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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00218
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  • Tapuscrit

II. 218

La façade

J'avais quitté la maison aussitôt, et  

 La façade de l'hôtel se dressait devant moi dans l'obscurité,avec une

façade en son  mauvais crépi blanc,  dont les aspérités donnaient un aspect

grossier et rugueuxplâtreux  à la pierre. Sur le toit, à côté de la grande antenne

de télévision dirigée vers le pylone émetteur situé de l'autre côté de

la montagne, se dressait l'enseigne lumineuse de l'hôtel composée de

lettres de néons éteintes qu'un réseau de fines tiges métalliques main-

tenait à la verticale dans la nuit. Tous les volets étaient fermés le

long de la façade, à l'exception de celui d'une chambre au premier étage,

que le vent faisait battre doucement contre le mur. Se pouvait-il que ce

fût celui de ma chambre ? Mais ne l'avais-je pas fermé avant de partir ?

Le vent soufflait en rafale, et j'eus très froid soudain, comme si tout

le froidaccumulé  de la nuitqui s'était accumulé depuis près de deux heures 

s'était avait brusquement[d1] pénétréengouffré en moi enune fois un instant ,et j'eus envie de regagner -- et j'eus envie de regagner ma chambre tout de suite, voulu être tout de suite dans ma chambre. maintenant, tout de suite, envie d'être dans ma chambre tout de suite. rentrer  

ma chambre<d1>tout de suitedans ma chambre,-- car j'étais certain d'avoir fermé le volet avant

de partir.

II. 218

La façade

 

 La façade de l'hôtel se dressait devant moi dans l'obscurité, une

façade en   mauvais crépi blanc,  dont les aspérités donnaient un aspect

grossier et rugueux  à la pierre. Sur le toit, à côté de la grande antenne

de télévision dirigée vers le pylone émetteur situé de l'autre côté de

la montagne, se dressait l'enseigne lumineuse de l'hôtel composée de

lettres de néons éteintes qu'un réseau de fines tiges métalliques main-

tenait à la verticale dans la nuit. Tous les volets étaient fermés le

long de la façade, à l'exception de celui d'une chambre au premier étage,

que le vent faisait battre doucement contre le mur. Se pouvait-il que ce

fût celui de ma chambre ? Mais ne l'avais-je pas fermé avant de partir ?

Le vent soufflait en rafale, et j'eus très froid soudain, comme si tout

le froid  de la nuitqui s'était accumulé depuis près de deux heures 

 avait brusquement pénétréengouffré en moi enune fois un instant ,et j'eus envie de regagner     

ma chambretout de suite, car j'étais certain d'avoir fermé le volet avant

de partir.

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II. 218

La façade

J'avais quitté la maison aussitôt, et  

 La façade de l'hôtel se dressait devant moi dans l'obscurité,avec une

façade en son  mauvais crépi blanc,  dont les aspérités donnaient un aspect

grossier et rugueuxplâtreux  à la pierre. Sur le toit, à côté de la grande antenne

de télévision dirigée vers le pylone émetteur situé de l'autre côté de

la montagne, se dressait l'enseigne lumineuse de l'hôtel composée de

lettres de néons éteintes qu'un réseau de fines tiges métalliques main-

tenait à la verticale dans la nuit. Tous les volets étaient fermés le

long de la façade, à l'exception de celui d'une chambre au premier étage,

que le vent faisait battre doucement contre le mur. Se pouvait-il que ce

fût celui de ma chambre ? Mais ne l'avais-je pas fermé avant de partir ?

Le vent soufflait en rafale, et j'eus très froid soudain, comme si tout

le froidaccumulé  de la nuitqui s'était accumulé depuis près de deux heures 

s'était avait brusquement[d1] pénétréengouffré en moi enune fois un instant ,et j'eus envie de regagner -- et j'eus envie de regagner ma chambre tout de suite, voulu être tout de suite dans ma chambre. maintenant, tout de suite, envie d'être dans ma chambre tout de suite. rentrer  

ma chambre<d1>tout de suitedans ma chambre,-- car j'étais certain d'avoir fermé le volet avant

de partir.

II. 218

La façade

 

 La façade de l'hôtel se dressait devant moi dans l'obscurité, une

façade en   mauvais crépi blanc,  dont les aspérités donnaient un aspect

grossier et rugueux  à la pierre. Sur le toit, à côté de la grande antenne

de télévision dirigée vers le pylone émetteur situé de l'autre côté de

la montagne, se dressait l'enseigne lumineuse de l'hôtel composée de

lettres de néons éteintes qu'un réseau de fines tiges métalliques main-

tenait à la verticale dans la nuit. Tous les volets étaient fermés le

long de la façade, à l'exception de celui d'une chambre au premier étage,

que le vent faisait battre doucement contre le mur. Se pouvait-il que ce

fût celui de ma chambre ? Mais ne l'avais-je pas fermé avant de partir ?

Le vent soufflait en rafale, et j'eus très froid soudain, comme si tout

le froid  de la nuitqui s'était accumulé depuis près de deux heures 

 avait brusquement pénétréengouffré en moi enune fois un instant ,et j'eus envie de regagner     

ma chambretout de suite, car j'étais certain d'avoir fermé le volet avant

de partir.

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