V ② 96
toutes trois très convenables et ayant été jeunes, souriantes et amies,
qui se prenaient familièrement l'avant-bras par-dessus la table dans un
tintement de bracelets et se faisaient expliquer le menu par le patron
qu'elles semblaient connaître de longue date et qu'elles appelaient par
son prénom, appelant Georges* non seulement le patron d'ailleurs, mais
aussi l'homme de la voiture, qui, impassible sur sa chaise derrière ses
lunettes à verres teintés, intervenait parfois dans la conversation pour
réfuter avec constance toute les suggestions qui pouvaient lui être faites
sur le choix de l'entrée. Il était vêtu d'un élégant costume gris ???
??? avec un gilet assorti qui lui compressait un peu l'abdomen,
un pouce négligemment enfoncé sous le vêtement pour alléger la pression
du tissu, et il mâchouillait un cigare en étudiant la carte d'un regard terriblement las.
???????????? Curieusement, alors
que le patron attendait toujours à côté de lui qu'il se décide à faire son
choix, il reposa la carte sur la table et se pencha malicieusement sur le
côté pour effectuer un bref pianotement des doigts à l'adresse de mon fils*.
Encouragés par son exemple et ne voulant sans doute pas être en reste, le
patron et les trois dames se tournèrent eux aussi vers notre table et se
mirent à nous adresser des petits bonjours à distance, auxquels, un peu pris
de court et la bouche pleine, je répondis par un sourire poli et légèrement
mal à l'aise, tandis que mon fils*, assez imperturbable à l'égard des deux
Georges*, même assez froid et distant ???, commença à faire du charme
aux trois dames avec un culot qui me scia de la part d'un aussi petit
roupignoulet.
J'avais été me promener sur le port après le déjeuner, et je m'attardai
quelques instants sur les quais en attendant le retour du taxi qui ne devait
venir me reprendre à Santagralo* que vers trois heures et demie. Je m'étais
assis sur une borne d'acier au bout de la jetée, et je demeurais assis là les
jambes croisées à côté de la poussette de mon fils à regarder un pêcheur*
qui préparait des palangres debout dans le fond de son bateau. Un poulpe
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toutes trois très convenables et ayant été jeunes, souriantes et amies,
qui se prenaient familièrement l'avant-bras par-dessus la table dans un
tintement de bracelets et se faisaient expliquer le menu par le patron
qu'elles semblaient connaître de longue date et qu'elles appelaient par
son prénom, appelant Georges* non seulement le patron d'ailleurs, mais
aussi l'homme de la voiture, qui, impassible sur sa chaise derrière ses
lunettes à verres teintés, intervenait parfois dans la conversation pour
réfuter avec constance toute les suggestions qui pouvaient lui être faites
sur le choix de l'entrée. Il était vêtu d'un élégant costume gris ???
??? avec un gilet assorti qui lui compressait un peu l'abdomen,
un pouce négligemment enfoncé sous le vêtement pour alléger la pression
du tissu, et il mâchouillait un cigare en étudiant la carte d'un regard las.???????????? Curieusement, alors
que le patron attendait toujours à côté de lui qu'il se décide à faire son
choix, il reposa la carte sur la table et se pencha malicieusement sur le
côté pour effectuer un bref pianotement des doigts à l'adresse de mon fils*.
Encouragés par son exemple et ne voulant sans doute pas être en reste, le
patron et les trois dames se tournèrent eux aussi vers notre table et se
mirent à nous adresser des petits bonjours à distance, auxquels, un peu pris
de court et la bouche pleine, je répondis par un sourire poli et légèrement
mal à l'aise, tandis que mon fils*, assez imperturbable à l'égard des deux
Georges*, même assez froid et distant
???
, commença à faire du charme
aux trois dames avec un culot qui me scia de la part d'un aussi petit
roupignoulet.
