II, 328
devait se trouver à Sasuelo*, selon elle, puisqu'il n'était pas à Paris.
Mais cette nuit, me demandais-je, où était-il cette nuit ?
avait les yeux entrouverts, la tête légèrement inclinée sur l'oreiller,
et elle me regardait, la main serrée dans la mienne. Elle me dit à voix
basse qu'elle avait sommeil maintenant et me demanda la permission d'éteindre
la lumière. Nous parlâmes encore un peu dans le noir, les mains enlacées,
et je continuais à fumer à côté d'elle, regardant l'extrémité incandescente
de ma cigarette qui brillait dans le noir et se dilatait un instant chaque
fois que je tirais une bouffée. avait fermé les yeux et, sans les
rouvrir, à voix basse, presque tout endormie, elle m'engagea à venir la
rejoindre dans le lit. J'éteignis lentement ma cigarette dans le cendrier
et lui dis que je ne pouvais pas, qu'il fallait que je rentre à l'hôtel*,
et je me penchai sur elle pour lui baiser le front (je te prends Le Monde,
hein, lui dis-je doucement à l'oreille, j'ai vu que tu l'avais amené). Elle
sourit sans bouger, puis Et c'est alors, au moment où j'allais me leverquittersortir de la la chambre elle rouvrit
les yeux un instant pour me regarder dans le noir et quand me dit que avait
peut-être pris une chambre à l'hôtel*.
[d1]A l'hôtel* ? Oui, il doit être à l'hôtel*, répéta-t-elle pensivementen me regardant dans le noir, et
elle m'expliqua qu'il arrivait en effet souvent à de prendre une
chambre à l'hôtel *sans prévenir personne et de s'isoler là toute une semaine
pour travailler. <#d1>De sorte que si était effectivement revenu à Sasuelo*
après l'enterrement de leur ami comme elle le pensait, il devait se trouver à l'hôtel *
depuis le vingt-sept octobre, très exactement, et je songeai qu'il était
donc là le jour de mon arrivée, puisque je m'étais installé à l'hôtel* dans
la matinée du vingt-huit. Il m'avait donc vu arriver selon toute vrai-
semblance, et je me représentai alors que c'était lui en réalité qui
s'était caché de moi pendant ces quelques jours, évitant de sortir de l'hôtel*
ou ne sortant que la nuit quand il pensait ne pas me trouver dehors, alors
que, dans le même temps, je croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement
le même type de précautions pour éviter les parages de sa maison, tant j'étais
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devait se trouver à Sasuelo*, selon elle, puisqu'il n'était pas à Paris.
Mais cette nuit, me demandais-je, où était-il cette nuit ?
avait les yeux entrouverts, la tête légèrement inclinée sur l'oreiller,
et elle me regardait, la main serrée dans la mienne. Elle me dit à voix
basse qu'elle avait sommeil maintenant et me demanda la permission d'éteindre
la lumière. Nous parlâmes encore un peu dans le noir, les mains enlacées,
et je continuais à fumer à côté d'elle, regardant l'extrémité incandescente
de ma cigarette qui brillait dans le noir et se dilatait un instant chaque
fois que je tirais une bouffée. avait fermé les yeux et, sans les
rouvrir, à voix basse, presque tout endormie, elle m'engagea à venir la
rejoindre dans le lit. J'éteignis lentement ma cigarette dans le cendrier
et lui dis que je ne pouvais pas, qu'il fallait que je rentre à l'hôtel*,
et je me penchai sur elle pour lui baiser le front (je te prends Le Monde,
hein, lui dis-je doucement à l'oreille, j'ai vu que tu l'avais amené). Elle
sourit sans bouger, puis au moment où j'allais me lever elle rouvrit
les yeux un instant pour me regarder dans le noir et me dit que avait
peut-être pris une chambre à l'hôtel*.
A l'hôtel ? Oui, il doit être à l'hôtel*, répéta-t-elle pensivement, et
elle m'expliqua qu'il arrivait en effet souvent à de prendre une
chambre à l'hôtel *sans prévenir personne et de s'isoler là toute une semaine
à l'hôtel *
depuis le vingt-sept octobre, très exactement, et je songeai qu'il était
donc là le jour de mon arrivée, puisque je m'étais installé à l'hôtel* dans
la matinée du vingt-huit. , et je me représentai alors que c'était lui en réalité qui
s'était caché de moi pendant ces quelques jours, évitant de sortir de l'hôtel*
ou ne sortant que la nuit quand il pensait ne pas me trouver dehors, alors
que, dans le même temps, je croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement
le même type de précautions pour éviter les parages de sa maison, tant j'étais
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devait se trouver à Sasuelo*, selon elle, puisqu'il n'était pas à Paris.
