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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00175
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  • Tapuscrit

II. 175

                                   et quelle forme, quel visage et dans quelle dimension,pouvaient bien revêtir ses épouvantes pouvaient bien prendre ses épouvantes 

 Lorsque j'introduisis la clef dans la serrure de la porte de ma chambre,

ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond du couloir

et montait à l'étage supérieur, j'entendis une porte qui se fermaitdans 

l'obscl, et j'étais en train de me dire que cela venait du rez-de-chaussée

quand la lumière s'éteignit au premier étage, plongeant le couloir dans

le noir. Une minuterie se mit en marche aussitôt, dont les pulsationsde 

métronome se mirent à battre résonnaient dans l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre

bruit dans lesilence couloir de l'hôtel, seulement ce bercementrégulier de mécanisme d'horlogerie. d'horlogerie qui résonnait 

dans le couloir. Je finis d'ouvrir la porte,et la première chose que je

vis,avant même d'allumer la lumière , c'estque mon le lit de mon filsdormait dans dans la pénombre 

son lit. J'eus envie de le prendre dans mes bras, mais j'hésitai quand

je le visdormir la bouche ouverte,et il avaitmaintenant,  la bouche ouverte maintenant,  ainsi endormiavec ses grosses joues rondes et

ses petits bras potelés, etmais je préférai le laisserdormir en paix. La petite

couverture et le drpap étaient tout sens-dessius dessous, et il étaitpresque 

collé à la paroi du lit, les petits bras en bouclier autour de la poitrine,

et un peu de sueur perlantsur son front à la naissance des ses ses cheveux. Il avait duû 

faire un petit cauchemar sans doute,mMais quel type de cauchemars

pouvait bien faire un aussi ^petit roupignoulet, me demandais-je, quelles

pouvaient bien êtrela nature de ses craintes et ses terreurs,si terrifiantes qui l'avaient épouvantées, Dimensions proportions. Dans quelles dimensions rêvait-il, et quelles proportionsprenaient pouvaient prendre son épouvante ? J'allai fermer le volet  de quelle mauvaise

consciencepouvaitavait-il se défendre ?Et je ne vis que vis ses mains qui 

avançaient lentement vers son cou, ses mains immenses, démesurées et 

démesurées. De quelle faute ?

Mais peut-être faisait-il comme moi des rêves abstraits et géométriques,obsesioinneles, ??? , les seuls dont je me souvenais. 

Moi  Pour le reste liuis  je ne me soiuvenais pour ainsi dire jamais de mes rêves. Une fois,

pourtant, comme deux plansmontés cuts qui se suivaient, un large et un serré, le large

devantla une  gareSaint-Lazarre  avec des crieurs de journauxdans le champ, qui ??? àla foule tue-tête, 

et le serré untrès gros plan de la manchettede France Soir du journal, sur cinq

colonnes, en capitales grasses,MORT : 1 -- BUNÑUEL : O. Je ne sais pas 

si (C'était fut pendant la coupe du monde de football, je ne sais plus, peut-être était-ce pendant ) C'était pour le moinslogique. étrange, mais 

                                                Pourquoi Buñuel ?  

II. 175

                                    

 Lorsque j'introduisis la clef dans la serrure de la porte de ma chambre,

ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond du couloir

et montait à l'étage supérieur, j'entendis une porte qui se fermaitdans 

l'obscl, et j'étais en train de me dire que cela venait du rez-de-chaussée

quand la lumière s'éteignit au premier étage, plongeant le couloir dans

le noir. Une minuterie se mit en marche aussitôt, dont les pulsationsde 

métronome se mirent à battre  dans l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre

bruit dans lesilence , seulement ce bercement d'horlogerie qui résonnait 

dans le couloir. Je finis d'ouvrir la porte,et la première chose que je

vis,avant même d'allumer la lumière , c'estque mon  filsdormait dans  

son lit. J'eus envie de le prendre dans mes bras, mais j'hésitai quand

je le visdormir la bouche ouverte,  avec ses grosses joues rondes et

ses petits bras potelés, et je préférai le laisseren paix. La petite

couverture et le drpap étaient tout sens-dessius dessous, et il était 

collé à la paroi du lit, les petits bras en bouclier autour de la poitrine,

et un peu de sueur perlant à la naissance de ses  cheveux. Il avait du 

faire un petit cauchemar sans doute,mais quel type de cauchemars

pouvait bien faire un aussi ^petit roupignoulet, me demandais-je, quelles

pouvaient bien être ses craintes et ses terreurs,  de quelle mauvaise

consciencepouvaitavait-il se défendre ?Et je ne vis que vis ses mains qui 

avançaient lentement vers son cou, ses mains immenses, démesurées et 

démesurées. De quelle faute ?

