I.43
Les premiers jours que j'avais passé à Sasuelo, je les ai occupé
de longues promenades, tantôt le long des routes qui descendaient au
village, et tantôt sur la plagebien chaudement couvert, avec ma gabardine et mon écharpe Je poussais devant moi lapoussettepetite voiture de mon fils,,.avec la poussette de mon fils qui
s'enfonçait dans le sable.Le bruit des vagues et du vent nous accom-
pagnait sur l'immense plage déserte, et je poussais lentement devant moi
lapetite voiturepoussette de mon fils qui s'enfonçait dans le sable. Je m'arrêtais parfois, je m'asseyais dans le sable,
et je lançais un ou deux gallets dans la mer, mollement, sans conviction,pour voir tourbilloner la surface de l'eau
plusieurs minutes souvent s'écoulaient avant que je me décide à en lancer
un autre, quand à vouloir tâcher de le faire rebondir à la surface.
de l'eau, il n'en était même pas question.Mon fils, à côté de moi,Solidement maintenu dans
sa poussette par une petite ceinture,mon fils, lui, à côté de moitendait avidement les
bras vers tous les objets qui jonchaient la plage,essayait de se
faire basculer en avant pour s'en emparer, et je lui tendaisàtour à tour,avant qu'il ne la rejette au loin avec force
l'occasiondes morceaux de bois mort, sculptés par la marée, qui avaient
pris la fome de talismans bizarres, sybillins et fourchus, des algues
séchées qui formaient comme des épis de blé, une sandale en plastique,
parfois,sans doute perdue là pendant les mois d'été.???par quelque???
I.43
Les premiers jours que j'avais passé à Sasuelo, je les ai occupé
de longues promenades, tantôt le long des routes qui descendaient au
village, et tantôt sur la plage,avec la poussette de mon fils qui
s'enfonçait dans le sable.Le bruit des vagues et du vent nous accom-
pagnait sur l'immense plage déserte, et je poussais lentement devant moi
lapetite voiture. Je m'arrêtais parfois, je m'asseyais dans le sable,
et je lançais un ou deux gallets dans la mer, mollement, sans conviction,
plusieurs minutes souvent s'écoulaient avant que je me décide à en lancer
un autre, quand à vouloir tâcher de le faire rebondir à la surface
de l'eau, il n'en était même pas question.Solidement maintenu dans
sa poussette par une petite ceinture,mon filstendait avidement les
bras vers tous les objets qui jonchaient la plage,essayait de se
faire basculer en avant pour s'en emparer, et je lui tendaisà
l'occasiondes morceaux de bois mort, sculptés par la marée, qui avaient
pris la fome de talismans bizarres, sybillins et fourchus, des algues
séchées qui formaient comme des épis de blé, une sandale en plastique,
parfois,sans doute perdue là pendant les mois d'été.
I.43
Les premiers jours que j'avais passé à Sasuelo, je les ai occupé
de longues promenades, tantôt le long des routes qui descendaient au
village, et tantôt sur la plagebien chaudement couvert, avec ma gabardine et mon écharpe Je poussais devant moi lapoussettepetite voiture de mon fils,,.avec la poussette de mon fils qui
s'enfonçait dans le sable.Le bruit des vagues et du vent nous accom-
pagnait sur l'immense plage déserte, et je poussais lentement devant moi
lapetite voiturepoussette de mon fils qui s'enfonçait dans le sable. Je m'arrêtais parfois, je m'asseyais dans le sable,
et je lançais un ou deux gallets dans la mer, mollement, sans conviction,pour voir tourbilloner la surface de l'eau
plusieurs minutes souvent s'écoulaient avant que je me décide à en lancer
un autre, quand à vouloir tâcher de le faire rebondir à la surface.
de l'eau, il n'en était même pas question.Mon fils, à côté de moi,Solidement maintenu dans
sa poussette par une petite ceinture,mon fils, lui, à côté de moitendait avidement les
bras vers tous les objets qui jonchaient la plage,essayait de se
faire basculer en avant pour s'en emparer, et je lui tendaisàtour à tour,avant qu'il ne la rejette au loin avec force
l'occasiondes morceaux de bois mort, sculptés par la marée, qui avaient
pris la fome de talismans bizarres, sybillins et fourchus, des algues
séchées qui formaient comme des épis de blé, une sandale en plastique,
parfois,sans doute perdue là pendant les mois d'été.???par quelque???
I.43
Les premiers jours que j'avais passé à Sasuelo, je les ai occupé
de longues promenades, tantôt le long des routes qui descendaient au
village, et tantôt sur la plage,avec la poussette de mon fils qui
s'enfonçait dans le sable.Le bruit des vagues et du vent nous accom-
pagnait sur l'immense plage déserte, et je poussais lentement devant moi
lapetite voiture. Je m'arrêtais parfois, je m'asseyais dans le sable,
et je lançais un ou deux gallets dans la mer, mollement, sans conviction,
plusieurs minutes souvent s'écoulaient avant que je me décide à en lancer
un autre, quand à vouloir tâcher de le faire rebondir à la surface
de l'eau, il n'en était même pas question.Solidement maintenu dans
sa poussette par une petite ceinture,mon filstendait avidement les
bras vers tous les objets qui jonchaient la plage,essayait de se
faire basculer en avant pour s'en emparer, et je lui tendaisà
l'occasiondes morceaux de bois mort, sculptés par la marée, qui avaient
pris la fome de talismans bizarres, sybillins et fourchus, des algues
séchées qui formaient comme des épis de blé, une sandale en plastique,
parfois,sans doute perdue là pendant les mois d'été.