• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00210
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 210

 Je me dirigeai vesr le petit volet situéau rez-de-chaussée de la presque au pied 

façade qui donnaitde plain-pied  sur la route et devait correspondre à la chambre

des patrons de l'hôtel. La lune était presque entièrement voilée dans le

ciel, et je frappai[d1] doucement contre le bois<d1> une premièere fois, puis

une deuxième, un peu plus fort, et, ne recevant toujoursaucune pas de réponse,

j'appelai  je finis par appeler, je donnai trois coups secs contre le volet . Un long moment s'écoula

encore, où je n'entendais toujours riende l'autre côté , et, comme je

m'apprêtais à frapper de nouveau,car il fallait que je rentre maintenant, 

le volet s'entrouvrit, très lentement,  et le patron de l'hôtel apparut dans l'entrebâille-

ment de la fenêtre, vêtu pour ce que je pouvais en juger d'un maillot de

corps et d'une veste de survêtement bordeautoute frippée qui tombait le long

de sa poitrine.Je ne voyais pas l'intérieur de la chambre derrière lui, [d2]Je voyais sa femme couchée dans le lit au fond de la pièce, et 

qui disparaissait dans l'obscurité, et, sans rien dire,[d3] la main posée sur
le bois de la fenêtre,
il me regardait dans les yeux d'un air méfiant

et presque menaçant. <d2> Je ne sus que dire et m'embrouillai quelque peu,pour dans mes explications, j'avais l'impressionen parlant  de parler???  ??? ???   lorsque et  qu'il ne me comprenait pas. 

expliquanter sans conviction  que j'avais été prendre l'air et que j'avais trouvé la porte 

de l'hôtel fermée en revenant . Il me regardait sans rien dire, et<d3>me  se plaisait 

laissait parler  visiblementne cherchant visiblement pas à me tendre la moindre perche.  à me laisser  me débatttre dans mes explications. Votre

fils a pleuré, finit-il par dire. Je le regardais sansrien dire bouger.Il a 

pleuré, oui, ajouta-t-il, cinq minutes environ. Oui, il a pleuré  Une dizaine de minutes environ, ajouta-t-il.  Je continuais de la re-

regarder en silence. Et maintenant,(il dort)?, finis-je par dire à voix basse.

Il ne répondit pas tout de suite. Il ne répondit pas tout de suiteJe ne sais pas Il me dit qu'il ne savait pas , dit-ilfinit-il par dire,je n'ai qu'il n'avait   pas été voir,je il   croyaist qu'il y avait

quelqu'un dans la chambre.Je ne suis pas montévoir étais pas monté voir, dit-il 

                           Il se tut,et ne je continuais de le regarder et me regarda brusquement dans les yeux  

II. 210

 Je me dirigeai vesr le petit volet situéau rez-de-chaussée de la  

façade qui donnait  sur la route et devait correspondre à la chambre

des patrons de l'hôtel. La lune était presque entièrement voilée dans le

ciel, et je frappai doucement contre le bois une premièere fois, puis

une deuxième, un peu plus fort, et, ne recevant toujoursaucune  réponse,

 je donnai trois coups secs contre le volet . Un long moment s'écoula

encore, où je n'entendais toujours riende l'autre côté , et, comme je

m'apprêtais à frapper de nouveau,car il fallait que je rentre maintenant, 

le volet s'entrouvrit et le patron de l'hôtel apparut dans l'entrebâille-

ment de la fenêtre, vêtu pour ce que je pouvais en juger d'un maillot de

corps et d'une veste de survêtement bordeaufrippée qui tombait le long

de sa poitrine.Je ne voyais pas l'intérieur de la chambre derrière lui, Je voyais sa femme couchée dans le lit au fond de la pièce, et 

qui disparaissait dans l'obscurité, et, sans rien dire, la main posée sur le bois de la fenêtre, il me regardait dans les yeux d'un air méfiant

et presque menaçant. Je ne sus que dire et m'embrouillai quelque peu, 

expliquanter sans conviction  que j'avais été prendre l'air et que j'avais trouvé la porte 

de l'hôtel fermée en revenant . Il me regardait sans rien dire, etme 

laissait parler  visiblement   me débatttre dans mes explications. Votre

fils a pleuré, finit-il par dire. Je le regardais sansrien dire .Il a 

pleuré, oui, ajouta-t-il, cinq minutes environ.   Je continuais de la re-

regarder en silence. Et maintenant,il dort, finis-je par dire à voix basse.

Je ne sais pas , dit-il,je n'ai    pas été voir,je   croyais qu'il y avait

quelqu'un dans la chambre. 

