II, 272
de la flaque miroitait le reflet argenté de la vieille Mercedes
grise, autour
duquel, cependant, par je ne sais quel jeu de perspectives et d'angle mort,
il n'y avait aucune trace de ma présence.
Je m'éloignai lentement sur la place, laissant la flaque d'eau derrière
moi
dans l'obscurité, et je pris la direction du port, où quelques barques
tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres dans un bruit
régulier
de clapotement
d'eau
très doux. Je
m'étais assis sur la jetée à proximité d'un
amas de filets de pêche
enchevêtrés qui recelaient encore d'infimes fragments
de poissons
décomposés, et je demeurais là immobile dans la pénombre, mon
manteau serré
autour de moi, à regarder le jour se lever sur la baie de
Sasuelo
*
.
La mer était très sombre encore, qui frémissait à
peine à l'horizon, et, peu
à peu, à mesure que le soleil s'élevait de
l'autre côté de la montagne, éclairant
déjà le versant opposé où se
devinait un halo de clarté isolée et lointaine,
les barques du port qui se
balançaient doucement sous mes yeux commençaient
à prendre des teintes
rousses et orangées, tandis que les contours des quais,
tout autour, des
filets de pêche et des rochers, des arbres et des fleurs,
finissaient
lentement de se défaire de l'empreinte bleutée de la nuit.
<#D1>
[D1]
C'est ce matin-là,
peu avant le lever du soleil
peu avant le lever du soleil
, que
j'avais découvert
je découvris
j'avais découvert
le chat
*
mort
dans le port
. De loin,
j'avais d'abord
j'avais d'abord
pris
pris la forme
noire qui
flottait entre les barques pour quelque sac en plastique, une
vieille cou-
verture roulée en boule peut-être, et
je
m'étais
me
lev
é
ai
je me levai
pour m'approcher du
bord de la jetée,
intrigué par la présence de cette masse noire immobile
dans les eaux du
port. Le cadavre se trouvait à moins d'un mètre du bord,
qui flottait
lourdement à la surface, le corps incliné vers les fond, les
oreilles et
une partie du dos émergeant hors de l'eau.
En fin d'après-midi, ce jour-là, comme je me promenais dans le village
II, 272
de la flaque miroitait le reflet argenté de la vieille Mercedes
grise, autour
duquel, cependant, par je ne sais quel jeu de perspectives et d'angle mort,
il n'y avait aucune trace de ma présence.
Je m'éloignai lentement sur la place, laissant la flaque d'eau derrière
moi
dans l'obscurité, et je pris la direction du port, où quelques barques
tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres dans un bruit
régulier
de clapotement
très doux. Je
m'étais assis sur la jetée à proximité d'un
amas de filets de pêche
enchevêtrés qui recelaient encore d'infimes fragments
de poissons
décomposés, et je demeurais là immobile dans la pénombre, mon
manteau serré
autour de moi, à regarder le jour se lever sur la baie de
Sasuelo
*
.
La mer était très sombre encore, qui frémissait à
peine à l'horizon, et, peu
à peu, à mesure que le soleil s'élevait de
l'autre côté de la montagne, éclairant
déjà le versant opposé où se
devinait un halo de clarté isolée et lointaine,
les barques du port qui se
balançaient doucement sous mes yeux commençaient
à prendre des teintes
rousses et orangées, tandis que les contours des quais,
tout autour, des
filets de pêche et des rochers, des arbres et des fleurs,
finissaient
lentement de se défaire de l'empreinte bleutée de la nuit.
C'est ce matin-là, peu avant le lever du soleil peu avant le lever du soleil , que j'avais découvert je découvris j'avais découvert le chat mort dans le port . De loin, j'avais d'abord j'avais d'abord pris pris la forme noire qui flottait entre les barques pour quelque sac en plastique, une vieille cou-verture roulée en boule peut-être, et je m'étais me lev é ai je me levai pour m'approcher du bord de la jetée, intrigué par la présence de cette masse noire immobile dans les eaux du port. Le cadavre se trouvait à moins d'un mètre du bord, qui flottait lourdement à la surface, le corps incliné vers les fond, les oreilles et une partie du dos émergeant hors de l'eau.
