II, 279
Je remis les lettres dans ma poche, finalement, et me levai, quittai
la salle
à manger. Toutes les lumières étaient déjà éteintes dans l'hôtel,
à part une
veilleuse jaunâtre qui brillait dans un angle du plafond
du couloir
, et je passai prendre la clef à la réception. Je vis que
la
porte de la chambre des
patrons
*
était entrouverte quand je passai
dans
le couloir et je jetai un coup d'oeil à l'intérieur, apercevant
[D2]<#D1>
pour
la première fois
[D1]
[
leurs appartements
]
<#D2>
, une chambre toute simple
(
en réalité,
avec un gros lit massif qui
n'était
pas
n'avait pas été
défait
et sur lequel reposait
un
journal
ouvert
. Sur une chaise, à
côté d'une table en bois
toute simple
sur
laquelle
il y avait
reposait
un
e
un
télévis
ion
eur
allumée
éteint
qui avait dû être d'un modèle
récent
il y a
une
quelque
vingt
aine
d'années
???
, était pliée proprement
une chemise de nuit rose et une paire de bas
chair foncée, presque brune,
pendait à l'abandon sur le dossier
de la chaise
.
Je me demandais
où était
la patronne
*
,
La patronne
*
faisait
était en train de faire
sa toilette
sans doute
probablement
, dans la petite salle de
bains
qu'ils avaient
aménagé
e
???
au rez-de-chaussée
qui servait également de cabinets pourles clients.
Je pris les escaliers et
Arrivé
au
sur le palier du
premier étage
de l'hôtel
, je m'apprêtais à regagner
ma chambre quand
, arrivé
, sur le palier du premier étage,
je
vis
remarquai
sur ma droite un petit escalier dont je n'avais
jamais remarqué
l'existence auparavant. Je ne savais pas s'il y avait
encore des chambres
là-haut
à l'étage suivant
, mais j'entendis comme un bruit de machine
à écrire
ou de
marteau-piqueur
qui venait de
l'étage
là-haut
là-haut
, ou de dehors peut-être,
quelque
c'était peut-être
le bruit d'un
simplement
bec de
un
pic vert
qui
dont le bec
s'acharna
i
n
t
dans la nuit
dans la nuit
contre
le tronc
l'écorce
d'un
arbre
proche
proche
.
Je montai quelques marches
de l'escalier
et passai la
tête
pour voir ce qu'il y avait au-dessus, un grenier peut-être,
[
et je continuais
d'entendre non loin de là ce
même bruit régulier et monotone qui s'inter-
rompait parfois et ressemblait
étrangement à celui d'une machine à écrire
et semblait venir de tout près,
]
mais tout était éteint
là-haut
et
je
n'insistai pas, revins sur mes pas et regagnai ma chambre.
J'avis ouvert la fenêtre de ma chambre et je me tenais debout devant
la
fenêtre. Mon
fils
*
dormait derrière moi dans la pénombre, et la lumièr
de la
lune qui entrait dans la pièce éclairait son visage, sa petite
bouche
entrouevrte dont s'échappait un souffle régulier. Il dormait immobile,
son
phoque en peluche serré contre sa poitrine, et la grosse sandale
en
plastique reposait à ses côtés dans le lit, preque aussi grosse que lui.
II, 279
Je remis les lettres dans ma poche, finalement, et me levai, quittai
la salle
à manger. Toutes les lumières étaient déjà éteintes dans l'hôtel,
à part une
veilleuse jaunâtre qui brillait dans un angle du plafond
du couloir
, et je passai prendre la clef à la réception. Je vis que
la
porte de la chambre des
patrons
*
était entrouverte quand je passai
dans
le couloir et je jetai un coup d'oeil à l'intérieur, apercevant
pour
la première fois
[
leurs appartements
]
, une chambre toute simple
en réalité,
avec un gros lit massif qui
n'était
pas
défait
et sur lequel reposait
un
journal
ouvert
. Sur une chaise, à
côté d'une table en bois
toute simple
sur
laquelle
il y avait
reposait
un
e
un
télévis
ion
eur
allumée
, était pliée proprement
une chemise de nuit rose et une paire de bas
chair foncée, presque brune,
pendait à l'abandon sur le dossier
.
