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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00211
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  • Tapuscrit

II. 211

 Mais se pouvait-il vraiment que Biaggi se fût trouvé à l'hôtel depuis

mon arrivée et que je n'eusse jamais remarqué sa présence ? Dans quelle

chambre se serait-il trouvé maintenant ? La façade était parfaitement

silencieuse devant moi, dont les murs plâtreuxet comme mangé d'efflorescences grisâtres qui donnaient du relief à la pierre  s'élevaient dans l'obscurité.

Il y avait Un voletencastré dans le mur du rez-de-chaussée qui  donnait sur la route

à quelques mètres de moi au rez-de-chaussée , | qui et devait correspondre à la chambre des patrons

de l'hôtel| , puis| il y avait|  une rangée de quatre volets identiques au pre-

mier étage, dont seul celui de ma chambre était ouvert, et deux volets

encore au deuxième étage, deux volets beaucoup plus petits et de forme

carrée, qui ne semblaient pas correspondre à des chambres, mais à un grenier

plutôt, une sorte de mansarde nichée sous les toits. Et je me souvins alors

que la nuit dernière, quand j'étais remùonté dans ma chambre après le dîner,

j'avais remarqué la présence d'un petit escalier tout au fond du couloir

qui m'avait fait epenser qu'il y avait peut-être une mansarde à l'étage,

car je n'avais été intrigué par un bruit qui venait de là-haut, un bruit

monotone et régulier qui résonnait dansle couloir l'hôtel ce soir-là -- comme un

bruit de machine à écrire.

 J'avais monté les quelques marches du perron, et je me tenais devant 

la porte prncipale de l'hôtel, les mains autour des yeux pour tâcher 

de distinguer quelque chose dans le noir. J'apercevais la répcetion 

déserte au fond du couloir, et des reflets bleutés qui devaient provenir 

de l'aquarium.Je[d1]et frappaià la porte contre le bois, doucement, une preière fois, pluis
un peu plus fort, mais je n'eus aucune réponsen'ayant toujours aucune réponse
. Je
  redescendis les march

et Je me dirigeai vers le volet qui donnait sur la route,<d1> je donnai trois

petits coups???   secs sur lebois volet. Un long moment s'écoulaencore  où je n'entendis

rien de l'autre côté, puis, alors que je m'apprêtais à frapperà de  nouveai,car il fallait que je rentre maintenant 

le volet s'entrouvrit et le patron de l'hôtel apparut dans l'entrebâillementde la fenêtre,

vêtu pour ce que j'en pouvais juger d'un maillot de corps et d'une veste

de survêtement bordeauun peu  frippéeet fatiguée qui tombait le long de sa poitrine . Je ne voyais pas la

chambre derrière lui, qu disparaissait dans l'obscurité, et, sans rien dire, la main posée sur le bois de la fenêtre  il me regardaitdans les yeux 

d'un airmenaçant   méfiant et presque menaçant.

II. 211

 Mais se pouvait-il vraiment que Biaggi se fût trouvé à l'hôtel depuis

mon arrivée et que je n'eusse jamais remarqué sa présence ? Dans quelle

chambre se serait-il trouvé maintenant ? La façade était parfaitement

silencieuse devant moi, dont les murs plâtreux  s'élevaient dans l'obscurité.

 Un voletencastré dans le mur du rez-de-chaussée   donnait sur la route

à quelques mètres de moi  ,  qui  devait correspondre à la chambre des patrons

de l'hôtel , puis il y avait  une rangée de quatre volets identiques au pre-

mier étage, dont seul celui de ma chambre était ouvert, et deux volets

encore au deuxième étage, deux volets beaucoup plus petits et de forme

carrée, qui ne semblaient pas correspondre à des chambres, mais à un grenier

plutôt, une sorte de mansarde nichée sous les toits. Et je me souvins alors

que la nuit dernière, quand j'étais remùonté dans ma chambre après le dîner,

j'avais remarqué la présence d'un petit escalier tout au fond du couloir

qui m'avait fait epenser qu'il y avait peut-être une mansarde à l'étage,

car je n'avais été intrigué par un bruit qui venait de là-haut, un bruit

monotone et régulier qui résonnait dans l'hôtel ce soir-là -- comme un

bruit de machine à écrire.

 J'avais monté les quelques marches du perron, et je me tenais devant 

la porte prncipale de l'hôtel, les mains autour des yeux pour tâcher 

de distinguer quelque chose dans le noir. J'apercevais la répcetion 

déserte au fond du couloir, et des reflets bleutés qui devaient provenir 

de l'aquarium.Jeet frappaià la porte contre le bois, doucement, une preière fois, pluisun peu plus fort, mais je n'eus aucune réponsen'ayant toujours aucune réponse. Je  redescendis les march

et  me dirigeai vers le volet qui donnait sur la route, donnai trois

petits coups   secs sur lebois . Un long moment s'écoula  où je n'entendis

rien de l'autre côté, puis, alors que je m'apprêtais à frapperà   nouveai, 

le volet s'entrouvrit et le patron de l'hôtel apparut dans l'entrebâillement,

vêtu pour ce que j'en pouvais juger d'un maillot de corps et d'une veste

de survêtement bordeauun peu  frippéeet fatiguée  . Je ne voyais pas la

chambre derrière lui, qu disparaissait dans l'obscurité, et  il me regardait 

d'un airmenaçant   méfiant et presque menaçant.

