• Accueil
  • Le projet
  • L'inventaire
  • Exploration des brouillons
  • Expérimentations
  • Créations
  • À propos
  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00150
  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 150

 Ce matin-là, je regardais par la fenêtre. J'enjolive à peine. Le jour

ne se levait ni ne tombait, à mon grand désappointement. J'aime assez

que le jour se lève en effet, ou tombe à la rigueur, pourvu qu'il y ait

de l'action. A la fenêtre du troisième étage de l'immeuble qui me faisait

face, je pouvais voir une dame en robe de chambre dans son appartement.

Oh, ce n'était pas le carnaval de Rio, du point de vue de l'action, mais

c'était déjà quelque chose, et je me trouvais aux premières loges en

quelque sorte, à moins d'une dizaine de mètres d'elle. C'était une

dame rousse à lunettes d'une soixantaine d'années, qui peignait sur

chevalet dans son salon, sa palette dans une main et ses pinceaux dans

l'autre, et je suivas l'évolution de son travail, ses errements, ses

repentirs, debout à ma fenêtre les mains dans les poches. J'aurais pu

siffloter, mais je ne sifflotais pas.

II. 150

 Ce matin-là, je regardais par la fenêtre. J'enjolive à peine. Le jour

ne se levait ni ne tombait, à mon grand désappointement. J'aime assez

que le jour se lève en effet, ou tombe à la rigueur, pourvu qu'il y ait

de l'action. A la fenêtre du troisième étage de l'immeuble qui me faisait

face, je pouvais voir une dame en robe de chambre dans son appartement.

Oh, ce n'était pas le carnaval de Rio, du point de vue de l'action, mais

c'était déjà quelque chose, et je me trouvais aux premières loges en

quelque sorte, à moins d'une dizaine de mètres d'elle. C'était une

dame rousse à lunettes d'une soixantaine d'années, qui peignait sur

chevalet dans son salon, sa palette dans une main et ses pinceaux dans

l'autre, et je suivas l'évolution de son travail, ses errements, ses

repentirs, debout à ma fenêtre les mains dans les poches. J'aurais pu

siffloter, mais je ne sifflotais pas.

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II. 150

 Ce matin-là, je regardais par la fenêtre. J'enjolive à peine. Le jour

ne se levait ni ne tombait, à mon grand désappointement. J'aime assez

que le jour se lève en effet, ou tombe à la rigueur, pourvu qu'il y ait

de l'action. A la fenêtre du troisième étage de l'immeuble qui me faisait

face, je pouvais voir une dame en robe de chambre dans son appartement.

Oh, ce n'était pas le carnaval de Rio, du point de vue de l'action, mais

c'était déjà quelque chose, et je me trouvais aux premières loges en

quelque sorte, à moins d'une dizaine de mètres d'elle. C'était une

dame rousse à lunettes d'une soixantaine d'années, qui peignait sur

chevalet dans son salon, sa palette dans une main et ses pinceaux dans

l'autre, et je suivas l'évolution de son travail, ses errements, ses

repentirs, debout à ma fenêtre les mains dans les poches. J'aurais pu

siffloter, mais je ne sifflotais pas.

II. 150

 Ce matin-là, je regardais par la fenêtre. J'enjolive à peine. Le jour

ne se levait ni ne tombait, à mon grand désappointement. J'aime assez

que le jour se lève en effet, ou tombe à la rigueur, pourvu qu'il y ait

de l'action. A la fenêtre du troisième étage de l'immeuble qui me faisait

face, je pouvais voir une dame en robe de chambre dans son appartement.

Oh, ce n'était pas le carnaval de Rio, du point de vue de l'action, mais

c'était déjà quelque chose, et je me trouvais aux premières loges en

quelque sorte, à moins d'une dizaine de mètres d'elle. C'était une

dame rousse à lunettes d'une soixantaine d'années, qui peignait sur

chevalet dans son salon, sa palette dans une main et ses pinceaux dans

l'autre, et je suivas l'évolution de son travail, ses errements, ses

repentirs, debout à ma fenêtre les mains dans les poches. J'aurais pu

siffloter, mais je ne sifflotais pas.

Mentions légales - Crédits - Code source