II, 261
du village le matin où j'avais découvert le chat mort dans le
port. Or, elle
se trouvait de nouveau là maintenant, garée contre un arbre
dans la pénombre
de l'allée, et
Biaggi
*
se cachait
selon toute vraisemblance, car comment
expliquer sinon que je ne l'eusse
pas encore croisé dans le village depuis
mon arrivée ? Comment expliquer
que
,
même son courrier
,
il ne vînt pas le
prendre ?
Je glissai machinalement ma main dans la boît aux lettres, et je
crus
d'abord
un instant
qu'elle était vide avant de
senti
r
s
sous mes doigts le contact d'un
e
fine feuille de papier pliée en deux, que je retirai de la
boîte
me rendant compte que
constatant
que
. C
, c
'était
un télégramme
et
que
. | J
e
J'étais
???
laquelle
et je
venais à peine de m'emparer du télégramme que je
m'apprêtais à ouvrir
quand
, seul apparemment,
et je venais à peine de
sortir
retirer
prendre connaissance du télégramme
le
télégramme
de la
boîte
que
m'emparer
du télégramme
retirer
le télégramme
de la
boîte
aux lettres
m'apprêtais à
l'
l'
ouvrir
quand
j'aperçus au loin les
phares d'une
voiture qui descendait
lentement
vers la maison des
Biaggi.
Cherchant
Je cherchais aussitôt
un endroit où me mettre à l'abri
, je
et,
pouss
ai
ant
de la main la grille d'entrée
de la propriété
,
et me rendis compte
je constatai
je
que la chaîne qui la maintenait close
était simplement enroulée
autour des barreaux et que ma légère poussée
avait suffi à l'entrouvrir.
J'étais certain pourtant que la première fois
que j'étais venu la grille
était fermée à clé. Je finis de dérouler la
chaîne en toute hâte, que je
laissai pendre en l'état contre la grille, et
passai
poussai
la porte sans bruit. La voiture ralentir
encore
à l'approche de la maison,
et je m'accroupis dans le
gravier, ne bougeai plus. J'entendais le bruit
du moteur qui approchait et,
au bout d'un moment, deux phares jaunes sur-
girent dans la nuit qui
éclairèrent un instant le jardin de la propriété,
tandis que la voiture, une
Volkswagen de couleur claire, longea la
grille
sans s'arrêter. Je n'étais pas parvenu à distinguer qui
la conduisait
se trouvait au volant de la voiture
, et
je restai encore un instant accroupi dans la pénombre,
écoutant le bruit
de la Volkswagen
qui
s'éloignait, et qui, me semblait-il, — mais je ne
pouvais en être sûr —
prenait la direction du port.
C'est alors seulement, quand le silence fut revenu dans le jardin, que
je me
souvins que la première fois que je m'étais rendu chez les Biaggi,
après
avoir pris le courrier dans la boîte aux lettres, j'avais tout de
suite
remis deux lettres dans la boîte, des prospectus sans doute ou des
relevés
II, 261
du village le matin où j'avais découvert le chat mort dans le
port. Or, elle
se trouvait de nouveau là maintenant, garée contre un arbre
dans la pénombre
de l'allée, et
Biaggi
*
se cachait
selon toute vraisemblance, car comment
expliquer sinon que je ne l'eusse
pas encore croisé dans le village depuis
mon arrivée ? Comment expliquer
que
même son courrier
il ne vînt pas le
prendre ?
Je glissai machinalement ma main dans la boît aux lettres, et je
crus
d'abord
un instant
qu'elle était vide avant de
senti
r
sous mes doigts le contact d'un
e
fine feuille de papier pliée en deux, que je retirai de la
boîte
me rendant compte que
constatant
que
. C
, c
'était
un télégramme
et
que
e
m'apprêtais à
l'
ouvrir
quand
j'aperçus au loin les
phares d'une
voiture qui descendait
vers la maison des
Biaggi.
Cherchant
un endroit où me mettre à l'abri
, je
pouss
ai
de la main la grille d'entrée
de la propriété
et me rendis compte
je constatai
que la chaîne qui la maintenait close
était simplement enroulée
autour des barreaux et que ma légère poussée
avait suffi à l'entrouvrir.
J'étais certain pourtant que la première fois
que j'étais venu la grille
était fermée à clé. Je finis de dérouler la
chaîne en toute hâte, que je
laissai pendre en l'état contre la grille, et
passai
la porte sans bruit. La voiture ralentir
à l'approche de la maison,
et je m'accroupis dans le
gravier, ne bougeai plus. J'entendais le bruit
du moteur qui approchait et,
au bout d'un moment, deux phares jaunes sur-
girent dans la nuit qui
éclairèrent un instant le jardin de la propriété,
tandis que la voiture, une
Volkswagen de couleur claire, longea la
grille
sans s'arrêter. Je n'étais pas parvenu à distinguer qui
la conduisait
, et
je restai encore un instant accroupi dans la pénombre,
écoutant le bruit
de la Volkswagen
qui
s'éloignait, et qui, me semblait-il, — mais je ne
pouvais en être sûr —
prenait la direction du port.