Je me demandais
où était
la patronne
,
La patronne
*
faisait
sa toilette
sans doute
, dans la petite salle de
bains
aménagé
e
au rez-de-chaussée
qui servait également de cabinets pourles clients.
Arrivé
au
sur le palier du
premier étage
de l'hôtel
, je m'apprêtais à regagner
ma chambre quand
je
vis
sur ma droite un petit escalier dont je n'avais
jamais remarqué
l'existence auparavant. Je ne savais pas s'il y avait
encore des chambres
là-haut
, mais j'entendis comme un bruit de machine
à écrire
ou de
marteau-piqueur
qui venait de
l'étage
là-haut
, ou de dehors peut-être,
quelque
bec de
pic vert
s'acharna
i
t
dans la nuit
contre
le tronc
d'un
arbre
proche
proche
.
Je montai quelques marches
de l'escalier
et passai la
tête
pour voir ce qu'il y avait au-dessus, un grenier peut-être,
et je continuais
d'entendre non loin de là ce
même bruit régulier et monotone qui s'inter-
rompait parfois et ressemblait
étrangement à celui d'une machine à écrire
et semblait venir de tout près,
mais tout était éteint
là-haut
et
je
n'insistai pas, revins sur mes pas et regagnai ma chambre.
J'avis ouvert la fenêtre de ma chambre et je me tenais debout devant
la
fenêtre. Mon
fils
*
dormait derrière moi dans la pénombre, et la lumièr
de la
lune qui entrait dans la pièce éclairait son visage, sa petite
bouche
entrouevrte dont s'échappait un souffle régulier. Il dormait immobile,
son
phoque en peluche serré contre sa poitrine, et la grosse sandale
en
plastique reposait à ses côtés dans le lit, preque aussi grosse que lui.
II, 279
Je remis les lettres dans ma poche, finalement, et me levai, quittai
la salle
à manger. Toutes les lumières étaient déjà éteintes dans l'hôtel,
à part une
veilleuse jaunâtre qui brillait dans un angle du plafond
du couloir
, et je passai prendre la clef à la réception. Je vis que
la
porte de la chambre des
patrons
*
était entrouverte quand je passai
dans
le couloir et je jetai un coup d'oeil à l'intérieur, apercevant
[D2]<#D1>
pour
la première fois
[D1]
[
leurs appartements
]
<#D2>
, une chambre toute simple
(
en réalité,
avec un gros lit massif qui
n'était
pas
n'avait pas été
défait
et sur lequel reposait
un
journal
ouvert
. Sur une chaise, à
côté d'une table en bois
toute simple
sur
laquelle
il y avait
reposait
un
e
un
télévis
ion
eur
allumée
éteint
qui avait dû être d'un modèle
récent
il y a
une
quelque
vingt
aine
d'années
???
, était pliée proprement
une chemise de nuit rose et une paire de bas
chair foncée, presque brune,
pendait à l'abandon sur le dossier
de la chaise
.
Je me demandais
où était
la patronne
*
,
La patronne
*
faisait
était en train de faire
sa toilette
sans doute
probablement
, dans la petite salle de
bains
qu'ils avaient
aménagé
e
???
au rez-de-chaussée
qui servait également de cabinets pourles clients.
Je pris les escaliers et
Arrivé
au
sur le palier du
premier étage
de l'hôtel
, je m'apprêtais à regagner
ma chambre quand
, arrivé
, sur le palier du premier étage,
je
vis
remarquai
sur ma droite un petit escalier dont je n'avais
jamais remarqué
l'existence auparavant. Je ne savais pas s'il y avait
encore des chambres
là-haut
à l'étage suivant
, mais j'entendis comme un bruit de machine
à écrire
ou de
marteau-piqueur
qui venait de
l'étage
là-haut
là-haut
, ou de dehors peut-être,
quelque
c'était peut-être
le bruit d'un
simplement
bec de
un
pic vert
qui
dont le bec
s'acharna
i
n
t
dans la nuit
dans la nuit
contre
le tronc
l'écorce
d'un
arbre
proche
proche
.
