I. 318
C'était en quelque sorte pour voir les Biaggi que je m'étais rendu
à Sasuelo, mais, dans le même temps, je savais très bien que voir les
Biaggi m'attristerait et,sachant très bien que s'il était plus simple
pour moi d'être compliqué, j'avais tout intérêt à rester simple, la première
décision que je pris en arrivant à Sasuelo fut de reno,ncer à l'idée de
les voir., et Ce n'est que le lendemain du jour de mon arrivée,qu'en fin
d'après-midi, voulant mettre un terme à la tournure d'emballement incon-
trôlé que la question de voir ou non les Biaggi commençait à prendre
dans mon esprit, que j'avais fini par me décider à leur faire une visite,
très brève, m'imaginais-je, juste pour leur signaler ma présence (de toute
manière, les Biaggi n'étaient pas là).
La maison des Biaggi se trouvait légèrement en dehors du village sur
le bord de la route qui montait vers le hameau voisin. Elle était isolée
de l'extérieur par un mur de pierres, assez haut, qu'envahissait un
enchevêtrement de lierre désséché, qui formait un réseau compliqué de
racines noueueses et grisâtres qui se soutenaient mutuellement et grim-
paient le long du mur en s'aggripantaux interstices naturels quye recelaient les uns aux autres, se faisaient ??? par endroits dans les
sles anfractuositésde la pierre du mur de la pierre que recelait le mur. Quelques grands arbres, des tamaris et des pins, étaient
plantés dans le jardin laissé à l'abandon que l'on apercevait à travers
les grilles de la porte d'entrée. Une boîte aux lettres pendouillait
sur la grille, fixée à un barreau par un morceau de fil de fer tordu.
Le jardin n'était pas entretenu et des margueriteset des trèfles pous- joyeuses primesautières, ça et là,
pointaient poussaient saient un peu partout au petit bonheur(la chance) parmi les herbes hautes. et les chardons.
|La villa, basse et de construction récente, étaitd'une laideur ravissante, blanche
|pleine d'harmonie provençale et bleue, avec des tomettes sur la terrasse et deux
|grandes jarres décoratives contenant desboules d'hortensias pétales fânésde ce qui avait dû être des hortensias multicolores.. Les
|volets de la grande baie vitrée de la porte-fenêtre étaient fermés, ainsi
|que ceux de la cuisine et des chambres de l'étage.
I. 318
C'était en quelque sorte pour voir les Biaggi que je m'étais rendu
à Sasuelo, mais, dans le même temps, je savais très bien que voir les
Biaggi m'attristerait et,sachant très bien que s'il était plus simple
pour moi d'être compliqué, j'avais tout intérêt à rester simple, la première
décision que je pris en arrivant à Sasuelo fut de reno,ncer à l'idée de
les voir. Ce n'est que le lendemain du jour de mon arrivée,qu'en fin
d'après-midi, voulant mettre un terme à la tournure d'emballement incon-
trôlé que la question de voir ou non les Biaggi commençait à prendre
dans mon esprit, que j'avais fini par me décider à leur faire une visite,
très brève, m'imaginais-je, juste pour leur signaler ma présence (de toute
manière, les Biaggi n'étaient pas là).
La maison des Biaggi se trouvait légèrement en dehors du village sur
le bord de la route qui montait vers le hameau voisin. Elle était isolée
de l'extérieur par un mur de pierres, assez haut, qu'envahissait un
enchevêtrement de lierre désséché, qui formait un réseau compliqué de
racines noueueses et grisâtres qui se soutenaient mutuellement et grim-
paient le long du mur en s'aggripantaux interstices naturels quye recelaient
ses anfractuosités. Quelques grands arbres, des tamaris et des pins, étaient
plantés dans le jardin laissé à l'abandon que l'on apercevait à travers
les grilles de la porte d'entrée. Une boîte aux lettres pendouillait
sur la grille, fixée à un barreau par un morceau de fil de fer tordu.
Le jardin n'était pas entretenu et des margueriteset des trèfles pous-
saient un peu partout au petit bonheur(la chance) parmi les herbes hautes.
La villa, basse et de construction récente, étaitd'une laideur ravissante,
pleine d'harmonie provençale avec des tomettes sur la terrasse et deux
grandes jarres décoratives contenant desboules d'hortensias fânés. Les
volets de la grande baie vitrée de la porte-fenêtre étaient fermés, ainsi
que ceux de la cuisine et des chambres de l'étage.