Mais cette nuit, me demandais-je, où était-il cette nuit ?
avait les yeux entrouverts, la tête légèrement inclinée sur l'oreiller,
et elle me regardait, la main serrée dans la mienne. Elle me dit à voix
basse qu'elle avait sommeil maintenant et me demanda la permission d'éteindre
la lumière. Nous parlâmes encore un peu dans le noir, les mains enlacées,
et je continuais à fumer à côté d'elle, regardant l'extrémité incandescente
de ma cigarette qui brillait dans le noir et se dilatait un instant chaque
fois que je tirais une bouffée. avait fermé les yeux et, sans les
rouvrir, à voix basse, presque tout endormie, elle m'engagea à venir la
rejoindre dans le lit. J'éteignis lentement ma cigarette dans le cendrier
et lui dis que je ne pouvais pas, qu'il fallait que je rentre à l'hôtel*,
et je me penchai sur elle pour lui baiser le front (je te prends Le Monde,
hein, lui dis-je doucement à l'oreille, j'ai vu que tu l'avais amené). Elle
sourit sans bouger, puis Et c'est alors, au moment où j'allais me leverquittersortir de la la chambre elle rouvrit
les yeux un instant pour me regarder dans le noir et quand me dit que avait
peut-être pris une chambre à l'hôtel*.
[d1]A l'hôtel* ? Oui, il doit être à l'hôtel*, répéta-t-elle pensivementen me regardant dans le noir, et
elle m'expliqua qu'il arrivait en effet souvent à de prendre une
chambre à l'hôtel *sans prévenir personne et de s'isoler là toute une semaine
pour travailler. <#d1>De sorte que si était effectivement revenu à Sasuelo*
après l'enterrement de leur ami comme elle le pensait, il devait se trouver à l'hôtel *
depuis le vingt-sept octobre, très exactement, et je songeai qu'il était
donc là le jour de mon arrivée, puisque je m'étais installé à l'hôtel* dans
la matinée du vingt-huit. Il m'avait donc vu arriver selon toute vrai-
semblance, et je me représentai alors que c'était lui en réalité qui
s'était caché de moi pendant ces quelques jours, évitant de sortir de l'hôtel*
ou ne sortant que la nuit quand il pensait ne pas me trouver dehors, alors
que, dans le même temps, je croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement
le même type de précautions pour éviter les parages de sa maison, tant j'étais
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devait se trouver à Sasuelo*, selon elle, puisqu'il n'était pas à Paris.
Mais cette nuit, me demandais-je, où était-il cette nuit ?
avait les yeux entrouverts, la tête légèrement inclinée sur l'oreiller,
et elle me regardait, la main serrée dans la mienne. Elle me dit à voix
basse qu'elle avait sommeil maintenant et me demanda la permission d'éteindre
la lumière. Nous parlâmes encore un peu dans le noir, les mains enlacées,
et je continuais à fumer à côté d'elle, regardant l'extrémité incandescente
de ma cigarette qui brillait dans le noir et se dilatait un instant chaque
fois que je tirais une bouffée. avait fermé les yeux et, sans les
rouvrir, à voix basse, presque tout endormie, elle m'engagea à venir la
rejoindre dans le lit. J'éteignis lentement ma cigarette dans le cendrier
et lui dis que je ne pouvais pas, qu'il fallait que je rentre à l'hôtel*,
et je me penchai sur elle pour lui baiser le front (je te prends Le Monde,
hein, lui dis-je doucement à l'oreille, j'ai vu que tu l'avais amené). Elle
sourit sans bouger, puis au moment où j'allais me lever elle rouvrit
les yeux un instant pour me regarder dans le noir et me dit que avait
peut-être pris une chambre à l'hôtel*.
A l'hôtel ? Oui, il doit être à l'hôtel*, répéta-t-elle pensivement, et
elle m'expliqua qu'il arrivait en effet souvent à de prendre une
chambre à l'hôtel *sans prévenir personne et de s'isoler là toute une semaine
à l'hôtel *
depuis le vingt-sept octobre, très exactement, et je songeai qu'il était
donc là le jour de mon arrivée, puisque je m'étais installé à l'hôtel* dans
la matinée du vingt-huit. , et je me représentai alors que c'était lui en réalité qui
s'était caché de moi pendant ces quelques jours, évitant de sortir de l'hôtel*
ou ne sortant que la nuit quand il pensait ne pas me trouver dehors, alors
que, dans le même temps, je croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement
le même type de précautions pour éviter les parages de sa maison, tant j'étais
