II. 194
tâcher de dinstinguer quelque chose dans le noir. Tout était très sombre
dans l'hôtel et j'apercevais la réception au fond du couloir qui était
toute baignée d'une lumière bleutée et comme flottante aux alentours de
l'aquarium. Puis, redescendant sur la route, je longeai la façade sur
quelques mètres et m'arrêtai devant le petit volet encastré dans le mur
derrière lequel se trouvait la chambre des patrons de l'hôtel. La lune
était presque entièrement voilée dans le ciel maintenant, et je frappai
contre le bois, doucement, une première fois, puis une deuxième, un peu
plus fort, et, ne recevant toujours pas de réponse, je finis par appeler.
Un long moment s'écoula encore, où je n'entendis toujours rien derrière
le volet, et, comme je m'apprêtais à frapper de nouveau, je vis le volet
s'entrouvrirdevant moi, très lentement, et la patron apparut dans l'entrebâillement
de la fenêtre, vêtu d'un maillot de corps et d'une veste de survêtement
bordeau toute froissée qui était ouverte sur sa poitrine. Je voyais sa
femme couchée dans le lit au fond de la pièce, et je ne sus que dire,
commençai à m'embrouilleremmêler dansdes mes explicationscontradictoires. Il me
regardait en silence, la main posée sur le bois de la fenêtre, et il avait
un air méfiant et presque menaçant, peu disposé visiblement à me tendre
la moindre perche. Votre fils a pleuré, dit-il. Je le regardais sans bouger.Il n'ajouta rien, demeura immobile à me dévisager dansle noir l'embrasure de la fenêtre l'embrasure de la fenêtre
Et maintenant, finis-je par dire à vois basse, il dort ? Il ne répondit pas
tout de suite, et je continuais de scruter son regard dans la pénombre. Je
ne sais pas, je ne suis pas monté, dit-il, je croyais qu'il y avait quelqu'un
dans la chambre.
J'étais debout sur le perron, etj'attendais derrière la vitre que le derrière la porte vitrée de l'entrée, et je voyais le patron qui s'avançait vers moi dans le couloir pour venir m'ouvrirla porte.
patron vienne m'ouvrir la porte principale. Au bout d'un moment, je le
vis s'avancer vers moi dans le couloir. Son pantalon de pyjama flottait
le long de ses cuisses et sa démarche était lente et voûtée, le pas lourd
? et les pieds nus dans des savates. Il n'avait pasfait de allumé la donné de allumé la lumière dans sa
? chambre, dont il avait laissé la porte entrouverte derrère lui, mais
avait alluméfaitdonner ??? donner jouer la veilleuse jaunâtre du couloir qui jetaitcomme unfilet halo de clarté
II. 194
tâcher de dinstinguer quelque chose dans le noir. Tout était très sombre
dans l'hôtel et j'apercevais la réception au fond du couloir qui était
toute baignée d'une lumière bleutée et comme flottante aux alentours de
l'aquarium. Puis, redescendant sur la route, je longeai la façade sur
quelques mètres et m'arrêtai devant le petit volet encastré dans le mur
derrière lequel se trouvait la chambre des patrons de l'hôtel. La lune
était presque entièrement voilée dans le ciel maintenant, et je frappai
contre le bois, doucement, une première fois, puis une deuxième, un peu
plus fort, et, ne recevant toujours pas de réponse, je finis par appeler.
Un long moment s'écoula encore, où je n'entendis toujours rien derrière
le volet, et, comme je m'apprêtais à frapper de nouveau, je vis le volet
s'entrouvrir, très lentement, et la patron apparut dans l'entrebâillement
de la fenêtre, vêtu d'un maillot de corps et d'une veste de survêtement
bordeau toute froissée qui était ouverte sur sa poitrine. Je voyais sa
femme couchée dans le lit au fond de la pièce, et je ne sus que dire,
commençai à m'embrouillerdansdes explicationscontradictoires. Il me
regardait en silence, la main posée sur le bois de la fenêtre, et il avait
un air méfiant et presque menaçant, peu disposé visiblement à me tendre
la moindre perche. Votre fils a pleuré, dit-il. Je le regardais sans bouger.
Et maintenant, finis-je par dire à vois basse, il dort ? Il ne répondit pas
tout de suite, et je continuais de scruter son regard dans la pénombre. Je
ne sais pas, je ne suis pas monté, dit-il, je croyais qu'il y avait quelqu'un
dans la chambre.