                            

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 210

 Je me dirigeai vesr le petit volet situéau rez-de-chaussée de la presque au pied 

façade qui donnaitde plain-pied  sur la route et devait correspondre à la chambre

des patrons de l'hôtel. La lune était presque entièrement voilée dans le

ciel, et je frappai[d1] doucement contre le bois<d1> une premièere fois, puis

une deuxième, un peu plus fort, et, ne recevant toujoursaucune pas de réponse,

j'appelai  je finis par appeler, je donnai trois coups secs contre le volet . Un long moment s'écoula

encore, où je n'entendais toujours riende l'autre côté , et, comme je

m'apprêtais à frapper de nouveau,car il fallait que je rentre maintenant, 

le volet s'entrouvrit, très lentement,  et le patron de l'hôtel apparut dans l'entrebâille-

ment de la fenêtre, vêtu pour ce que je pouvais en juger d'un maillot de

corps et d'une veste de survêtement bordeautoute frippée qui tombait le long

de sa poitrine.Je ne voyais pas l'intérieur de la chambre derrière lui, [d2]Je voyais sa femme couchée dans le lit au fond de la pièce, et 

qui disparaissait dans l'obscurité, et, sans rien dire,[d3] la main posée sur
le bois de la fenêtre,
il me regardait dans les yeux d'un air méfiant

et presque menaçant. <d2> Je ne sus que dire et m'embrouillai quelque peu,pour dans mes explications, j'avais l'impressionen parlant  de parler???  ??? ???   lorsque et  qu'il ne me comprenait pas. 

expliquanter sans conviction  que j'avais été prendre l'air et que j'avais trouvé la porte 

de l'hôtel fermée en revenant . Il me regardait sans rien dire, et<d3>me  se plaisait 

laissait parler  visiblementne cherchant visiblement pas à me tendre la moindre perche.  à me laisser  me débatttre dans mes explications. Votre

fils a pleuré, finit-il par dire. Je le regardais sansrien dire bouger.Il a 

pleuré, oui, ajouta-t-il, cinq minutes environ. Oui, il a pleuré  Une dizaine de minutes environ, ajouta-t-il.  Je continuais de la re-

regarder en silence. Et maintenant,(il dort)?, finis-je par dire à voix basse.

Il ne répondit pas tout de suite. Il ne répondit pas tout de suiteJe ne sais pas Il me dit qu'il ne savait pas , dit-ilfinit-il par dire,je n'ai qu'il n'avait   pas été voir,je il   croyaist qu'il y avait

quelqu'un dans la chambre.Je ne suis pas montévoir étais pas monté voir, dit-il 

                           Il se tut,et ne je continuais de le regarder et me regarda brusquement dans les yeux  

II. 210

 Je me dirigeai vesr le petit volet situéau rez-de-chaussée de la  

façade qui donnait  sur la route et devait correspondre à la chambre

des patrons de l'hôtel. La lune était presque entièrement voilée dans le

ciel, et je frappai doucement contre le bois une premièere fois, puis

une deuxième, un peu plus fort, et, ne recevant toujoursaucune  réponse,

 je donnai trois coups secs contre le volet . Un long moment s'écoula

encore, où je n'entendais toujours riende l'autre côté , et, comme je

m'apprêtais à frapper de nouveau,car il fallait que je rentre maintenant, 

le volet s'entrouvrit et le patron de l'hôtel apparut dans l'entrebâille-

ment de la fenêtre, vêtu pour ce que je pouvais en juger d'un maillot de

corps et d'une veste de survêtement bordeaufrippée qui tombait le long

de sa poitrine.Je ne voyais pas l'intérieur de la chambre derrière lui, Je voyais sa femme couchée dans le lit au fond de la pièce, et 

qui disparaissait dans l'obscurité, et, sans rien dire, la main posée sur le bois de la fenêtre, il me regardait dans les yeux d'un air méfiant

et presque menaçant. Je ne sus que dire et m'embrouillai quelque peu, 

expliquanter sans conviction  que j'avais été prendre l'air et que j'avais trouvé la porte 

de l'hôtel fermée en revenant . Il me regardait sans rien dire, etme 

laissait parler  visiblement   me débatttre dans mes explications. Votre

fils a pleuré, finit-il par dire. Je le regardais sansrien dire .Il a 

pleuré, oui, ajouta-t-il, cinq minutes environ.   Je continuais de la re-

regarder en silence. Et maintenant,il dort, finis-je par dire à voix basse.

Je ne sais pas , dit-il,je n'ai    pas été voir,je   croyais qu'il y avait

quelqu'un dans la chambre. 

                            

Mentions légales - Crédits - Code source