I. 413
Un taxi était venu me chercherà l'hôtel vers dix heures, ce matin-là, et nous
roulionslentement sur des routes étroitesdont les virages se succédaient sans
arrêt, mon fils à côté de moi sur la banquette arrière, qui était assis
tout seul comme un grand, ses courtes jambes bien écartées sur le siège
et les deux piedsen l'air immobiles à la verticale, chaussés de petites bottines en cuir. Une
de ses mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait précieusement
contre sa poitrine sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage.
Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et ilregardait droit devant lui, avec un avait un
air terriblement pensif.C'était le même chauffeur que
I. 413
Un taxi était venu me chercher vers dix heures, ce matin-là, et nous
roulions sur des routes étroitesdont les virages se succédaient sans
arrêt, mon fils à côté de moi sur la banquette arrière qui était assis
tout seul comme un grand, ses courtes jambes bien écartées sur le siège
et les deux piedsen l'air chaussés de petites bottines en cuir. Une
de ses mains reposait sur ma cuisse et de l'autre il tenait précieusement
contre sa poitrine sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage.
Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il avait un
air terriblement pensif.C'était le même chauffeur que
I. 413
Un taxi était venu me chercherà l'hôtel vers dix heures, ce matin-là, et nous
roulionslentement sur des routes étroitesdont les virages se succédaient sans
arrêt, mon fils à côté de moi sur la banquette arrière, qui était assis
tout seul comme un grand, ses courtes jambes bien écartées sur le siège
et les deux piedsen l'air immobiles à la verticale, chaussés de petites bottines en cuir. Une
de ses mains reposait sur ma cuisse et de l'autre, il tenait précieusement
contre sa poitrine sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage.
Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et ilregardait droit devant lui, avec un avait un
air terriblement pensif.C'était le même chauffeur que
I. 413
Un taxi était venu me chercher vers dix heures, ce matin-là, et nous
roulions sur des routes étroitesdont les virages se succédaient sans
arrêt, mon fils à côté de moi sur la banquette arrière qui était assis
tout seul comme un grand, ses courtes jambes bien écartées sur le siège
et les deux piedsen l'air chaussés de petites bottines en cuir. Une
de ses mains reposait sur ma cuisse et de l'autre il tenait précieusement
contre sa poitrine sa vieille sandale en plastique trouvée sur la plage.
Sa têtine transparente remuait lentement dans sa bouche et il avait un
air terriblement pensif.C'était le même chauffeur que