En fin d'après-midi, ce jour-là, comme je me promenais dans le village
II, 272
de la flaque miroitait le reflet argenté de la vieille Mercedes
grise, autour
duquel, cependant, par je ne sais quel jeu de perspectives et d'angle mort,
il n'y avait aucune trace de ma présence.
Je m'éloignai lentement sur la place, laissant la flaque d'eau derrière
moi
dans l'obscurité, et je pris la direction du port, où quelques barques
tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres dans un bruit
régulier
de clapotement
d'eau
très doux. Je
m'étais assis sur la jetée à proximité d'un
amas de filets de pêche
enchevêtrés qui recelaient encore d'infimes fragments
de poissons
décomposés, et je demeurais là immobile dans la pénombre, mon
manteau serré
autour de moi, à regarder le jour se lever sur la baie de
Sasuelo
*
.
La mer était très sombre encore, qui frémissait à
peine à l'horizon, et, peu
à peu, à mesure que le soleil s'élevait de
l'autre côté de la montagne, éclairant
déjà le versant opposé où se
devinait un halo de clarté isolée et lointaine,
les barques du port qui se
balançaient doucement sous mes yeux commençaient
à prendre des teintes
rousses et orangées, tandis que les contours des quais,
tout autour, des
filets de pêche et des rochers, des arbres et des fleurs,
finissaient
lentement de se défaire de l'empreinte bleutée de la nuit.
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[D1]
C'est ce matin-là,
peu avant le lever du soleil
peu avant le lever du soleil
, que
j'avais découvert
je découvris
j'avais découvert
le chat
*
mort
dans le port
. De loin,
j'avais d'abord
j'avais d'abord
pris
pris la forme
noire qui
flottait entre les barques pour quelque sac en plastique, une
vieille cou-
verture roulée en boule peut-être, et
je
m'étais
me
lev
é
ai
je me levai
pour m'approcher du
bord de la jetée,
intrigué par la présence de cette masse noire immobile
dans les eaux du
port. Le cadavre se trouvait à moins d'un mètre du bord,
qui flottait
lourdement à la surface, le corps incliné vers les fond, les
oreilles et
une partie du dos émergeant hors de l'eau.
En fin d'après-midi, ce jour-là, comme je me promenais dans le village
II, 272
de la flaque miroitait le reflet argenté de la vieille Mercedes
grise, autour
duquel, cependant, par je ne sais quel jeu de perspectives et d'angle mort,
il n'y avait aucune trace de ma présence.
Je m'éloignai lentement sur la place, laissant la flaque d'eau derrière
moi
dans l'obscurité, et je pris la direction du port, où quelques barques
tanguaient imperceptiblement le long de leurs amarres dans un bruit
régulier
de clapotement
très doux. Je
m'étais assis sur la jetée à proximité d'un
amas de filets de pêche
enchevêtrés qui recelaient encore d'infimes fragments
de poissons
décomposés, et je demeurais là immobile dans la pénombre, mon
manteau serré
autour de moi, à regarder le jour se lever sur la baie de
Sasuelo
*
.
La mer était très sombre encore, qui frémissait à
peine à l'horizon, et, peu
à peu, à mesure que le soleil s'élevait de
l'autre côté de la montagne, éclairant
déjà le versant opposé où se
devinait un halo de clarté isolée et lointaine,
les barques du port qui se
balançaient doucement sous mes yeux commençaient
à prendre des teintes
rousses et orangées, tandis que les contours des quais,
tout autour, des
filets de pêche et des rochers, des arbres et des fleurs,
finissaient
lentement de se défaire de l'empreinte bleutée de la nuit.
C'est ce matin-là, peu avant le lever du soleil peu avant le lever du soleil , que j'avais découvert je découvris j'avais découvert le chat mort dans le port . De loin, j'avais d'abord j'avais d'abord pris pris la forme noire qui flottait entre les barques pour quelque sac en plastique, une vieille cou-verture roulée en boule peut-être, et je m'étais me lev é ai je me levai pour m'approcher du bord de la jetée, intrigué par la présence de cette masse noire immobile dans les eaux du port. Le cadavre se trouvait à moins d'un mètre du bord, qui flottait lourdement à la surface, le corps incliné vers les fond, les oreilles et une partie du dos émergeant hors de l'eau.
En fin d'après-midi, ce jour-là, comme je me promenais dans le village