J'avais été me promener sur le port après le déjeuner, et je m'attardai
quelques instants sur les quais en attendant le retour du taxi qui ne devait
venir me reprendre à Santagralo* que vers trois heures et demie. Je m'étais
assis sur une borne d'acier au bout de la jetée, et je demeurais là les
jambes croisées à côté de la poussette de mon fils à regarder un pêcheur*
qui préparait des palangres debout dans le fond de son bateau. Un poulpe
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toutes trois très convenables et ayant été jeunes, souriantes et amies,
qui se prenaient familièrement l'avant-bras par-dessus la table dans un
tintement de bracelets et se faisaient expliquer le menu par le patron
qu'elles semblaient connaître de longue date et qu'elles appelaient par
son prénom, appelant Georges* non seulement le patron d'ailleurs, mais
aussi l'homme de la voiture, qui, impassible sur sa chaise derrière ses
lunettes à verres teintés, intervenait parfois dans la conversation pour
réfuter avec constance toute les suggestions qui pouvaient lui être faites
sur le choix de l'entrée. Il était vêtu d'un élégant costume gris ???
??? avec un gilet assorti qui lui compressait un peu l'abdomen,
un pouce négligemment enfoncé sous le vêtement pour alléger la pression
du tissu, et il mâchouillait un cigare en étudiant la carte d'un regard terriblement las.
???????????? Curieusement, alors
que le patron attendait toujours à côté de lui qu'il se décide à faire son
choix, il reposa la carte sur la table et se pencha malicieusement sur le
côté pour effectuer un bref pianotement des doigts à l'adresse de mon fils*.
Encouragés par son exemple et ne voulant sans doute pas être en reste, le
patron et les trois dames se tournèrent eux aussi vers notre table et se
mirent à nous adresser des petits bonjours à distance, auxquels, un peu pris
de court et la bouche pleine, je répondis par un sourire poli et légèrement
mal à l'aise, tandis que mon fils*, assez imperturbable à l'égard des deux
Georges*, même assez froid et distant ???, commença à faire du charme
aux trois dames avec un culot qui me scia de la part d'un aussi petit
roupignoulet.
J'avais été me promener sur le port après le déjeuner, et je m'attardai
quelques instants sur les quais en attendant le retour du taxi qui ne devait
venir me reprendre à Santagralo* que vers trois heures et demie. Je m'étais
assis sur une borne d'acier au bout de la jetée, et je demeurais assis là les
jambes croisées à côté de la poussette de mon fils à regarder un pêcheur*
qui préparait des palangres debout dans le fond de son bateau. Un poulpe
V ② 96
toutes trois très convenables et ayant été jeunes, souriantes et amies,
qui se prenaient familièrement l'avant-bras par-dessus la table dans un
tintement de bracelets et se faisaient expliquer le menu par le patron
qu'elles semblaient connaître de longue date et qu'elles appelaient par
son prénom, appelant Georges* non seulement le patron d'ailleurs, mais
aussi l'homme de la voiture, qui, impassible sur sa chaise derrière ses
lunettes à verres teintés, intervenait parfois dans la conversation pour
réfuter avec constance toute les suggestions qui pouvaient lui être faites
sur le choix de l'entrée. Il était vêtu d'un élégant costume gris ???
??? avec un gilet assorti qui lui compressait un peu l'abdomen,
un pouce négligemment enfoncé sous le vêtement pour alléger la pression
du tissu, et il mâchouillait un cigare en étudiant la carte d'un regard las.???????????? Curieusement, alors
que le patron attendait toujours à côté de lui qu'il se décide à faire son
choix, il reposa la carte sur la table et se pencha malicieusement sur le
côté pour effectuer un bref pianotement des doigts à l'adresse de mon fils*.
Encouragés par son exemple et ne voulant sans doute pas être en reste, le
patron et les trois dames se tournèrent eux aussi vers notre table et se
mirent à nous adresser des petits bonjours à distance, auxquels, un peu pris
de court et la bouche pleine, je répondis par un sourire poli et légèrement
mal à l'aise, tandis que mon fils*, assez imperturbable à l'égard des deux
Georges*, même assez froid et distant
???
, commença à faire du charme
aux trois dames avec un culot qui me scia de la part d'un aussi petit
roupignoulet.
J'avais été me promener sur le port après le déjeuner, et je m'attardai
quelques instants sur les quais en attendant le retour du taxi qui ne devait
venir me reprendre à Santagralo* que vers trois heures et demie. Je m'étais
assis sur une borne d'acier au bout de la jetée, et je demeurais là les
jambes croisées à côté de la poussette de mon fils à regarder un pêcheur*
qui préparait des palangres debout dans le fond de son bateau. Un poulpe