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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00166
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I. 166

jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,

j'avais d'abord pris la formenoire qui flottait entre les barques pour

quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,

et je m'étais approché du bord de la jetée pour l'examiner de plus près.

De la manière dont le cadavre était placé alorsquand je l'avais découvert à ce moment-là, le corps lourdement

incliné vers le fond et une partie du dos émergeant hors de l'eau, il

était pratiquement impossible de voir la tête de l'animal  et, ce n'est

que lorsque le corps qui dérivait lentement à la surface amorça

un léger mouvement de rotation sur lui-même que je me rendis compte qu'hors

de sa gueule pendait une tête de poisson décomposée dont dépassaient

quelques centimètres de fil de pêche, qui me firent penser, un peu plus

tard dans la journée --- sur le moment, je les avais simplement examinés

distraitement, ces quelques centimètres de fil de pêche --- que le chat

avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effetl'animal avait-il pului-même rompre lui-même ce fil de pêche extrêmement dur et résistant qui

pouvait subirsans dommage des pressions de plusieurs dizaines de kilossans dommage,

l'animal avait-il pu le rompre lui-même  sans se mutiler cruellement

les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Comment, à supposer même qu'il

y soit parvenu, expliquer de manière naturelle la présencede cette d'un appât de 

ligne morteflottant à la surface dans le port,aussi près du bord de la jetée,l'appât en quelque sorte à 

la portée de la gueule du chat,en quelque sorte   alors qu'elleilaurait dûde toute évidence se trouver 

reposer  au large, reposant par dix ou vingt mètres de fond ? Pourquoi, enfin,

l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sectionné

net par une lame, si ce n'est

I. 166

jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,

j'avais d'abord pris la forme qui flottait entre les barques pour

quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,

et je m'étais approché du bord de la jetée pour l'examiner de plus près.

De la manière dont le cadavre était placé alors, le corps lourdement

incliné vers le fond et une partie du dos émergeant hors de l'eau, il

était pratiquement impossible de voir la tête de l'animal  et, ce n'est

que lorsque le corps qui dérivait lentement à la surface amorça

un léger mouvement de rotation sur lui-même que je me rendis compte qu'hors

de sa gueule pendait une tête de poisson décomposée dont dépassaient

quelques centimètres de fil de pêche, qui me firent penser, un peu plus

tard dans la journée --- sur le moment, je les avais simplement examinés

distraitement, ces quelques centimètres de fil de pêche --- que le chat

avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet ce fil de pêche extrêmement dur et résistant qui

pouvait subir des pressions de plusieurs dizaines de kilossans dommage,

l'animal avait-il pu le rompre lui-même  sans se mutiler cruellement

les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Comment, à supposer même qu'il

y soit parvenu, expliquer de manière naturelle la présencede cette  

ligne morte aussi près du bord de la jetée,l'appât en quelque sorte à 

la portée de la gueule du chat,  alors qu'elleaurait dûde toute évidence  

reposer  au largepar dix ou vingt mètres de fond ? Pourquoi, enfin,

l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sectionné

net par une lame, si ce n'est

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I. 166

jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,

j'avais d'abord pris la formenoire qui flottait entre les barques pour

quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,

et je m'étais approché du bord de la jetée pour l'examiner de plus près.

De la manière dont le cadavre était placé alorsquand je l'avais découvert à ce moment-là, le corps lourdement

incliné vers le fond et une partie du dos émergeant hors de l'eau, il

était pratiquement impossible de voir la tête de l'animal  et, ce n'est

que lorsque le corps qui dérivait lentement à la surface amorça

un léger mouvement de rotation sur lui-même que je me rendis compte qu'hors

de sa gueule pendait une tête de poisson décomposée dont dépassaient

quelques centimètres de fil de pêche, qui me firent penser, un peu plus

tard dans la journée --- sur le moment, je les avais simplement examinés

distraitement, ces quelques centimètres de fil de pêche --- que le chat

avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effetl'animal avait-il pului-même rompre lui-même ce fil de pêche extrêmement dur et résistant qui

pouvait subirsans dommage des pressions de plusieurs dizaines de kilossans dommage,

l'animal avait-il pu le rompre lui-même  sans se mutiler cruellement

les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Comment, à supposer même qu'il

y soit parvenu, expliquer de manière naturelle la présencede cette d'un appât de 

ligne morteflottant à la surface dans le port,aussi près du bord de la jetée,l'appât en quelque sorte à 

la portée de la gueule du chat,en quelque sorte   alors qu'elleilaurait dûde toute évidence se trouver 

reposer  au large, reposant par dix ou vingt mètres de fond ? Pourquoi, enfin,

l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sectionné

net par une lame, si ce n'est

I. 166

jours après mon arrivée que j'avais découvert là le chat mort. De loin,

j'avais d'abord pris la forme qui flottait entre les barques pour

quelque sac en plastique, une vieille couverture roulée en boule peut-être,

et je m'étais approché du bord de la jetée pour l'examiner de plus près.

De la manière dont le cadavre était placé alors, le corps lourdement

incliné vers le fond et une partie du dos émergeant hors de l'eau, il

était pratiquement impossible de voir la tête de l'animal  et, ce n'est

que lorsque le corps qui dérivait lentement à la surface amorça

un léger mouvement de rotation sur lui-même que je me rendis compte qu'hors

de sa gueule pendait une tête de poisson décomposée dont dépassaient

quelques centimètres de fil de pêche, qui me firent penser, un peu plus

tard dans la journée --- sur le moment, je les avais simplement examinés

distraitement, ces quelques centimètres de fil de pêche --- que le chat

avait été assassiné.

 La nuit dernière.

 Comment en effet ce fil de pêche extrêmement dur et résistant qui

pouvait subir des pressions de plusieurs dizaines de kilossans dommage,

l'animal avait-il pu le rompre lui-même  sans se mutiler cruellement

les lèvres et le palais avec l'hameçon ? Comment, à supposer même qu'il

y soit parvenu, expliquer de manière naturelle la présencede cette  

ligne morte aussi près du bord de la jetée,l'appât en quelque sorte à 

la portée de la gueule du chat,  alors qu'elleaurait dûde toute évidence  

reposer  au largepar dix ou vingt mètres de fond ? Pourquoi, enfin,

l'extrémité du fil était-elle coupée aussi proprement, comme sectionné

net par une lame, si ce n'est

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