II. 173
Lorsque j'introduisis la clefs dans la serrure de la porte de ma chambre,
ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond du couloir
et montait à l'étage supérieur, j'entendis une porte qui se fermait et
j'étais en train de me dire que cela venait du rez-de-chaussée quand la
lumière s'éteignit au premier étage, plongeant le couloir dans le noir. Une
minuterie se mit en marche aussitôt, dont les pulsations résonnaient dans
l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement
ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie. Je finis d'ouvrir la porte,
et la première chose quej'aperçus je vis dans la pénombre, c'est ce fut c'est ce fut le lit de mon
filsqui reposait au dans le fond de la piècecontre le mur. La petite couverture
et le drap étaient tout sens dessus-dessous, et mon fils était presque collé
à la paroi du lit, les petits bras en bouclier autour de la poitrine, un
peu de sueur perlant sur son front à la naissance de ses cheuveux. Il avait
dû faire un petit cauchemarsans doute, et il dormait la bouche ouverte main-
tenant, avec ses grosses jours rondes et ses petits bras potelés. Mais quel
genre de cauchemars pouvait bien fare un aussi petit roupignoulet, me
demandais-je en le regardantaccroupi au pied du lit dormir, quellepouvait bien était pouvait
bien être être la nature de ses terreurs? , De quelle mauvaise conscience avait-il
à se défendre, et quelle forme, qQuel visage, pouvait bien revêtir revêtait ses
épouvantes ? J'eus envie de le prendre dans mes bras, mais je me contentai
de lui carresser les cheveux, et restai un instantaccroupi près de lui à le regarder
dormir avec attendrissement, (c'était vraiment un des types qui dormait le
plus que je connaisse, ) avant d [d1]Puis j'enlever mon manteau et d'ôter mes chaussures. , défis le premier bouton de ma chemise
J'allai fermer le volet, et, allumant la petite lampe de chevet sur la
table de nuit<d1>, je m'allongeai sur le lit et ouvris Le Monde, ma foi,
que je parcourus un instant en chaussettes, les pieds croisés sur la
couverture, avant d'éteindre la lumière.Il ne se passait pas grand chos
dans le monde, en réalité, toujours les mêmes bouleversements à l'est.
Je m'étais couché et je lisais Le Monde, ma foi, le dos appuyé sur l'oreiller
avait pu
II. 173
Lorsque j'introduisis la clefs dans la serrure de la porte de ma chambre,
ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond du couloir
et montait à l'étage supérieur, j'entendis une porte qui se fermait et
j'étais en train de me dire que cela venait du rez-de-chaussée quand la
lumière s'éteignit au premier étage, plongeant le couloir dans le noir. Une
minuterie se mit en marche aussitôt, dont les pulsations résonnaient dans
l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement
ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie. Je finis d'ouvrir la porte,
et la première chose quej'aperçus dans la pénombre, c'est le lit de mon
filsqui reposait au fond de la piècecontre le mur. La petite couverture
et le drap étaient tout sens dessus-dessous, et mon fils était presque collé
à la paroi du lit, les petits bras en bouclier autour de la poitrine, un
peu de sueur perlant sur son front à la naissance de ses cheuveux. Il avait
dû faire un petit cauchemarsans doute, et il dormait la bouche ouverte main-
tenant, avec ses grosses jours rondes et ses petits bras potelés. Mais quel
genre de cauchemars pouvait bien fare un aussi petit roupignoulet, me
demandais-je en le regardantaccroupi au pied du lit , quellepouvait bien
être la nature de ses terreurs? De quelle mauvaise conscience avait-il
à se défendre, et quelle forme, quel visage, pouvait bien revêtir ses
épouvantes ? J'eus envie de le prendre dans mes bras, mais je me contentai
de lui carresser les cheveux, et restai un instant près de lui à le regarder
dormir avec attendrissement, c'était vraiment un des types qui dormait le
plus que je connaisse, avant d Puis j'enlever mon manteau et d'ôter mes chaussures. , défis le premier bouton de ma chemise
J'allai fermer le volet, et, allumant la petite lampe de chevet sur la
table de nuit, je m'allongeai sur le lit et ouvris Le Monde, ma foi,
que je parcourus un instant en chaussettes, les pieds croisés sur la
couverture, avant d'éteindre la lumière.Il ne se passait pas grand chos
dans le monde, en réalité, toujours les mêmes bouleversements à l'est.
