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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00268
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  • Tapuscrit

II, 268

l'existence d' un petit escalier secondaire (dont je n'avaisjamais remarqué l'existence) dont je n'avais jamais remarqué l'existence qui partait du palier du premier
étage. Je ne savais pas s'il y avait encore des chambres à l'étage suivant,
mais j'entendis comme un bruit de machine à écrire qui venait de là-haut,
ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur de l'hôtel, quelque pic vert
dont le bec s'acharnait dans la nuit contre l'écorce d'un arbre. Je montai
quelque marches et passai la tête pour voir ce qu'il y avait au-dessus,
une mansarde peut-être, ou d'autres chambres, mais tout était éteint et
je n'insistai pas, continuant cependant à entendre ce bruit mécanique et régulier de machine à écrire qui résonnait étrangement dans l'obscurité du
couloir. ___

J'avais regagné ma chambre et je me tenais debout debout devant à la la fenêtre
dont j'avais ouvert en grand en grand les deux battants. [D3] [ après Mon fils * dormait derrière
moi dans la pénombre, et la lumière de la lune entrait dans la pièce, qui
éclairait sa petite bouche entrouverte que je devinais à travers le carré
de tissu finement ajouré de la paroi du de son lit pliant . Il dormait , immobile, le souffle
régulier, son phoque en peluche serré contre sa poitrine .
et la sandale
en plastique contre sa cuisse, qui paraissait aussi grosse que lui
dans
le noir. [D2] Devant moi, la route s'étendait <#D2> dans la nuit, si len cieuse et déserte,
qui continuait en sinuant jusqu'à la sortie du village. Je respirais lentement l'odeur fraiche de la nuit
et, en face de moi
La lune était presque
pleine dans le ciel et, dans l'enclos abandonné qui s'étendait dans l'obscurité en face de
l'hôtel, l'âne que j'avais déjà aperçu un âne au loin, un âne il y avait qui ??? quelques jours plus tôt l'âne au loin, tournait en
rond dans l'obscurité au loin parmi des caisses pourries de détritus, broutant au
hasard dans un mauvais terrain accidenté tout parsemé de pierres et de chardons.
Je ne voyais pas le port de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la
mer, tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait alentour
et m'apportait comme un apaisement des sens soulagement et de l'esprit tandis que je
respirais l'odeur fraîche de la nuit à la fenêtre. <#D3> Je rabattis doucement
le volet , finalement, et me couchai tout habillé sur le lit, où je demeurai
un instant les yeux ouverts dans le noir.
??? l'air
le silence

Amour
les pensées d'un amour

En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

II, 268

l'existence d' un petit escalier secondaire (dont je n'avaisjamais remarqué l'existence) qui partait du palier du premier
étage. Je ne savais pas s'il y avait encore des chambres à l'étage suivant,
mais j'entendis comme un bruit de machine à écrire qui venait de là-haut,
ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur de l'hôtel, quelque pic vert
dont le bec s'acharnait dans la nuit contre l'écorce d'un arbre. Je montai
quelque marches et passai la tête pour voir ce qu'il y avait au-dessus,
une mansarde peut-être, ou d'autres chambres, mais tout était éteint et
je n'insistai pas, continuant cependant à entendre ce bruit mécanique et régulier de machine à écrire qui résonnait étrangement dans l'obscurité du
couloir.

J'avais regagné ma chambre et je me tenais debout devant la fenêtre
dont j'avais ouvert en grand les deux battants. [ après Mon fils dormait derrière moi dans la pénombre, et la lumière de la lune entrait dans la pièce, qui éclairait sa petite bouche entrouverte que je devinais à travers le carré de tissu finement ajouré de la paroi du de son lit pliant . Il dormait , immobile, le souffle régulier, son phoque en peluche serré contre sa poitrine . et la sandale en plastique contre sa cuisse, qui paraissait aussi grosse que lui dans
le noir. Devant moi, la route s'étendait dans la nuit, si cieuse et déserte,
qui continuait en sinuant jusqu'à la sortie du village. La lune était presque
pleine dans le ciel et, dans l'enclos abandonné qui s'étendait en face de
l'hôtel, l'âne que j'avais déjà aperçu un âne au loin, un âne quelques jours plus tôt tournait en
rond dans l'obscurité au loin parmi des caisses pourries de détritus, broutant au
hasard dans un mauvais terrain accidenté tout parsemé de pierres et de chardons. Je ne voyais pas le port de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la
mer, tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait alentour
et m'apportait comme un apaisement des sens et de l'esprit tandis que je
respirais l'odeur fraîche de la nuit à la fenêtre. Je rabattis doucement
le volet finalement, et me couchai tout habillé sur le lit, où je demeurai
un instant les yeux ouverts dans le noir.