C'est alors seulement, quand le silence fut revenu dans le jardin, que
je me
souvins que la première fois que je m'étais rendu chez les Biaggi,
après
avoir pris le courrier dans la boîte aux lettres, j'avais tout de
suite
remis deux lettres dans la boîte, des prospectus sans doute ou des
relevés
II, 261
du village le matin où j'avais découvert le chat mort dans le
port. Or, elle
se trouvait de nouveau là maintenant, garée contre un arbre
dans la pénombre
de l'allée, et
Biaggi
*
se cachait
selon toute vraisemblance, car comment
expliquer sinon que je ne l'eusse
pas encore croisé dans le village depuis
mon arrivée ? Comment expliquer
que
,
même son courrier
,
il ne vînt pas le
prendre ?
Je glissai machinalement ma main dans la boît aux lettres, et je
crus
d'abord
un instant
qu'elle était vide avant de
senti
r
s
sous mes doigts le contact d'un
e
fine feuille de papier pliée en deux, que je retirai de la
boîte
me rendant compte que
constatant
que
. C
, c
'était
un télégramme
et
que
. | J
e
J'étais
???
laquelle
et je
venais à peine de m'emparer du télégramme que je
m'apprêtais à ouvrir
quand
, seul apparemment,
et je venais à peine de
sortir
retirer
prendre connaissance du télégramme
le
télégramme
de la
boîte
que
m'emparer
du télégramme
retirer
le télégramme
de la
boîte
aux lettres
m'apprêtais à
l'
l'
ouvrir
quand
j'aperçus au loin les
phares d'une
voiture qui descendait
lentement
vers la maison des
Biaggi.
Cherchant
Je cherchais aussitôt
un endroit où me mettre à l'abri
, je
et,
pouss
ai
ant
de la main la grille d'entrée
de la propriété
,
et me rendis compte
je constatai
je
que la chaîne qui la maintenait close
était simplement enroulée
autour des barreaux et que ma légère poussée
avait suffi à l'entrouvrir.
J'étais certain pourtant que la première fois
que j'étais venu la grille
était fermée à clé. Je finis de dérouler la
chaîne en toute hâte, que je
laissai pendre en l'état contre la grille, et
passai
poussai
la porte sans bruit. La voiture ralentir
encore
à l'approche de la maison,
et je m'accroupis dans le
gravier, ne bougeai plus. J'entendais le bruit
du moteur qui approchait et,
au bout d'un moment, deux phares jaunes sur-
girent dans la nuit qui
éclairèrent un instant le jardin de la propriété,
tandis que la voiture, une
Volkswagen de couleur claire, longea la
grille
sans s'arrêter. Je n'étais pas parvenu à distinguer qui
la conduisait
se trouvait au volant de la voiture
, et
je restai encore un instant accroupi dans la pénombre,
écoutant le bruit
de la Volkswagen
qui
s'éloignait, et qui, me semblait-il, — mais je ne
pouvais en être sûr —
prenait la direction du port.
C'est alors seulement, quand le silence fut revenu dans le jardin, que
je me
souvins que la première fois que je m'étais rendu chez les Biaggi,
après
avoir pris le courrier dans la boîte aux lettres, j'avais tout de
suite
remis deux lettres dans la boîte, des prospectus sans doute ou des
relevés
II, 261
du village le matin où j'avais découvert le chat mort dans le
port. Or, elle
se trouvait de nouveau là maintenant, garée contre un arbre
dans la pénombre
de l'allée, et
Biaggi
*
se cachait
selon toute vraisemblance, car comment
expliquer sinon que je ne l'eusse
pas encore croisé dans le village depuis
mon arrivée ? Comment expliquer
que
même son courrier
il ne vînt pas le
prendre ?
Je glissai machinalement ma main dans la boît aux lettres, et je
crus
d'abord
un instant
qu'elle était vide avant de
senti
r
sous mes doigts le contact d'un
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boîte
me rendant compte que
constatant
que
. C
, c
'était
un télégramme
et
que
e
m'apprêtais à
l'
ouvrir
quand
j'aperçus au loin les
phares d'une
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vers la maison des
Biaggi.
Cherchant
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, je
pouss
ai
de la main la grille d'entrée
de la propriété
et me rendis compte
je constatai
que la chaîne qui la maintenait close
était simplement enroulée
autour des barreaux et que ma légère poussée
avait suffi à l'entrouvrir.
J'étais certain pourtant que la première fois
que j'étais venu la grille
était fermée à clé. Je finis de dérouler la
chaîne en toute hâte, que je
laissai pendre en l'état contre la grille, et
passai
la porte sans bruit. La voiture ralentir
à l'approche de la maison,
et je m'accroupis dans le
gravier, ne bougeai plus. J'entendais le bruit
du moteur qui approchait et,
au bout d'un moment, deux phares jaunes sur-
girent dans la nuit qui
éclairèrent un instant le jardin de la propriété,
tandis que la voiture, une
Volkswagen de couleur claire, longea la
grille
sans s'arrêter. Je n'étais pas parvenu à distinguer qui
la conduisait
, et
je restai encore un instant accroupi dans la pénombre,
écoutant le bruit
de la Volkswagen
qui
s'éloignait, et qui, me semblait-il, — mais je ne
pouvais en être sûr —
prenait la direction du port.
C'est alors seulement, quand le silence fut revenu dans le jardin, que
je me
souvins que la première fois que je m'étais rendu chez les Biaggi,
après
avoir pris le courrier dans la boîte aux lettres, j'avais tout de
suite
remis deux lettres dans la boîte, des prospectus sans doute ou des
relevés