérébentine pour effacer çà et là sur
la toile quelque détail de ses grandes compositions en rondes de fleurs
joyeuses apéttissantes et d'animaux graciles. Parfois, tandis qu'elle venait se délasser
à la fenêtre avec le petin verre de porto qu'elle s'accordait en fin
d'après-midi, pensive, les yeux à l'horizon, je lui adressais un petit
coucou à distance, mais elle faisait mine de ne pas me voir, les yeux
??? ??? fixés sur l'horizon, contenantles lèvres pincées l'agacement
que suscitait en elle ma présence continuelle sous ses yeux. De toutes
manières, ce n'était pas mon type de femmes. Moi, j'aime les grandes
blondes altières, avec un visage énigmatique et suicidaire.
II. 152
Ce matin-là,un jeudi je crois, ou un vendredi peu importe, pour la
différence qu'il y a, franchement, entre un jeudi et un vendredi,
je regardais par la fenêtre, j'enjolive à peine. Le jour ne se levait
ni ne tombait, à mon grand désappointement. J'aime tant que le jour se
lève en effet , ou tombe à la rigueur, pourvu qu'il y ait de l'action.
A la fenêtre du troisième étage de l'immeuble qui me faisait face, je
pouvais voir une dame en robe de chambre qui peignait sur chevalet dans
son salon. Oh, ce n'était pas le carnaval de Rio, point de vueaction,
mais j'étais aux premières loges en quelque sorte, à moins d'une dizaine
de mètres d'elle,et je suivais l'évolution de son travailavec curio-
sité et intérêt debout à ma fenêtre les mains dans les poches. C'était
une dame rousse à lunettes d'une soixantaine d'années vêtue d'une ample
robe de chambre orientale, les cheveux relevés en chignon, et, sa palette
dans une main et ses pinceaux dans l'autre, il lui arrivait de se servir
d'un petit chiffon trempé de thérébentine pour effacer çà et là sur
la toile quelque détail de ses grandes compositions en rondes de fleurs
joyeuses et d'animaux graciles. Parfois, tandis qu'elle venait se délasser
à la fenêtre avec le petin verre de porto qu'elle s'accordait en fin
d'après-midi, pensive, les yeux à l'horizon, je lui adressais un petit
coucou à distance, mais elle faisait mine de ne pas me voir, les yeux
fixés sur l'horizon, contenantles lèvres pincées l'agacement
que suscitait en elle ma présence continuelle sous ses yeux. De toutes
manières, ce n'était pas mon type de femmes. Moi, j'aime les grandes
blondes altières, avec un visage énigmatique et suicidaire.