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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00307
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  • Tapuscrit

II, 307

Ce soir-là, après avoir couché mon fils*, je descendis dîner dans la
salle à manger de l'hôtel. Le patron* servait le repas lui-même, et sa femme
faisait la cuisine, qui lui donnait à l'occasion un coup de main dans la
salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients dans l'hôtel, peut-
être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais pratiquement personne. Mon
fils* avait des horaires réguliers et son estomac était reglé comme une petite
horloge prussienne, apparemment ce qui le rendait assez pointilleux sur
la question de l'heure à laquelle se mettre à table des horaires. Je le faisais manger lui donnais ses repas dans sa chambre en général,
assis sur le lit les jambes écartées et le bavoir autour du cou et, tandis
que ses yeux avides regardaient dans l'assiette, je lui présentais avec gourmandise des
cuillèrées d'une pâte indéfinissable, rouille ou saumon, issue de petits
pots tout préparés que j'étais descendu faire réchauffer dans les cuisines
de l'hôtel. Les premières fois que j'étais descendudescendu avec ??? avec mes petits pots d'ailleurs d'aller, prendre la tête???, la patronne*de l'hôtel me les avait réchauffés ded'assez
mauvaise grâce, me faisant même comprendre qu'il ne fallait plus que cela se reproduise, mais elle s'y était habituée maintenant mais elle m'aidait volontiers maintenant, trouvant que
mon fils* me ressemblait, et rajoutai même parfois quelque friandise à l'égard
son repasde mon fils*, un filet de poisson frais décongelé du jour, une pomme ou une
poire qu'elle découpait en quartier qu'elle posait sur l'assiette à côté du contenu du petit pot. et posait sur le bord de l'assiette. . Parfois, à midi, quand mon fils* avait mangé, je le descendais avec
moi dans la salle à manger et il avait tout loisir d'assister à mon repas
<#D1>, plaisir dont il se régalait avec un bonheur égal [D1]depuis sa poussette, sage
et perplexe, dans sa poussette, battant de ses mains encombrées de pain et de petites
cuillères. Les autres clients, quand il y en avait, considéraient toujours
mon fils* avec bienveillance, me faisant d'ailleurs profiter par ricochet
de cette bienveillance par ricochet, comme si la présence de mon fils* à mes côtés me
rendait soudain antipathique, ou moins distant, et lui nous adressaient
à intervalles réguliersde des petits bonjours à distance, à mon filsdepuis leur table, tandis que mon fils*,
imperturbable avec les hommes, faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un aussi petit roupignoulet.

II, 307

Ce soir-là, après avoir couché mon fils*, je descendis dîner dans la
salle à manger de l'hôtel. Le patron* servait le repas lui-même, et sa femme
faisait la cuisine, qui lui donnait à l'occasion un coup de main dans la
salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients dans l'hôtel, peut-
être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais pratiquement personne. Mon
fils* avait des horaires réguliers et son estomac était reglé comme une petite
horloge prussienne, apparemment ce qui le rendait assez pointilleux sur
la question des horaires. Je le faisais manger dans sa chambre en général,
assis sur le lit les jambes écartées et le bavoir autour du cou et, tandis
que ses yeux avides regardaient dans l'assiette, je lui présentais des
cuillèrées d'une pâte indéfinissable, rouille ou saumon, issue de petits
pots tout préparés que j'étais descendu faire réchauffer dans les cuisines
de l'hôtel. Les premières fois , la patronne* me les avait réchauffés de
mauvaise grâce, mais elle m'aidait volontiers maintenant, trouvant que
mon fils* me ressemblait, et rajoutai même parfois quelque friandise à
son repas, un filet de poisson frais décongelé du jour, une pomme ou une
poire en quartier qu'elle posait sur l'assiette à côté du contenu du petit pot. . Parfois, à midi, quand mon fils* avait mangé, je le descendais avec
moi dans la salle à manger et il avait tout loisir d'assister à mon repas
, plaisir dont il se régalait avec un bonheur égal depuis sa poussette, sage
et perplexe, , battant de ses mains encombrées de pain et de petites
cuillères. Les autres clients, quand il y en avait, considéraient toujours
mon fils* avec bienveillance, me faisant d'ailleurs profiter par ricochet
de cette bienveillance , comme si la présence de mon fils* à mes côtés me
rendait soudain antipathique, ou moins distant, et lui adressaient
à intervalles réguliersde petits bonjours à distance, , tandis que mon fils*,
imperturbable avec les hommes, faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un aussi petit roupignoulet.

