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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00252
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II. 252

qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me

souriaient, elle me souriait sous bouger. J'étais juste en face d'elle,

et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je

lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très

léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix

basse, et, doucement, tout de suite, elle releva la tête pour m'embrasser

les lèvres.Rien, dis-je, je dis que je ne faisais rien.  

La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à

coucherde la maison de Sasuelo , et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit

et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. Hélène s'était

recouchéemaintenant tout de suite  aussitôt car elle avaitfroid aux pieds les pieds glacés  avait froid aux pieds,disait-elle,  et nos bras nus sortaient des couvertures. J'   , et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,

dont je déposais la cendreavec circonspection  dans un cendrier bizarroïde que j'avais posé

à plat  sur la couverture,bizarroïde ichtyoïde  et bleu clair, avec des écailles en

porcelaine. Elle ne sait pas où se trouvait Biaggi en réalité,m'expliquait-elle 

à voix basse, car elle appelait son marie Biaggi, et jamais Paul, elle l'avait 

toujours appelé Biaggi autant que je me souvienne,  cela faisait cinq jours

maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très

précisément, date à laquelle ilsavaient appris la nouvelle de la mort d'un ami et étaient rentrés ensemble à Paris pour assister   aux obsèques  à l'enterrement.  étaient rentrés ensemble avaient dû rester  à Paris pourles assister aux un enterrement  

obsèques d'un ami. assister à l'enterrementd'un ami .  Depuis, Biaggiqui avait toujours été imprévisible  n'était pas reparu dansleur l'appartementqu'ils 

occupaient à de  Paris. Il ne lui avait plus donné de nouvelles, , et elle avait imaginé

qu'il était rentré à Sasueloaussitôt après l'enterrement , de sorte queaujourd'hui  

ce soir, quand elle avait pris l'avion,cCar ellen' n' étaitarrivée que  revenuece soir de Paris, de Paris que ce soir,  de Paris qu'ce soir  aujourd'hui en réalité, et,cette nuit, c'est pourquoi, cette nuit,  elle pensait leretrouver ici en

arrivant.Et EtcC'est pourquoi , quand elle avait entendu du bruit dans la

maisonquelques instants plus tôt , elle n'avaitfinalement  pas eu tellement

peuren réalité  finalement, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait

pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que c'était

Biaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon elle,

II. 252

qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me

souriaient, elle me souriait sous bouger. J'étais juste en face d'elle,

et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je

lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très

léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix

basse, et, doucement, tout de suite, elle releva la tête pour m'embrasser

les lèvres. 

La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à

coucher , et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit

et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. Hélène s'était

recouchée , et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,

dont je déposais la cendre  dans un cendrier bizarroïde que j'avais posé

à plat  sur la couverture,bizarroïde   et bleu clair, avec des écailles en

porcelaine. Elle ne sait pas où se trouvait Biaggi en réalité,m'expliquait-elle 

à voix basse, car elle appelait son marie Biaggi, et jamais Paul, elle l'avait 

toujours appelé Biaggi autant que je me souvienne,  cela faisait cinq jours

maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très

précisément, date à laquelle ils  étaient rentrés ensemble   à Paris pourles  

obsèques d'un ami.   Depuis, Biaggi  n'était pas reparu dansleur appartement 

 de  Paris. Il ne lui avait plus donné de nouvelles,  et elle avait imaginé

qu'il était rentré à Sasueloaussitôt après l'enterrement , de sorte que 

ce soir, quand elle avait pris l'avion, elle pensait letrouver ici en

arrivant.Et cC'est pourquoi , quand elle avait entendu du bruit dans la

maisonquelques instants plus tôt , elle n'avaitfinalement  pas eu tellement

peur, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait

pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que c'était

Biaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon elle,

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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me

souriaient, elle me souriait sous bouger. J'étais juste en face d'elle,

et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je

lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très

léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix

basse, et, doucement, tout de suite, elle releva la tête pour m'embrasser

les lèvres.Rien, dis-je, je dis que je ne faisais rien.  

La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à

coucherde la maison de Sasuelo , et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit

et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. Hélène s'était

recouchéemaintenant tout de suite  aussitôt car elle avaitfroid aux pieds les pieds glacés  avait froid aux pieds,disait-elle,  et nos bras nus sortaient des couvertures. J'   , et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,

dont je déposais la cendreavec circonspection  dans un cendrier bizarroïde que j'avais posé

à plat  sur la couverture,bizarroïde ichtyoïde  et bleu clair, avec des écailles en

porcelaine. Elle ne sait pas où se trouvait Biaggi en réalité,m'expliquait-elle 

à voix basse, car elle appelait son marie Biaggi, et jamais Paul, elle l'avait 

toujours appelé Biaggi autant que je me souvienne,  cela faisait cinq jours

maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très

précisément, date à laquelle ilsavaient appris la nouvelle de la mort d'un ami et étaient rentrés ensemble à Paris pour assister   aux obsèques  à l'enterrement.  étaient rentrés ensemble avaient dû rester  à Paris pourles assister aux un enterrement  

obsèques d'un ami. assister à l'enterrementd'un ami .  Depuis, Biaggiqui avait toujours été imprévisible  n'était pas reparu dansleur l'appartementqu'ils 

occupaient à de  Paris. Il ne lui avait plus donné de nouvelles, , et elle avait imaginé

qu'il était rentré à Sasueloaussitôt après l'enterrement , de sorte queaujourd'hui  

ce soir, quand elle avait pris l'avion,cCar ellen' n' étaitarrivée que  revenuece soir de Paris, de Paris que ce soir,  de Paris qu'ce soir  aujourd'hui en réalité, et,cette nuit, c'est pourquoi, cette nuit,  elle pensait leretrouver ici en

arrivant.Et EtcC'est pourquoi , quand elle avait entendu du bruit dans la

maisonquelques instants plus tôt , elle n'avaitfinalement  pas eu tellement

peuren réalité  finalement, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait

pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que c'était

Biaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon elle,

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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me

souriaient, elle me souriait sous bouger. J'étais juste en face d'elle,

et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je

lui pris la taille, et je sentis le contact de sa chair sous le tissu très

léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix

basse, et, doucement, tout de suite, elle releva la tête pour m'embrasser

les lèvres. 

La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à

coucher , et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit

et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce. Hélène s'était

recouchée , et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,

dont je déposais la cendre  dans un cendrier bizarroïde que j'avais posé

à plat  sur la couverture,bizarroïde   et bleu clair, avec des écailles en

porcelaine. Elle ne sait pas où se trouvait Biaggi en réalité,m'expliquait-elle 

à voix basse, car elle appelait son marie Biaggi, et jamais Paul, elle l'avait 

toujours appelé Biaggi autant que je me souvienne,  cela faisait cinq jours

maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très

précisément, date à laquelle ils  étaient rentrés ensemble   à Paris pourles  

obsèques d'un ami.   Depuis, Biaggi  n'était pas reparu dansleur appartement 

 de  Paris. Il ne lui avait plus donné de nouvelles,  et elle avait imaginé

qu'il était rentré à Sasueloaussitôt après l'enterrement , de sorte que 

ce soir, quand elle avait pris l'avion, elle pensait letrouver ici en

arrivant.Et cC'est pourquoi , quand elle avait entendu du bruit dans la

maisonquelques instants plus tôt , elle n'avaitfinalement  pas eu tellement

peur, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avait

pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que c'était

Biaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver à Sasuelo, selon elle,

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