II. 155
vv
Ce matin-là, un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures, et
nous roulions depuis un moment déjà sur une route ensoleillée qui montait
entre les arbres. Mon fils se tenaitsagement à côté de moi sur la banquette
arrière, les jambes bien écartées sur le sigèe et les deux pieds immobiles
à la verticale que chaussaient de petites bottines en cuir. Une de ses
mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il serrait son phoque en peluche
contre sa poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche
et il avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur, dont
j'apercevais la nuque massive en face de moi, conduisait sans dire un mot
depuis le départ de l'hôtel, et je sentaisà d'imperceptibles mouvements
de sa tête qu'il ne cessait de m'observer dans le rétroviseur. Je m'étais
procuré son numéro de téléphone en consultant le vieil annuaire de l'hôtel
et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo,
le petit port voisin, où j'avais l'intention de retirer de l'argent et de
faire quelques courses.|Le port n'était pas très fréquenté en hiver mais
une cinquantaine de bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et
il y avait un petit bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant
de poisson et quelques magasins. , une??? et un restaurant de poissons. et outre quelques magasns spécialisés dans les fourniturespour de bateaux,
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Ce matin-là, un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures, et
nous roulions depuis un moment déjà sur une route ensoleillée qui montait
entre les arbres. Mon fils se tenaitsagement à côté de moi sur la banquette
arrière, les jambes bien écartées sur le sigèe et les deux pieds immobiles
à la verticale que chaussaient de petites bottines en cuir. Une de ses
mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il serrait son phoque en peluche
contre sa poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche
et il avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur, dont
j'apercevais la nuque massive en face de moi, conduisait sans dire un mot
depuis le départ de l'hôtel, et je sentaisà d'imperceptibles mouvements
de sa tête qu'il ne cessait de m'observer dans le rétroviseur. Je m'étais
procuré son numéro de téléphone en consultant le vieil annuaire de l'hôtel
et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo,
le petit port voisin, où j'avais l'intention de retirer de l'argent et de
faire quelques courses.Le port n'était pas très fréquenté en hiver mais
une cinquantaine de bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et
il y avait un petit bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant
de poisson et quelques magasins.
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Ce matin-là, un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures, et
nous roulions depuis un moment déjà sur une route ensoleillée qui montait
entre les arbres. Mon fils se tenaitsagement à côté de moi sur la banquette
arrière, les jambes bien écartées sur le sigèe et les deux pieds immobiles
à la verticale que chaussaient de petites bottines en cuir. Une de ses
mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il serrait son phoque en peluche
contre sa poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche
et il avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur, dont
j'apercevais la nuque massive en face de moi, conduisait sans dire un mot
depuis le départ de l'hôtel, et je sentaisà d'imperceptibles mouvements
de sa tête qu'il ne cessait de m'observer dans le rétroviseur. Je m'étais
procuré son numéro de téléphone en consultant le vieil annuaire de l'hôtel
et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo,
le petit port voisin, où j'avais l'intention de retirer de l'argent et de
faire quelques courses.|Le port n'était pas très fréquenté en hiver mais
une cinquantaine de bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et
il y avait un petit bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant
de poisson et quelques magasins. , une??? et un restaurant de poissons. et outre quelques magasns spécialisés dans les fourniturespour de bateaux,
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Ce matin-là, un taxi vint me chercher à l'hôtel vers dix heures, et
nous roulions depuis un moment déjà sur une route ensoleillée qui montait
entre les arbres. Mon fils se tenaitsagement à côté de moi sur la banquette
arrière, les jambes bien écartées sur le sigèe et les deux pieds immobiles
à la verticale que chaussaient de petites bottines en cuir. Une de ses
mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il serrait son phoque en peluche
contre sa poitrine. Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche
et il avait un air terriblement sérieux et pensif. Le chauffeur, dont
j'apercevais la nuque massive en face de moi, conduisait sans dire un mot
depuis le départ de l'hôtel, et je sentaisà d'imperceptibles mouvements
de sa tête qu'il ne cessait de m'observer dans le rétroviseur. Je m'étais
procuré son numéro de téléphone en consultant le vieil annuaire de l'hôtel
et je l'avais appelé en début de matinée pour qu'il me conduise à Santagralo,
le petit port voisin, où j'avais l'intention de retirer de l'argent et de
faire quelques courses.Le port n'était pas très fréquenté en hiver mais
une cinquantaine de bateaux de plaisance mouillaient là en permanence, et
il y avait un petit bureau de poste et une agence bancaire, un restaurant
de poisson et quelques magasins.