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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00009
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  • Tapuscrit

II. 9

jetai un coup d'oeil au passage sur leurs appartements. , C'était  une

chambre toute simple en réalité, qui donnait de plain-pied sur la route.

Les rideaux avaient été tirés et une paire de bas foncés pendait à l'abandon

sur le dossier d'une chaise. Le grand lit en chêne qu'on apercevait dans

l'embrasure de la porte n'était pas défait et une chemise de nuit était

pliée avec soin sur l'oreiller. Il n'y avait personne dans la pièce, et

je supposai que les patrons étaient allés faire leur toilette dans la

petite salle de bain qu'ils avaient aménagé pour eux au rez-de-chaussée.de l'hôtel. 

Je ne rencontrai personne dans les escaliers et je m'apprêtais à rentrer

dans ma chambre quand j'aperçus un petit escalier tout au fond du couloir

dont je n'avais jamais remarqué l'existence auparavant. Je ne savais

pas s'il y avait encore des chambres au deuxième étage, mais j'entendais

un bruit qui semblait venir de là-haut, comme un bruit très feutré de

machine à écrire, ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur de l'hôtel,

quelque pic vert dont le bec s'acharnait dans la nuit contre l'écorce

d'un arbre. Je montai quelques marches et passai la tête pour voir ce

qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou d'autres chambres, mais

tout était éteint et je n'insistai pas.

II. 9

jetai un coup d'oeil au passage sur leurs appartements.  C'était  une

chambre toute simple en réalité, qui donnait de plain-pied sur la route.

Les rideaux avaient été tirés et une paire de bas foncés pendait à l'abandon

sur le dossier d'une chaise. Le grand lit en chêne qu'on apercevait dans

l'embrasure de la porte n'était pas défait et une chemise de nuit était

pliée avec soin sur l'oreiller. Il n'y avait personne dans la pièce, et

je supposai que les patrons étaient allés faire leur toilette dans la

petite salle de bain qu'ils avaient aménagé pour eux au rez-de-chaussée. 

Je ne rencontrai personne dans les escaliers et je m'apprêtais à rentrer

dans ma chambre quand j'aperçus un petit escalier tout au fond du couloir

dont je n'avais jamais remarqué l'existence auparavant. Je ne savais

pas s'il y avait encore des chambres au deuxième étage, mais j'entendais

un bruit qui semblait venir de là-haut, comme un bruit très feutré de

machine à écrire, ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur de l'hôtel,

quelque pic vert dont le bec s'acharnait dans la nuit contre l'écorce

d'un arbre. Je montai quelques marches et passai la tête pour voir ce

qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou d'autres chambres, mais

tout était éteint et je n'insistai pas.

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II. 9

jetai un coup d'oeil au passage sur leurs appartements. , C'était  une

chambre toute simple en réalité, qui donnait de plain-pied sur la route.

Les rideaux avaient été tirés et une paire de bas foncés pendait à l'abandon

sur le dossier d'une chaise. Le grand lit en chêne qu'on apercevait dans

l'embrasure de la porte n'était pas défait et une chemise de nuit était

pliée avec soin sur l'oreiller. Il n'y avait personne dans la pièce, et

je supposai que les patrons étaient allés faire leur toilette dans la

petite salle de bain qu'ils avaient aménagé pour eux au rez-de-chaussée.de l'hôtel. 

Je ne rencontrai personne dans les escaliers et je m'apprêtais à rentrer

dans ma chambre quand j'aperçus un petit escalier tout au fond du couloir

dont je n'avais jamais remarqué l'existence auparavant. Je ne savais

pas s'il y avait encore des chambres au deuxième étage, mais j'entendais

un bruit qui semblait venir de là-haut, comme un bruit très feutré de

machine à écrire, ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur de l'hôtel,

quelque pic vert dont le bec s'acharnait dans la nuit contre l'écorce

d'un arbre. Je montai quelques marches et passai la tête pour voir ce

qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou d'autres chambres, mais

tout était éteint et je n'insistai pas.

II. 9

jetai un coup d'oeil au passage sur leurs appartements.  C'était  une

chambre toute simple en réalité, qui donnait de plain-pied sur la route.

Les rideaux avaient été tirés et une paire de bas foncés pendait à l'abandon

sur le dossier d'une chaise. Le grand lit en chêne qu'on apercevait dans

l'embrasure de la porte n'était pas défait et une chemise de nuit était

pliée avec soin sur l'oreiller. Il n'y avait personne dans la pièce, et

je supposai que les patrons étaient allés faire leur toilette dans la

petite salle de bain qu'ils avaient aménagé pour eux au rez-de-chaussée. 

Je ne rencontrai personne dans les escaliers et je m'apprêtais à rentrer

dans ma chambre quand j'aperçus un petit escalier tout au fond du couloir

dont je n'avais jamais remarqué l'existence auparavant. Je ne savais

pas s'il y avait encore des chambres au deuxième étage, mais j'entendais

un bruit qui semblait venir de là-haut, comme un bruit très feutré de

machine à écrire, ou peut-être était-ce un oiseau à l'extérieur de l'hôtel,

quelque pic vert dont le bec s'acharnait dans la nuit contre l'écorce

d'un arbre. Je montai quelques marches et passai la tête pour voir ce

qu'il y avait au-dessus, une mansarde peut-être, ou d'autres chambres, mais

tout était éteint et je n'insistai pas.

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