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  1. Exploration des brouillons
  2. #01
  3. LRT_01_01_00247
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  • Tapuscrit

I. 247

 Le lendemain, le chat était toujours à la même place dans le port,

qui continuait de dériver infiniment lentement entre les barques. Il avait

dû aller et venir ainsi plusieurs fois pendant la nuit dans le même périmètres

réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la

dérive entre les barques sans que jamaispourtant le courant ne l'emportât vers le

large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement altéré

son état, et le poilune partie de son dos émergeait hors de l'eau, et le poil noir et mouillé de son dos luisait hors de l'eau sous les premiers rayons de soleil.  de son dos<d1>, noir et mouillé,[d1]luisait hors de l'eau 

qui luisait sous les premiers rayons du les premiers rayons lesoleil. Son corps ne présentaitpas encore pratiquement aucun 

de  dommageirréparable à première vue, il n'y avait ni trace de lésion, ni blessure ap-

parente, seule la peau de son oreille droite était maintenant tailladée

sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement mise en pièces pr

des crabes, et laissait à vif une petite surfaceblanche et fragile,   pâle, comme et fragile 

vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de plus près,

c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient

la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un, pendant

la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.

I. 247

 Le lendemain, le chat était toujours à la même place dans le port,

qui continuait de dériver infiniment lentement entre les barques. Il avait

dû aller et venir ainsi plusieurs fois pendant la nuit dans le même périmètres

réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la

dérive entre les barques sans que jamais le courant ne l'emportât vers le

large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement altéré

son état, et le poil   de son dos, noir et mouillé,luisait hors de l'eau 

 sous les premiers rayons du  soleil. Son corps ne présentaitpas encore  

de  dommageirréparable , il n'y avait ni trace de lésion, ni blessure ap-

parente, seule la peau de son oreille droite était maintenant tailladée

sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement mise en pièces pr

des crabes, et laissait à vif une petite surfaceblanche et   pâle, comme  

vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de plus près,

c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient

la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un, pendant

la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.

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I. 247

 Le lendemain, le chat était toujours à la même place dans le port,

qui continuait de dériver infiniment lentement entre les barques. Il avait

dû aller et venir ainsi plusieurs fois pendant la nuit dans le même périmètres

réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la

dérive entre les barques sans que jamaispourtant le courant ne l'emportât vers le

large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement altéré

son état, et le poilune partie de son dos émergeait hors de l'eau, et le poil noir et mouillé de son dos luisait hors de l'eau sous les premiers rayons de soleil.  de son dos<d1>, noir et mouillé,[d1]luisait hors de l'eau 

qui luisait sous les premiers rayons du les premiers rayons lesoleil. Son corps ne présentaitpas encore pratiquement aucun 

de  dommageirréparable à première vue, il n'y avait ni trace de lésion, ni blessure ap-

parente, seule la peau de son oreille droite était maintenant tailladée

sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement mise en pièces pr

des crabes, et laissait à vif une petite surfaceblanche et fragile,   pâle, comme et fragile 

vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de plus près,

c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient

la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un, pendant

la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.

I. 247

 Le lendemain, le chat était toujours à la même place dans le port,

qui continuait de dériver infiniment lentement entre les barques. Il avait

dû aller et venir ainsi plusieurs fois pendant la nuit dans le même périmètres

réduit, butant mollement contre la paroi d'une coque et repartant à la

dérive entre les barques sans que jamais le courant ne l'emportât vers le

large. Son séjour prolongé dans l'eau ne semblait pas avoir tellement altéré

son état, et le poil   de son dos, noir et mouillé,luisait hors de l'eau 

 sous les premiers rayons du  soleil. Son corps ne présentaitpas encore  

de  dommageirréparable , il n'y avait ni trace de lésion, ni blessure ap-

parente, seule la peau de son oreille droite était maintenant tailladée

sur quelques centimètres, la fourure vraisemblablement mise en pièces pr

des crabes, et laissait à vif une petite surfaceblanche et   pâle, comme  

vidée de sang. Ce qui me frappa, pourtant, en le regardant de plus près,

c'est que le fragment de fil de pêche et la tête de poisson qui pendaient

la veille hors de sa gueule avaient disparu. Comme si quelqu'un, pendant

la nuit, s'était rendu dans le port pour les faire disparaître.

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