II. 173
Lorsque j'introduisis la clefs dans la serrure de la porte de ma chambre,
ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond du couloir
et montait à l'étage supérieur, j'entendis une porte qui se fermait et
j'étais en train de me dire que cela venait du rez-de-chaussée quand la
lumière s'éteignit au premier étage, plongeant le couloir dans le noir. Une
minuterie se mit en marche aussitôt, dont les pulsations résonnaient dans
l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement
ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie. Je finis d'ouvrir la porte,
et la première chose quej'aperçus je vis dans la pénombre, c'est ce fut c'est ce fut le lit de mon
filsqui reposait au dans le fond de la piècecontre le mur. La petite couverture
et le drap étaient tout sens dessus-dessous, et mon fils était presque collé
à la paroi du lit, les petits bras en bouclier autour de la poitrine, un
peu de sueur perlant sur son front à la naissance de ses cheuveux. Il avait
dû faire un petit cauchemarsans doute, et il dormait la bouche ouverte main-
tenant, avec ses grosses jours rondes et ses petits bras potelés. Mais quel
genre de cauchemars pouvait bien fare un aussi petit roupignoulet, me
demandais-je en le regardantaccroupi au pied du lit dormir, quellepouvait bien était pouvait
bien être être la nature de ses terreurs? , De quelle mauvaise conscience avait-il
à se défendre, et quelle forme, qQuel visage, pouvait bien revêtir revêtait ses
épouvantes ? J'eus envie de le prendre dans mes bras, mais je me contentai
de lui carresser les cheveux, et restai un instantaccroupi près de lui à le regarder
dormir avec attendrissement, (c'était vraiment un des types qui dormait le
plus que je connaisse, ) avant d [d1]Puis j'enlever mon manteau et d'ôter mes chaussures. , défis le premier bouton de ma chemise
J'allai fermer le volet, et, allumant la petite lampe de chevet sur la
table de nuit<d1>, je m'allongeai sur le lit et ouvris Le Monde, ma foi,
que je parcourus un instant en chaussettes, les pieds croisés sur la
couverture, avant d'éteindre la lumière.Il ne se passait pas grand chos
dans le monde, en réalité, toujours les mêmes bouleversements à l'est.
Je m'étais couché et je lisais Le Monde, ma foi, le dos appuyé sur l'oreiller
avait pu
II. 173
Lorsque j'introduisis la clefs dans la serrure de la porte de ma chambre,
ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond du couloir
et montait à l'étage supérieur, j'entendis une porte qui se fermait et
j'étais en train de me dire que cela venait du rez-de-chaussée quand la
lumière s'éteignit au premier étage, plongeant le couloir dans le noir. Une
minuterie se mit en marche aussitôt, dont les pulsations résonnaient dans
l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre bruit dans le couloir, seulement
ce bercement régulier de mécanisme d'horlogerie. Je finis d'ouvrir la porte,
et la première chose quej'aperçus dans la pénombre, c'est le lit de mon
filsqui reposait au fond de la piècecontre le mur. La petite couverture
et le drap étaient tout sens dessus-dessous, et mon fils était presque collé
à la paroi du lit, les petits bras en bouclier autour de la poitrine, un
peu de sueur perlant sur son front à la naissance de ses cheuveux. Il avait
dû faire un petit cauchemarsans doute, et il dormait la bouche ouverte main-
tenant, avec ses grosses jours rondes et ses petits bras potelés. Mais quel
genre de cauchemars pouvait bien fare un aussi petit roupignoulet, me
demandais-je en le regardantaccroupi au pied du lit , quellepouvait bien
être la nature de ses terreurs? De quelle mauvaise conscience avait-il
à se défendre, et quelle forme, quel visage, pouvait bien revêtir ses
épouvantes ? J'eus envie de le prendre dans mes bras, mais je me contentai
de lui carresser les cheveux, et restai un instant près de lui à le regarder
dormir avec attendrissement, c'était vraiment un des types qui dormait le
plus que je connaisse, avant d Puis j'enlever mon manteau et d'ôter mes chaussures. , défis le premier bouton de ma chemise
J'allai fermer le volet, et, allumant la petite lampe de chevet sur la
table de nuit, je m'allongeai sur le lit et ouvris Le Monde, ma foi,
que je parcourus un instant en chaussettes, les pieds croisés sur la
couverture, avant d'éteindre la lumière.Il ne se passait pas grand chos
dans le monde, en réalité, toujours les mêmes bouleversements à l'est.