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II. 211

 Mais se pouvait-il vraiment que Biaggi se fût trouvé à l'hôtel depuis

mon arrivée et que je n'eusse jamais remarqué sa présence ? Dans quelle

chambre se serait-il trouvé maintenant ? La façade était parfaitement

silencieuse devant moi, dont les murs plâtreuxet comme mangé d'efflorescences grisâtres qui donnaient du relief à la pierre  s'élevaient dans l'obscurité.

Il y avait Un voletencastré dans le mur du rez-de-chaussée qui  donnait sur la route

à quelques mètres de moi au rez-de-chaussée , | qui et devait correspondre à la chambre des patrons

de l'hôtel| , puis| il y avait|  une rangée de quatre volets identiques au pre-

mier étage, dont seul celui de ma chambre était ouvert, et deux volets

encore au deuxième étage, deux volets beaucoup plus petits et de forme

carrée, qui ne semblaient pas correspondre à des chambres, mais à un grenier

plutôt, une sorte de mansarde nichée sous les toits. Et je me souvins alors

que la nuit dernière, quand j'étais remùonté dans ma chambre après le dîner,

j'avais remarqué la présence d'un petit escalier tout au fond du couloir

qui m'avait fait epenser qu'il y avait peut-être une mansarde à l'étage,

car je n'avais été intrigué par un bruit qui venait de là-haut, un bruit

monotone et régulier qui résonnait dansle couloir l'hôtel ce soir-là -- comme un

bruit de machine à écrire.

 J'avais monté les quelques marches du perron, et je me tenais devant 

la porte prncipale de l'hôtel, les mains autour des yeux pour tâcher 

de distinguer quelque chose dans le noir. J'apercevais la répcetion 

déserte au fond du couloir, et des reflets bleutés qui devaient provenir 

de l'aquarium.Je[d1]et frappaià la porte contre le bois, doucement, une preière fois, pluis
un peu plus fort, mais je n'eus aucune réponsen'ayant toujours aucune réponse
. Je
  redescendis les march

et Je me dirigeai vers le volet qui donnait sur la route,<d1> je donnai trois

petits coups???   secs sur lebois volet. Un long moment s'écoulaencore  où je n'entendis

rien de l'autre côté, puis, alors que je m'apprêtais à frapperà de  nouveai,car il fallait que je rentre maintenant 

le volet s'entrouvrit et le patron de l'hôtel apparut dans l'entrebâillementde la fenêtre,

vêtu pour ce que j'en pouvais juger d'un maillot de corps et d'une veste

de survêtement bordeauun peu  frippéeet fatiguée qui tombait le long de sa poitrine . Je ne voyais pas la

chambre derrière lui, qu disparaissait dans l'obscurité, et, sans rien dire, la main posée sur le bois de la fenêtre  il me regardaitdans les yeux 

d'un airmenaçant   méfiant et presque menaçant.

II. 211

 Mais se pouvait-il vraiment que Biaggi se fût trouvé à l'hôtel depuis

mon arrivée et que je n'eusse jamais remarqué sa présence ? Dans quelle

chambre se serait-il trouvé maintenant ? La façade était parfaitement

silencieuse devant moi, dont les murs plâtreux  s'élevaient dans l'obscurité.

 Un voletencastré dans le mur du rez-de-chaussée   donnait sur la route

à quelques mètres de moi  ,  qui  devait correspondre à la chambre des patrons

de l'hôtel , puis il y avait  une rangée de quatre volets identiques au pre-

mier étage, dont seul celui de ma chambre était ouvert, et deux volets

encore au deuxième étage, deux volets beaucoup plus petits et de forme

carrée, qui ne semblaient pas correspondre à des chambres, mais à un grenier

plutôt, une sorte de mansarde nichée sous les toits. Et je me souvins alors

que la nuit dernière, quand j'étais remùonté dans ma chambre après le dîner,

j'avais remarqué la présence d'un petit escalier tout au fond du couloir

qui m'avait fait epenser qu'il y avait peut-être une mansarde à l'étage,

car je n'avais été intrigué par un bruit qui venait de là-haut, un bruit

monotone et régulier qui résonnait dans l'hôtel ce soir-là -- comme un

bruit de machine à écrire.

 J'avais monté les quelques marches du perron, et je me tenais devant 

la porte prncipale de l'hôtel, les mains autour des yeux pour tâcher 

de distinguer quelque chose dans le noir. J'apercevais la répcetion 

déserte au fond du couloir, et des reflets bleutés qui devaient provenir 

de l'aquarium.Jeet frappaià la porte contre le bois, doucement, une preière fois, pluisun peu plus fort, mais je n'eus aucune réponsen'ayant toujours aucune réponse. Je  redescendis les march

et  me dirigeai vers le volet qui donnait sur la route, donnai trois

petits coups   secs sur lebois . Un long moment s'écoula  où je n'entendis

rien de l'autre côté, puis, alors que je m'apprêtais à frapperà   nouveai, 

le volet s'entrouvrit et le patron de l'hôtel apparut dans l'entrebâillement,

vêtu pour ce que j'en pouvais juger d'un maillot de corps et d'une veste

de survêtement bordeauun peu  frippéeet fatiguée  . Je ne voyais pas la

chambre derrière lui, qu disparaissait dans l'obscurité, et  il me regardait 

d'un airmenaçant   méfiant et presque menaçant.

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