J'étais debout sur le perron, etj'attendais derrière la vitre que le
patron vienne m'ouvrir la porte principale. Au bout d'un moment, je le
vis s'avancer vers moi dans le couloir. Son pantalon de pyjama flottait
le long de ses cuisses et sa démarche était lente et voûtée, le pas lourd
et les pieds nus dans des savates. Il n'avait pasfait de lumière dans sa
chambre, dont il avait laissé la porte entrouverte derrère lui, mais
avait allumé la veilleuse jaunâtre du couloir qui jetait unfilet de clarté
II. 194
tâcher de dinstinguer quelque chose dans le noir. Tout était très sombre
dans l'hôtel et j'apercevais la réception au fond du couloir qui était
toute baignée d'une lumière bleutée et comme flottante aux alentours de
l'aquarium. Puis, redescendant sur la route, je longeai la façade sur
quelques mètres et m'arrêtai devant le petit volet encastré dans le mur
derrière lequel se trouvait la chambre des patrons de l'hôtel. La lune
était presque entièrement voilée dans le ciel maintenant, et je frappai
contre le bois, doucement, une première fois, puis une deuxième, un peu
plus fort, et, ne recevant toujours pas de réponse, je finis par appeler.
Un long moment s'écoula encore, où je n'entendis toujours rien derrière
le volet, et, comme je m'apprêtais à frapper de nouveau, je vis le volet
s'entrouvrirdevant moi, très lentement, et la patron apparut dans l'entrebâillement
de la fenêtre, vêtu d'un maillot de corps et d'une veste de survêtement
bordeau toute froissée qui était ouverte sur sa poitrine. Je voyais sa
femme couchée dans le lit au fond de la pièce, et je ne sus que dire,
commençai à m'embrouilleremmêler dansdes mes explicationscontradictoires. Il me
regardait en silence, la main posée sur le bois de la fenêtre, et il avait
un air méfiant et presque menaçant, peu disposé visiblement à me tendre
la moindre perche. Votre fils a pleuré, dit-il. Je le regardais sans bouger.Il n'ajouta rien, demeura immobile à me dévisager dansle noir l'embrasure de la fenêtre l'embrasure de la fenêtre
Et maintenant, finis-je par dire à vois basse, il dort ? Il ne répondit pas
tout de suite, et je continuais de scruter son regard dans la pénombre. Je
ne sais pas, je ne suis pas monté, dit-il, je croyais qu'il y avait quelqu'un
dans la chambre.
J'étais debout sur le perron, etj'attendais derrière la vitre que le derrière la porte vitrée de l'entrée, et je voyais le patron qui s'avançait vers moi dans le couloir pour venir m'ouvrirla porte.
patron vienne m'ouvrir la porte principale. Au bout d'un moment, je le
vis s'avancer vers moi dans le couloir. Son pantalon de pyjama flottait
le long de ses cuisses et sa démarche était lente et voûtée, le pas lourd
? et les pieds nus dans des savates. Il n'avait pasfait de allumé la donné de allumé la lumière dans sa
? chambre, dont il avait laissé la porte entrouverte derrère lui, mais
avait alluméfaitdonner ??? donner jouer la veilleuse jaunâtre du couloir qui jetaitcomme unfilet halo de clarté
II. 194
tâcher de dinstinguer quelque chose dans le noir. Tout était très sombre
dans l'hôtel et j'apercevais la réception au fond du couloir qui était
toute baignée d'une lumière bleutée et comme flottante aux alentours de
l'aquarium. Puis, redescendant sur la route, je longeai la façade sur
quelques mètres et m'arrêtai devant le petit volet encastré dans le mur
derrière lequel se trouvait la chambre des patrons de l'hôtel. La lune
était presque entièrement voilée dans le ciel maintenant, et je frappai
contre le bois, doucement, une première fois, puis une deuxième, un peu
plus fort, et, ne recevant toujours pas de réponse, je finis par appeler.
Un long moment s'écoula encore, où je n'entendis toujours rien derrière
le volet, et, comme je m'apprêtais à frapper de nouveau, je vis le volet
s'entrouvrir, très lentement, et la patron apparut dans l'entrebâillement
de la fenêtre, vêtu d'un maillot de corps et d'une veste de survêtement
bordeau toute froissée qui était ouverte sur sa poitrine. Je voyais sa
femme couchée dans le lit au fond de la pièce, et je ne sus que dire,
commençai à m'embrouillerdansdes explicationscontradictoires. Il me
regardait en silence, la main posée sur le bois de la fenêtre, et il avait
un air méfiant et presque menaçant, peu disposé visiblement à me tendre
la moindre perche. Votre fils a pleuré, dit-il. Je le regardais sans bouger.
Et maintenant, finis-je par dire à vois basse, il dort ? Il ne répondit pas
tout de suite, et je continuais de scruter son regard dans la pénombre. Je
ne sais pas, je ne suis pas monté, dit-il, je croyais qu'il y avait quelqu'un
dans la chambre.
J'étais debout sur le perron, etj'attendais derrière la vitre que le
patron vienne m'ouvrir la porte principale. Au bout d'un moment, je le
vis s'avancer vers moi dans le couloir. Son pantalon de pyjama flottait
le long de ses cuisses et sa démarche était lente et voûtée, le pas lourd
et les pieds nus dans des savates. Il n'avait pasfait de lumière dans sa
chambre, dont il avait laissé la porte entrouverte derrère lui, mais
avait allumé la veilleuse jaunâtre du couloir qui jetait unfilet de clarté