II, 349
qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. Hélène* s'était
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle m'avait pris la main et m'expliquait à
voix basse qu'eElle se savait pas où se trouvait, en réalité,Biaggi*, m'expliquait-elle à voix basse, car elle appelait
son mari Biaggi*, et jamais Paul*, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle
ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très précisément, date à
laquelle ils avaient appris la nouvelle de la mort d'un ami
et étaient rentrés ensemble à Paris* pour lses obsèques. Depuis, leurs rela-
tions, qui étaient de plus en plusavaient toujours été tendues, s'étaient de nouveau déteriorées
et Biaggi* n'avait pas reparu dans leur appartement de Paris*. Il ne lui avait
plus donné de nouvelles et elle avait cru imaginé qu'il était rentré à Sasuelo*
aussitôt après l'enterrement, de sorte que, ce soir, quand elle avait pris
l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi, quand
elle avait entendu le bruit dans la maison quelques instants plus tôt, elle
n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant, voyant
monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumer la lumière, car elle
pensait que c'était Biaggi*. Que c'était Biaggi* qui rentrait. Car Biaggi*
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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa char sous le tissu très
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. Hélène* s'était
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle m'avait pris la main et m'expliquait àvoix basse qu'elle se savait pas où se trouvaitBiaggi*, car elle appelait
son mari Biaggi*, et jamais Paul*, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle
ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très précisément, date à
laquelle ils avaient appris la nouvelle de la mort d'un ami
et étaient rentrés ensemble à Paris* pour les obsèques. Depuis, leurs rela-
tions, qui étaient de plus en plus tendues, s'étaient de nouveau déteriorées
et Biaggi* n'avait pas reparu dans leur appartement de Paris*. Il ne lui avait
plus donné de nouvelles et elle avait cru qu'il était rentré à Sasuelo*
aussitôt après l'enterrement, de sorte que, ce soir, quand elle avait pris
l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi, quand
elle avait entendu le bruit dans la maison quelques instants plus tôt, elle
n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant, voyant
monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumer la lumière, car elle
pensait que c'était Biaggi*. Que c'était Biaggi* qui rentrait. Car Biaggi*
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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. Hélène* s'était
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle m'avait pris la main et m'expliquait à
voix basse qu'eElle se savait pas où se trouvait, en réalité,Biaggi*, m'expliquait-elle à voix basse, car elle appelait
son mari Biaggi*, et jamais Paul*, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle
ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très précisément, date à
laquelle ils avaient appris la nouvelle de la mort d'un ami
et étaient rentrés ensemble à Paris* pour lses obsèques. Depuis, leurs rela-
tions, qui étaient de plus en plusavaient toujours été tendues, s'étaient de nouveau déteriorées
et Biaggi* n'avait pas reparu dans leur appartement de Paris*. Il ne lui avait
plus donné de nouvelles et elle avait cru imaginé qu'il était rentré à Sasuelo*
aussitôt après l'enterrement, de sorte que, ce soir, quand elle avait pris
l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi, quand
elle avait entendu le bruit dans la maison quelques instants plus tôt, elle
n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant, voyant
monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumer la lumière, car elle
pensait que c'était Biaggi*. Que c'était Biaggi* qui rentrait. Car Biaggi*
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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa char sous le tissu très
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. Hélène* s'était
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle m'avait pris la main et m'expliquait àvoix basse qu'elle se savait pas où se trouvaitBiaggi*, car elle appelait
son mari Biaggi*, et jamais Paul*, cela faisait cinq jours maintenant qu'elle
ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très précisément, date à
laquelle ils avaient appris la nouvelle de la mort d'un ami
et étaient rentrés ensemble à Paris* pour les obsèques. Depuis, leurs rela-
tions, qui étaient de plus en plus tendues, s'étaient de nouveau déteriorées
et Biaggi* n'avait pas reparu dans leur appartement de Paris*. Il ne lui avait
plus donné de nouvelles et elle avait cru qu'il était rentré à Sasuelo*
aussitôt après l'enterrement, de sorte que, ce soir, quand elle avait pris
l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi, quand
elle avait entendu le bruit dans la maison quelques instants plus tôt, elle
n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant, voyant
monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumer la lumière, car elle
pensait que c'était Biaggi*. Que c'était Biaggi* qui rentrait. Car Biaggi*