Mais peut-être faisait-il des rêves abstraits et géométriques,obsesioinneles,  

 liuis  je ne me soiuvenais pour ainsi dire jamais de mes rêves. Une fois,

pourtant, comme deux plansmontés cuts , un large et un serré, le large

devantla   gareSaint-Lazarre  avec des crieurs de journauxdans le champ,  

et le serré un gros plan de la manchettede France Soir , sur cinq

colonnes, en capitales grasses,MORT : 1 -- BUNUEL : O. Je ne sais pas 

si C'était  pendant la coupe du monde de football, je ne sais plus,    

                                                 

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II. 175

                                   et quelle forme, quel visage et dans quelle dimension,pouvaient bien revêtir ses épouvantes pouvaient bien prendre ses épouvantes 

 Lorsque j'introduisis la clef dans la serrure de la porte de ma chambre,

ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond du couloir

et montait à l'étage supérieur, j'entendis une porte qui se fermaitdans 

l'obscl, et j'étais en train de me dire que cela venait du rez-de-chaussée

quand la lumière s'éteignit au premier étage, plongeant le couloir dans

le noir. Une minuterie se mit en marche aussitôt, dont les pulsationsde 

métronome se mirent à battre résonnaient dans l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre

bruit dans lesilence couloir de l'hôtel, seulement ce bercementrégulier de mécanisme d'horlogerie. d'horlogerie qui résonnait 

dans le couloir. Je finis d'ouvrir la porte,et la première chose que je

vis,avant même d'allumer la lumière , c'estque mon le lit de mon filsdormait dans dans la pénombre 

son lit. J'eus envie de le prendre dans mes bras, mais j'hésitai quand

je le visdormir la bouche ouverte,et il avaitmaintenant,  la bouche ouverte maintenant,  ainsi endormiavec ses grosses joues rondes et

ses petits bras potelés, etmais je préférai le laisserdormir en paix. La petite

couverture et le drpap étaient tout sens-dessius dessous, et il étaitpresque 

collé à la paroi du lit, les petits bras en bouclier autour de la poitrine,

et un peu de sueur perlantsur son front à la naissance des ses ses cheveux. Il avait duû 

faire un petit cauchemar sans doute,mMais quel type de cauchemars

pouvait bien faire un aussi ^petit roupignoulet, me demandais-je, quelles

pouvaient bien êtrela nature de ses craintes et ses terreurs,si terrifiantes qui l'avaient épouvantées, Dimensions proportions. Dans quelles dimensions rêvait-il, et quelles proportionsprenaient pouvaient prendre son épouvante ? J'allai fermer le volet  de quelle mauvaise

consciencepouvaitavait-il se défendre ?Et je ne vis que vis ses mains qui 

avançaient lentement vers son cou, ses mains immenses, démesurées et 

démesurées. De quelle faute ?

Mais peut-être faisait-il comme moi des rêves abstraits et géométriques,obsesioinneles, ??? , les seuls dont je me souvenais. 

Moi  Pour le reste liuis  je ne me soiuvenais pour ainsi dire jamais de mes rêves. Une fois,

pourtant, comme deux plansmontés cuts qui se suivaient, un large et un serré, le large

devantla une  gareSaint-Lazarre  avec des crieurs de journauxdans le champ, qui ??? àla foule tue-tête, 

et le serré untrès gros plan de la manchettede France Soir du journal, sur cinq

colonnes, en capitales grasses,MORT : 1 -- BUNÑUEL : O. Je ne sais pas 

si (C'était fut pendant la coupe du monde de football, je ne sais plus, peut-être était-ce pendant ) C'était pour le moinslogique. étrange, mais 

                                                Pourquoi Buñuel ?  

II. 175

                                    

 Lorsque j'introduisis la clef dans la serrure de la porte de ma chambre,

ne quittant pas des yeux le petit escalier qui partait du fond du couloir

et montait à l'étage supérieur, j'entendis une porte qui se fermaitdans 

l'obscl, et j'étais en train de me dire que cela venait du rez-de-chaussée

quand la lumière s'éteignit au premier étage, plongeant le couloir dans

le noir. Une minuterie se mit en marche aussitôt, dont les pulsationsde 

métronome se mirent à battre  dans l'obscurité, et il n'y avait pas d'autre

bruit dans lesilence , seulement ce bercement d'horlogerie qui résonnait 

dans le couloir. Je finis d'ouvrir la porte,et la première chose que je

vis,avant même d'allumer la lumière , c'estque mon  filsdormait dans  

son lit. J'eus envie de le prendre dans mes bras, mais j'hésitai quand

je le visdormir la bouche ouverte,  avec ses grosses joues rondes et

ses petits bras potelés, et je préférai le laisseren paix. La petite

couverture et le drpap étaient tout sens-dessius dessous, et il était 

collé à la paroi du lit, les petits bras en bouclier autour de la poitrine,

et un peu de sueur perlant à la naissance de ses  cheveux. Il avait du 

faire un petit cauchemar sans doute,mais quel type de cauchemars

pouvait bien faire un aussi ^petit roupignoulet, me demandais-je, quelles

pouvaient bien être ses craintes et ses terreurs,  de quelle mauvaise

consciencepouvaitavait-il se défendre ?Et je ne vis que vis ses mains qui 

avançaient lentement vers son cou, ses mains immenses, démesurées et 

démesurées. De quelle faute ?

Mais peut-être faisait-il des rêves abstraits et géométriques,obsesioinneles,  

 liuis  je ne me soiuvenais pour ainsi dire jamais de mes rêves. Une fois,

pourtant, comme deux plansmontés cuts , un large et un serré, le large

devantla   gareSaint-Lazarre  avec des crieurs de journauxdans le champ,  

et le serré un gros plan de la manchettede France Soir , sur cinq

colonnes, en capitales grasses,MORT : 1 -- BUNUEL : O. Je ne sais pas 

si C'était  pendant la coupe du monde de football, je ne sais plus,    

                                                 

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