Je montai quelques marches
de l'escalier
et passai la
tête
pour voir ce qu'il y avait au-dessus, un grenier peut-être,
[
et je continuais
d'entendre non loin de là ce
même bruit régulier et monotone qui s'inter-
rompait parfois et ressemblait
étrangement à celui d'une machine à écrire
et semblait venir de tout près,
]
mais tout était éteint
là-haut
et
je
n'insistai pas, revins sur mes pas et regagnai ma chambre.
J'avis ouvert la fenêtre de ma chambre et je me tenais debout devant
la
fenêtre. Mon
fils
*
dormait derrière moi dans la pénombre, et la lumièr
de la
lune qui entrait dans la pièce éclairait son visage, sa petite
bouche
entrouevrte dont s'échappait un souffle régulier. Il dormait immobile,
son
phoque en peluche serré contre sa poitrine, et la grosse sandale
en
plastique reposait à ses côtés dans le lit, preque aussi grosse que lui.
II, 279
Je remis les lettres dans ma poche, finalement, et me levai, quittai
la salle
à manger. Toutes les lumières étaient déjà éteintes dans l'hôtel,
à part une
veilleuse jaunâtre qui brillait dans un angle du plafond
du couloir
, et je passai prendre la clef à la réception. Je vis que
la
porte de la chambre des
patrons
*
était entrouverte quand je passai
dans
le couloir et je jetai un coup d'oeil à l'intérieur, apercevant
pour
la première fois
[
leurs appartements
]
, une chambre toute simple
en réalité,
avec un gros lit massif qui
n'était
pas
défait
et sur lequel reposait
un
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. Sur une chaise, à
côté d'une table en bois
toute simple
sur
laquelle
il y avait
reposait
un
e
un
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allumée
, était pliée proprement
une chemise de nuit rose et une paire de bas
chair foncée, presque brune,
pendait à l'abandon sur le dossier
.
Je me demandais
où était
la patronne
,
La patronne
*
faisait
sa toilette
sans doute
, dans la petite salle de
bains
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e
au rez-de-chaussée
qui servait également de cabinets pourles clients.
Arrivé
au
sur le palier du
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de l'hôtel
, je m'apprêtais à regagner
ma chambre quand
je
vis
sur ma droite un petit escalier dont je n'avais
jamais remarqué
l'existence auparavant. Je ne savais pas s'il y avait
encore des chambres
là-haut
, mais j'entendis comme un bruit de machine
à écrire
ou de
marteau-piqueur
qui venait de
l'étage
là-haut
, ou de dehors peut-être,
quelque
bec de
pic vert
s'acharna
i
t
dans la nuit
contre
le tronc
d'un
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proche
proche
.
Je montai quelques marches
de l'escalier
et passai la
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pour voir ce qu'il y avait au-dessus, un grenier peut-être,
et je continuais
d'entendre non loin de là ce
même bruit régulier et monotone qui s'inter-
rompait parfois et ressemblait
étrangement à celui d'une machine à écrire
et semblait venir de tout près,
mais tout était éteint
là-haut
et
je
n'insistai pas, revins sur mes pas et regagnai ma chambre.
J'avis ouvert la fenêtre de ma chambre et je me tenais debout devant
la
fenêtre. Mon
fils
*
dormait derrière moi dans la pénombre, et la lumièr
de la
lune qui entrait dans la pièce éclairait son visage, sa petite
bouche
entrouevrte dont s'échappait un souffle régulier. Il dormait immobile,
son
phoque en peluche serré contre sa poitrine, et la grosse sandale
en
plastique reposait à ses côtés dans le lit, preque aussi grosse que lui.