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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00258
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  • Tapuscrit

II. 258

je ne la quittais pratiquement pas des yeux, et j'éprouvais le sentiment

d'être idéalement présent à ses côtés. D'une certaine manière, cela ne

m'aurait pas gêné qu'elle m'êût aperçue et qu'elle fût venue me rejoindre

à ma table, mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossibilité

d'aller vers elle

à ma table,je pense que  je lui aurais souri et me serait plaint amèrement de

l'avoir attendue une demi-heure, mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossi-

bilité de faire les quelques pas qui me séparaient d'elle, et pas 

sûrement pas pour quelque raison de lassitude physique, j'étais encore

capable, à trante-trois ans -- je venais d'avoir trente-trois ans, oui,

c'est l'âge où finit l'adolescence -- ,

beaucoup plus présent sans doute que si physiquement j'avais été à

côté d'elle car aussitôt je me serais

que si j'avais été réellementà ses côtés côté d'elle,  caraussitôt, dès lorsalors, aussitôt alors me semblait-il  me semblait-il,  je me seraisaussitôtsans doute  

aussitôt   réfugié dans une sorte d'absence intouchable, et lointaine et je n'aurais lointaine etrêveuse mystérieuse  protectrice  ???   

plus été là. D'une certaine manière, pourtant, cela ne m'aurait pasdu tout déplu 

gêné  qu'elle m'eûtsoudain  aperçueà l'improviste  et qu'elle fût venue me rejoindre à ma tableen souriant,

je lui auraisaussi sûrement  souri,involontairement les yeux baissés,  et me serait plaint amèrement de l'avoir attendue

une demi-heure vingt minutes , mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossibilité

de fairemaintenant  maintenantvers elle   les quelques pas qui me séparaientd'elle. et elle aussi de de l'aussi ???   |reproche|  et je m'en voulais un peude tant de mon d'indécision, quoique s'il était??? si  c'était plus simple pour moi d'être compliqué, autant rester simple, me disais-je, -- et ne rien brusquer., ??? , mais dans les affaires.  fin stratège. avec une logique implacable qui décourageait les objections. que j'étais en droit de lui adresser. d'elle d'elle d'elle et du tendre reproche que j'étais en train de lui adresser  Un moment, Elle releva la tête dans ma directionun moment , et je crus vraimentun moment qu'elle m'avait vue. 

II. 258

je ne la quittais pratiquement pas des yeux, et j'éprouvais le sentiment

d'être idéalement présent à ses côtés. D'une certaine manière, cela ne

m'aurait pas gêné qu'elle m'êût aperçue et qu'elle fût venue me rejoindre

à ma table, mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossibilité

d'aller vers elle

à ma table,je pense que  je lui aurais souri et me serait plaint amèrement de

l'avoir attendue une demi-heure, mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossi-

bilité de faire les quelques pas qui me séparaient d'elle, et pas 

sûrement pas pour quelque raison de lassitude physique, j'étais encore

capable, à trante-trois ans -- je venais d'avoir trente-trois ans, oui,

c'est l'âge où finit l'adolescence -- ,

beaucoup plus présent sans doute que si physiquement j'avais été à

côté d'elle car aussitôt je me serais

que si j'avais été réellementà ses côtés   caraussitôt,   je me serais 

  réfugié dans une sorte d'absence intouchable et lointaine et je n'aurais  

plus été là. D'une certaine manière, pourtant, cela ne m'aurait pas 

gêné  qu'elle m'eût  aperçue  et qu'elle fût venue me rejoindre à ma table,

je lui aurais  souri et me serait plaint amèrement de l'avoir attendue

une demi-heure  , mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossibilité

de faire   les quelques pas qui me séparaientd'elle.  

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II. 258

je ne la quittais pratiquement pas des yeux, et j'éprouvais le sentiment

d'être idéalement présent à ses côtés. D'une certaine manière, cela ne

m'aurait pas gêné qu'elle m'êût aperçue et qu'elle fût venue me rejoindre

à ma table, mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossibilité

d'aller vers elle

à ma table,je pense que  je lui aurais souri et me serait plaint amèrement de

l'avoir attendue une demi-heure, mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossi-

bilité de faire les quelques pas qui me séparaient d'elle, et pas 

sûrement pas pour quelque raison de lassitude physique, j'étais encore

capable, à trante-trois ans -- je venais d'avoir trente-trois ans, oui,

c'est l'âge où finit l'adolescence -- ,

beaucoup plus présent sans doute que si physiquement j'avais été à

côté d'elle car aussitôt je me serais

que si j'avais été réellementà ses côtés côté d'elle,  caraussitôt, dès lorsalors, aussitôt alors me semblait-il  me semblait-il,  je me seraisaussitôtsans doute  

aussitôt   réfugié dans une sorte d'absence intouchable, et lointaine et je n'aurais lointaine etrêveuse mystérieuse  protectrice  ???   

plus été là. D'une certaine manière, pourtant, cela ne m'aurait pasdu tout déplu 

gêné  qu'elle m'eûtsoudain  aperçueà l'improviste  et qu'elle fût venue me rejoindre à ma tableen souriant,

je lui auraisaussi sûrement  souri,involontairement les yeux baissés,  et me serait plaint amèrement de l'avoir attendue

une demi-heure vingt minutes , mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossibilité

de fairemaintenant  maintenantvers elle   les quelques pas qui me séparaientd'elle. et elle aussi de de l'aussi ???   |reproche|  et je m'en voulais un peude tant de mon d'indécision, quoique s'il était??? si  c'était plus simple pour moi d'être compliqué, autant rester simple, me disais-je, -- et ne rien brusquer., ??? , mais dans les affaires.  fin stratège. avec une logique implacable qui décourageait les objections. que j'étais en droit de lui adresser. d'elle d'elle d'elle et du tendre reproche que j'étais en train de lui adresser  Un moment, Elle releva la tête dans ma directionun moment , et je crus vraimentun moment qu'elle m'avait vue. 

II. 258

je ne la quittais pratiquement pas des yeux, et j'éprouvais le sentiment

d'être idéalement présent à ses côtés. D'une certaine manière, cela ne

m'aurait pas gêné qu'elle m'êût aperçue et qu'elle fût venue me rejoindre

à ma table, mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossibilité

d'aller vers elle

à ma table,je pense que  je lui aurais souri et me serait plaint amèrement de

l'avoir attendue une demi-heure, mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossi-

bilité de faire les quelques pas qui me séparaient d'elle, et pas 

sûrement pas pour quelque raison de lassitude physique, j'étais encore

capable, à trante-trois ans -- je venais d'avoir trente-trois ans, oui,

c'est l'âge où finit l'adolescence -- ,

beaucoup plus présent sans doute que si physiquement j'avais été à

côté d'elle car aussitôt je me serais

que si j'avais été réellementà ses côtés   caraussitôt,   je me serais 

  réfugié dans une sorte d'absence intouchable et lointaine et je n'aurais  

plus été là. D'une certaine manière, pourtant, cela ne m'aurait pas 

gêné  qu'elle m'eût  aperçue  et qu'elle fût venue me rejoindre à ma table,

je lui aurais  souri et me serait plaint amèrement de l'avoir attendue

une demi-heure  , mais dans le même temps, je me sentais dans l'impossibilité

de faire   les quelques pas qui me séparaientd'elle.  

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