I. 318
C'était en quelque sorte pour voir les Biaggi que je m'étais rendu
à Sasuelo, mais, dans le même temps, je savais très bien que voir les
Biaggi m'attristerait et,sachant très bien que s'il était plus simple
pour moi d'être compliqué, j'avais tout intérêt à rester simple, la première
décision que je pris en arrivant à Sasuelo fut de reno,ncer à l'idée de
les voir., et Ce n'est que le lendemain du jour de mon arrivée,qu'en fin
d'après-midi, voulant mettre un terme à la tournure d'emballement incon-
trôlé que la question de voir ou non les Biaggi commençait à prendre
dans mon esprit, que j'avais fini par me décider à leur faire une visite,
très brève, m'imaginais-je, juste pour leur signaler ma présence (de toute
manière, les Biaggi n'étaient pas là).
La maison des Biaggi se trouvait légèrement en dehors du village sur
le bord de la route qui montait vers le hameau voisin. Elle était isolée
de l'extérieur par un mur de pierres, assez haut, qu'envahissait un
enchevêtrement de lierre désséché, qui formait un réseau compliqué de
racines noueueses et grisâtres qui se soutenaient mutuellement et grim-
paient le long du mur en s'aggripantaux interstices naturels quye recelaient les uns aux autres, se faisaient ??? par endroits dans les
sles anfractuositésde la pierre du mur de la pierre que recelait le mur. Quelques grands arbres, des tamaris et des pins, étaient
plantés dans le jardin laissé à l'abandon que l'on apercevait à travers
les grilles de la porte d'entrée. Une boîte aux lettres pendouillait
sur la grille, fixée à un barreau par un morceau de fil de fer tordu.
Le jardin n'était pas entretenu et des margueriteset des trèfles pous- joyeuses primesautières, ça et là,
pointaient poussaient saient un peu partout au petit bonheur(la chance) parmi les herbes hautes. et les chardons.
|La villa, basse et de construction récente, étaitd'une laideur ravissante, blanche
|pleine d'harmonie provençale et bleue, avec des tomettes sur la terrasse et deux
|grandes jarres décoratives contenant desboules d'hortensias pétales fânésde ce qui avait dû être des hortensias multicolores.. Les
|volets de la grande baie vitrée de la porte-fenêtre étaient fermés, ainsi
|que ceux de la cuisine et des chambres de l'étage.
I. 318
C'était en quelque sorte pour voir les Biaggi que je m'étais rendu
à Sasuelo, mais, dans le même temps, je savais très bien que voir les
Biaggi m'attristerait et,sachant très bien que s'il était plus simple
pour moi d'être compliqué, j'avais tout intérêt à rester simple, la première
décision que je pris en arrivant à Sasuelo fut de reno,ncer à l'idée de
les voir. Ce n'est que le lendemain du jour de mon arrivée,qu'en fin
d'après-midi, voulant mettre un terme à la tournure d'emballement incon-
trôlé que la question de voir ou non les Biaggi commençait à prendre
dans mon esprit, que j'avais fini par me décider à leur faire une visite,
très brève, m'imaginais-je, juste pour leur signaler ma présence (de toute
manière, les Biaggi n'étaient pas là).
La maison des Biaggi se trouvait légèrement en dehors du village sur
le bord de la route qui montait vers le hameau voisin. Elle était isolée
de l'extérieur par un mur de pierres, assez haut, qu'envahissait un
enchevêtrement de lierre désséché, qui formait un réseau compliqué de
racines noueueses et grisâtres qui se soutenaient mutuellement et grim-
paient le long du mur en s'aggripantaux interstices naturels quye recelaient
ses anfractuosités. Quelques grands arbres, des tamaris et des pins, étaient
plantés dans le jardin laissé à l'abandon que l'on apercevait à travers
les grilles de la porte d'entrée. Une boîte aux lettres pendouillait
sur la grille, fixée à un barreau par un morceau de fil de fer tordu.
Le jardin n'était pas entretenu et des margueriteset des trèfles pous-
saient un peu partout au petit bonheur(la chance) parmi les herbes hautes.
La villa, basse et de construction récente, étaitd'une laideur ravissante,
pleine d'harmonie provençale avec des tomettes sur la terrasse et deux
grandes jarres décoratives contenant desboules d'hortensias fânés. Les
volets de la grande baie vitrée de la porte-fenêtre étaient fermés, ainsi
que ceux de la cuisine et des chambres de l'étage.