II, 3236
qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. s'était
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle ne savait pas où se trouvait en
réalité, m'expliquait-elle à voix basse, car elle appelait son mari ,
et jamais Paul, elle l'avait toujours appelé autant que je me sou-
vienne, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis
le vingt-six octobre très précisément, date à laquelle ils |avient appris
la nouvelle de la mort d'un ami et | étaient rentrés ensemble à Paris* pour
sesles obsèques d'un ami. Depuis, | leurs relations, qui n'avaient jamais été simples, s'étaient
de nouveau déterriorées et | n'avait n'était pas reparu dans leur appartement
de Paris. Il ne lui avait plus donné de nouvelles et elle avait imaginé qu'il était
rentré à Sasuelo aussitôt après l'enterrement, de sorte que ce soir, quand
elle avait pris l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est
pourquoi, quand elle avait entendu du bruit dans la maison* quelques instants
plus tôt, elle n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant,
voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car
elle pensait que c'était . Que c'était qui rentrait. Car
???
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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. s'était
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle ne savait pas où se trouvait en
réalité, m'expliquait-elle à voix basse, car elle appelait son mari ,
et jamais Paul, elle l'avait toujours appelé autant que je me sou-
vienne, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis
le vingt-six octobre très précisément, date à laquelle ils avient appris
la nouvelle de la mort d'un ami et étaient rentrés ensemble à Paris* pour
ses obsèques . Depuis, leurs relations, qui
de nouveau déterriorées et n'avait pas reparu dans leur appartement
de Paris. Il ne lui avait plus donné de nouvelles et elle avait imaginé qu'il était
après l'enterrement, de sorte que ce soir, quand
elle avait pris l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est
pourquoi, quand elle avait entendu du bruit dans la maison* quelques instants
plus tôt, elle n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant,
voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car
elle pensait que c'était . Que c'était qui rentrait. Car
???
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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. s'était
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle ne savait pas où se trouvait en
réalité, m'expliquait-elle à voix basse, car elle appelait son mari ,
et jamais Paul, elle l'avait toujours appelé autant que je me sou-
vienne, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis
le vingt-six octobre très précisément, date à laquelle ils |avient appris
la nouvelle de la mort d'un ami et | étaient rentrés ensemble à Paris* pour
sesles obsèques d'un ami. Depuis, | leurs relations, qui n'avaient jamais été simples, s'étaient
de nouveau déterriorées et | n'avait n'était pas reparu dans leur appartement
de Paris. Il ne lui avait plus donné de nouvelles et elle avait imaginé qu'il était
rentré à Sasuelo aussitôt après l'enterrement, de sorte que ce soir, quand
elle avait pris l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est
pourquoi, quand elle avait entendu du bruit dans la maison* quelques instants
plus tôt, elle n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant,
voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car
elle pensait que c'était . Que c'était qui rentrait. Car
???
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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. s'était
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle ne savait pas où se trouvait en
réalité, m'expliquait-elle à voix basse, car elle appelait son mari ,
et jamais Paul, elle l'avait toujours appelé autant que je me sou-
vienne, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis
le vingt-six octobre très précisément, date à laquelle ils avient appris
la nouvelle de la mort d'un ami et étaient rentrés ensemble à Paris* pour
ses obsèques . Depuis, leurs relations, qui
de nouveau déterriorées et n'avait pas reparu dans leur appartement
de Paris. Il ne lui avait plus donné de nouvelles et elle avait imaginé qu'il était
après l'enterrement, de sorte que ce soir, quand
elle avait pris l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est
pourquoi, quand elle avait entendu du bruit dans la maison* quelques instants
plus tôt, elle n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant,
voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car
elle pensait que c'était . Que c'était qui rentrait. Car
???