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II, 307

Ce soir-là, après avoir couché mon fils*, je descendis dîner dans la
salle à manger de l'hôtel. Le patron* servait le repas lui-même, et sa femme
faisait la cuisine, qui lui donnait à l'occasion un coup de main dans la
salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients dans l'hôtel, peut-
être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais pratiquement personne. Mon
fils* avait des horaires réguliers et son estomac était reglé comme une petite
horloge prussienne, apparemment ce qui le rendait assez pointilleux sur
la question de l'heure à laquelle se mettre à table des horaires. Je le faisais manger lui donnais ses repas dans sa chambre en général,
assis sur le lit les jambes écartées et le bavoir autour du cou et, tandis
que ses yeux avides regardaient dans l'assiette, je lui présentais avec gourmandise des
cuillèrées d'une pâte indéfinissable, rouille ou saumon, issue de petits
pots tout préparés que j'étais descendu faire réchauffer dans les cuisines
de l'hôtel. Les premières fois que j'étais descendudescendu avec ??? avec mes petits pots d'ailleurs d'aller, prendre la tête???, la patronne*de l'hôtel me les avait réchauffés ded'assez
mauvaise grâce, me faisant même comprendre qu'il ne fallait plus que cela se reproduise, mais elle s'y était habituée maintenant mais elle m'aidait volontiers maintenant, trouvant que
mon fils* me ressemblait, et rajoutai même parfois quelque friandise à l'égard
son repasde mon fils*, un filet de poisson frais décongelé du jour, une pomme ou une
poire qu'elle découpait en quartier qu'elle posait sur l'assiette à côté du contenu du petit pot. et posait sur le bord de l'assiette. . Parfois, à midi, quand mon fils* avait mangé, je le descendais avec
moi dans la salle à manger et il avait tout loisir d'assister à mon repas
<#D1>, plaisir dont il se régalait avec un bonheur égal [D1]depuis sa poussette, sage
et perplexe, dans sa poussette, battant de ses mains encombrées de pain et de petites
cuillères. Les autres clients, quand il y en avait, considéraient toujours
mon fils* avec bienveillance, me faisant d'ailleurs profiter par ricochet
de cette bienveillance par ricochet, comme si la présence de mon fils* à mes côtés me
rendait soudain antipathique, ou moins distant, et lui nous adressaient
à intervalles réguliersde des petits bonjours à distance, à mon filsdepuis leur table, tandis que mon fils*,
imperturbable avec les hommes, faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un aussi petit roupignoulet.

II, 307

Ce soir-là, après avoir couché mon fils*, je descendis dîner dans la
salle à manger de l'hôtel. Le patron* servait le repas lui-même, et sa femme
faisait la cuisine, qui lui donnait à l'occasion un coup de main dans la
salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients dans l'hôtel, peut-
être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais pratiquement personne. Mon
fils* avait des horaires réguliers et son estomac était reglé comme une petite
horloge prussienne, apparemment ce qui le rendait assez pointilleux sur
la question des horaires. Je le faisais manger dans sa chambre en général,
assis sur le lit les jambes écartées et le bavoir autour du cou et, tandis
que ses yeux avides regardaient dans l'assiette, je lui présentais des
cuillèrées d'une pâte indéfinissable, rouille ou saumon, issue de petits
pots tout préparés que j'étais descendu faire réchauffer dans les cuisines
de l'hôtel. Les premières fois , la patronne* me les avait réchauffés de
mauvaise grâce, mais elle m'aidait volontiers maintenant, trouvant que
mon fils* me ressemblait, et rajoutai même parfois quelque friandise à
son repas, un filet de poisson frais décongelé du jour, une pomme ou une
poire en quartier qu'elle posait sur l'assiette à côté du contenu du petit pot. . Parfois, à midi, quand mon fils* avait mangé, je le descendais avec
moi dans la salle à manger et il avait tout loisir d'assister à mon repas
, plaisir dont il se régalait avec un bonheur égal depuis sa poussette, sage
et perplexe, , battant de ses mains encombrées de pain et de petites
cuillères. Les autres clients, quand il y en avait, considéraient toujours
mon fils* avec bienveillance, me faisant d'ailleurs profiter par ricochet
de cette bienveillance , comme si la présence de mon fils* à mes côtés me
rendait soudain antipathique, ou moins distant, et lui adressaient
à intervalles réguliersde petits bonjours à distance, , tandis que mon fils*,
imperturbable avec les hommes, faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un aussi petit roupignoulet.

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