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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00242
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 242

la tête pour voir ce qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou

d'autres chambres, mais tout était éteint et je n'insistai pas, continuant

cependant à entendre ce bruit mécanique et régulier qui résonnait étrangement

dans l'obscurité du couloir.

 J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants

de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre, qui s'étendait devant moi

dans la nuit, avec quelques longs nuages noirs qui glissaient lentement

dans le halo de la lune. Rien ne bougeait autour de moi, et je voyais la

route qui sinuaitau loin  jusqu'à la sortie du village, silencieuse et déserte. Le

port n'était pas visible de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la

mer  tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait alentour

et m'apportait comme un apaisement des sens et de l'esprit tandis que je

respriais l'air frais de la nuità la fenêtre  à la fenêtre, pur et chargé d'embruns 

et de senteurs nocturnes, en buvant de temps à autre une gorgée de vin blanc.

Mon fils dormait derrière moi dans la pénombre, et la faible lumière de la

lune qui entrait dans la pièce éclairait son visage endormiderrière la dans 

fine paroi transparente de moustiquaire de son lit de voyage. Il dormait la bouche ouverte,

immobile, le souffle régulier, son phoque en peluche serré contre sa poitrine

et sa sandale en plastique posée au fond du lit,qui paraissait  presque aussi grosse que

luidans le noir. Je rabattis doucement le volet, finalement, et allai m'étendre sur le

lit, demeurant un instant les yeux ouverts dansle noir l'obscurité. 

II. 242

la tête pour voir ce qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou

d'autres chambres, mais tout était éteint et je n'insistai pas, continuant

cependant à entendre ce bruit mécanique et régulier qui résonnait étrangement

dans l'obscurité du couloir.

 J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants

de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre, qui s'étendait devant moi

dans la nuit, avec quelques longs nuages noirs qui glissaient lentement

dans le halo de la lune. Rien ne bougeait autour de moi, et je voyais la

route qui sinuait  jusqu'à la sortie du village, silencieuse et déserte. Le

port n'était pas visible de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la

mer  tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait alentour

et m'apportait comme un apaisement des sens et de l'esprit tandis que je

respriais l'air frais de la nuit  à la fenêtre, pur et chargé d'embruns 

et de senteurs nocturnes, en buvant de temps à autre une gorgée de vin blanc.

Mon fils dormait derrière moi dans la pénombre, et la faible lumière de la

lune qui entrait dans la pièce éclairait son visage endormiderrière la  

fine paroi transparente de moustiquaire de son lit de voyage. Il dormait la bouche ouverte,

immobile, le souffle régulier, son phoque en peluche serré contre sa poitrine

et sa sandale en plastique posée au fond du lit,  presque aussi grosse que

lui. Je rabattis doucement le volet, finalement, et allai m'étendre sur le

lit, demeurant un instant les yeux ouverts dansle noir . 

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II. 242

la tête pour voir ce qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou

d'autres chambres, mais tout était éteint et je n'insistai pas, continuant

cependant à entendre ce bruit mécanique et régulier qui résonnait étrangement

dans l'obscurité du couloir.

 J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants

de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre, qui s'étendait devant moi

dans la nuit, avec quelques longs nuages noirs qui glissaient lentement

dans le halo de la lune. Rien ne bougeait autour de moi, et je voyais la

route qui sinuaitau loin  jusqu'à la sortie du village, silencieuse et déserte. Le

port n'était pas visible de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la

mer  tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait alentour

et m'apportait comme un apaisement des sens et de l'esprit tandis que je

respriais l'air frais de la nuità la fenêtre  à la fenêtre, pur et chargé d'embruns 

et de senteurs nocturnes, en buvant de temps à autre une gorgée de vin blanc.

Mon fils dormait derrière moi dans la pénombre, et la faible lumière de la

lune qui entrait dans la pièce éclairait son visage endormiderrière la dans 

fine paroi transparente de moustiquaire de son lit de voyage. Il dormait la bouche ouverte,

immobile, le souffle régulier, son phoque en peluche serré contre sa poitrine

et sa sandale en plastique posée au fond du lit,qui paraissait  presque aussi grosse que

luidans le noir. Je rabattis doucement le volet, finalement, et allai m'étendre sur le

lit, demeurant un instant les yeux ouverts dansle noir l'obscurité. 

II. 242

la tête pour voir ce qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou

d'autres chambres, mais tout était éteint et je n'insistai pas, continuant

cependant à entendre ce bruit mécanique et régulier qui résonnait étrangement

dans l'obscurité du couloir.

 J'avais regagné ma chambre et j'avais ouvert en grand les deux battants

de la fenêtre. Le ciel était immense et sombre, qui s'étendait devant moi

dans la nuit, avec quelques longs nuages noirs qui glissaient lentement

dans le halo de la lune. Rien ne bougeait autour de moi, et je voyais la

route qui sinuait  jusqu'à la sortie du village, silencieuse et déserte. Le

port n'était pas visible de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la

mer  tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait alentour

et m'apportait comme un apaisement des sens et de l'esprit tandis que je

respriais l'air frais de la nuit  à la fenêtre, pur et chargé d'embruns 

et de senteurs nocturnes, en buvant de temps à autre une gorgée de vin blanc.

Mon fils dormait derrière moi dans la pénombre, et la faible lumière de la

lune qui entrait dans la pièce éclairait son visage endormiderrière la  

fine paroi transparente de moustiquaire de son lit de voyage. Il dormait la bouche ouverte,

immobile, le souffle régulier, son phoque en peluche serré contre sa poitrine

et sa sandale en plastique posée au fond du lit,  presque aussi grosse que

lui. Je rabattis doucement le volet, finalement, et allai m'étendre sur le

lit, demeurant un instant les yeux ouverts dansle noir . 

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