En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

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II, 268

l'existence d' un petit escalier secondaire (dont je n'avaisjamais remarqué l'existence) dont je n'avais jamais remarqué l'existence qui partait du palier du premier
étage. Je ne savais pas s'il y avait encore des chambres à l'étage suivant,
mais j'entendis comme un bruit de machine à écrire qui venait de là-haut,
ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur de l'hôtel, quelque pic vert
dont le bec s'acharnait dans la nuit contre l'écorce d'un arbre. Je montai
quelque marches et passai la tête pour voir ce qu'il y avait au-dessus,
une mansarde peut-être, ou d'autres chambres, mais tout était éteint et
je n'insistai pas, continuant cependant à entendre ce bruit mécanique et régulier de machine à écrire qui résonnait étrangement dans l'obscurité du
couloir. ___

J'avais regagné ma chambre et je me tenais debout debout devant à la la fenêtre
dont j'avais ouvert en grand en grand les deux battants. [D3] [ après Mon fils * dormait derrière
moi dans la pénombre, et la lumière de la lune entrait dans la pièce, qui
éclairait sa petite bouche entrouverte que je devinais à travers le carré
de tissu finement ajouré de la paroi du de son lit pliant . Il dormait , immobile, le souffle
régulier, son phoque en peluche serré contre sa poitrine .
et la sandale
en plastique contre sa cuisse, qui paraissait aussi grosse que lui
dans
le noir. [D2] Devant moi, la route s'étendait <#D2> dans la nuit, si len cieuse et déserte,
qui continuait en sinuant jusqu'à la sortie du village. Je respirais lentement l'odeur fraiche de la nuit
et, en face de moi
La lune était presque
pleine dans le ciel et, dans l'enclos abandonné qui s'étendait dans l'obscurité en face de
l'hôtel, l'âne que j'avais déjà aperçu un âne au loin, un âne il y avait qui ??? quelques jours plus tôt l'âne au loin, tournait en
rond dans l'obscurité au loin parmi des caisses pourries de détritus, broutant au
hasard dans un mauvais terrain accidenté tout parsemé de pierres et de chardons.
Je ne voyais pas le port de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la
mer, tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait alentour
et m'apportait comme un apaisement des sens soulagement et de l'esprit tandis que je
respirais l'odeur fraîche de la nuit à la fenêtre. <#D3> Je rabattis doucement
le volet , finalement, et me couchai tout habillé sur le lit, où je demeurai
un instant les yeux ouverts dans le noir.
??? l'air
le silence

Amour
les pensées d'un amour

En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

II, 268

l'existence d' un petit escalier secondaire (dont je n'avaisjamais remarqué l'existence) qui partait du palier du premier
étage. Je ne savais pas s'il y avait encore des chambres à l'étage suivant,
mais j'entendis comme un bruit de machine à écrire qui venait de là-haut,
ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur de l'hôtel, quelque pic vert
dont le bec s'acharnait dans la nuit contre l'écorce d'un arbre. Je montai
quelque marches et passai la tête pour voir ce qu'il y avait au-dessus,
une mansarde peut-être, ou d'autres chambres, mais tout était éteint et
je n'insistai pas, continuant cependant à entendre ce bruit mécanique et régulier de machine à écrire qui résonnait étrangement dans l'obscurité du
couloir.

J'avais regagné ma chambre et je me tenais debout devant la fenêtre
dont j'avais ouvert en grand les deux battants. [ après Mon fils dormait derrière moi dans la pénombre, et la lumière de la lune entrait dans la pièce, qui éclairait sa petite bouche entrouverte que je devinais à travers le carré de tissu finement ajouré de la paroi du de son lit pliant . Il dormait , immobile, le souffle régulier, son phoque en peluche serré contre sa poitrine . et la sandale en plastique contre sa cuisse, qui paraissait aussi grosse que lui dans
le noir. Devant moi, la route s'étendait dans la nuit, si cieuse et déserte,
qui continuait en sinuant jusqu'à la sortie du village. La lune était presque
pleine dans le ciel et, dans l'enclos abandonné qui s'étendait en face de
l'hôtel, l'âne que j'avais déjà aperçu un âne au loin, un âne quelques jours plus tôt tournait en
rond dans l'obscurité au loin parmi des caisses pourries de détritus, broutant au
hasard dans un mauvais terrain accidenté tout parsemé de pierres et de chardons. Je ne voyais pas le port de ma fenêtre, mais j'entendais le murmure de la
mer, tout près, qui s'accordait intimement au silence qui régnait alentour
et m'apportait comme un apaisement des sens et de l'esprit tandis que je
respirais l'odeur fraîche de la nuit à la fenêtre. Je rabattis doucement
le volet finalement, et me couchai tout habillé sur le lit, où je demeurai
un instant les yeux ouverts dans le noir.

En me rendant dans le port, le lendemain matin, je remarquai que la

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