II, 274
le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu en s'apaisant, quelques
dernières vaguelettes venant mourir doucement contre ses flancs ?
4 =
Je reprends. La première idée qui m'était venue en réalité, ce matin,
quand
j'avais découvert le cadavre dans le port, était que cette tête de
poisson
décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce qui restait d'un
appât de
ligne morte qui était revenu flotter à proximité du bord de la
jetée de
sorte que le
chat
*
était tombé accidentellement dans le port en
voulant s'en
emparer. A première vue, en effet, rien ne pouvait mettre en
doute qu'il se
fût agi d'un accident, et si plusieurs choses me parurent
troublantes par
la suite, tout laissait évidemment
au moins
penser que,
pour ma
part, je n'avais jamais vu ce
chat
*
auparavant — une seule fois
peut-être,
mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à
1 =
la tombée de la nuit et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
C'était la veille, ou l'avant-veille peut-être, peu
après le coucher du
soleil, et je me trouvais tout seul sur la jetée,
<#D1>
Je m'étais
allongé
dans la pénombre
sur le quai
et
,
la tête penchée au-dessus des eaux lisses du port qui ondulaient
faiblement
dans l'obscurité,
[D1]
[
occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié dans une
anfractuosité de la paroi.
]
J'avais
serrais
et je
tenais
un chiffon
à la
dans la main
à la main
main pour me protéger
les doigts de ses pinces,
et
tandis que
tandis que
de l'autre, je
tenais
serrais
un petit couteau rouillé
que j'avais
ramassé non loin de là sur le quai et donc j'appuyais le plat
de la lame
sans relâche contre la carapace pour tâcher de le déloger.
Cela durait
depuis un certain temps déjà, et je serais certainement venu
à bout de
cette résistance si je n'avais été attiré par un bruit de pas furtifs
à
côté de moi qui m'avait fait levé la tête, le petit couteau serré dans ma
main droite. Le
chat
*
se tenait là, à peine à trois mètres de moi, les yeux
verts luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient
fixement.
Ce soir-là, cela faisait trois jours maintenant que je me trouvais à
Sasuelo
*
, je descendis dîner dans la salle à manger de l'hôtel après avoir
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le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu en s'apaisant, quelques
dernières vaguelettes venant mourir doucement contre ses flancs ?
Je reprends. La première idée qui m'était venue en réalité, ce matin,
quand
j'avais découvert le cadavre dans le port, était que cette tête de
poisson
décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce qui restait d'un
appât de
ligne morte qui était revenu flotter à proximité du bord de la
jetée de
sorte que le
chat
*
était tombé accidentellement dans le port en
voulant s'en
emparer. A première vue, en effet, rien ne pouvait mettre en
doute qu'il se
fût agi d'un accident, et si plusieurs choses me parurent
troublantes par
la suite, tout laissait évidemment
au moins
penser que,
pour ma
part, je n'avais jamais vu ce
chat
*
auparavant — une seule fois
peut-être,
mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à
la tombée de la nuit et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
C'était la veille, ou l'avant-veille peut-être, peu
après le coucher du
soleil, et je me trouvais tout seul sur la jetée,
allongé
dans la pénombre
et
la tête penchée au-dessus des eaux lisses du port qui ondulaient
faiblement
dans l'obscurité,
[
occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié dans une
anfractuosité de la paroi.
]
J'avais
serrais
un chiffon
à la
dans la main
main pour me protéger
les doigts de ses pinces,
et
tandis que
de l'autre, je
tenais
un petit couteau rouillé
que j'avais
ramassé non loin de là sur le quai et donc j'appuyais le plat
de la lame
sans relâche contre la carapace pour tâcher de le déloger.
Cela durait
depuis un certain temps déjà, et je serais certainement venu
à bout de
cette résistance si je n'avais été attiré par un bruit de pas furtifs
à
côté de moi qui m'avait fait levé la tête, le petit couteau serré dans ma
main droite. Le
chat
*
se tenait là, à peine à trois mètres de moi, les yeux
verts luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient
fixement.
Ce soir-là, cela faisait trois jours maintenant que je me trouvais à
Sasuelo
*
, je descendis dîner dans la salle à manger de l'hôtel après avoir
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le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu en s'apaisant, quelques
dernières vaguelettes venant mourir doucement contre ses flancs ?
4 =
Je reprends. La première idée qui m'était venue en réalité, ce matin,
quand
j'avais découvert le cadavre dans le port, était que cette tête de
poisson
décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce qui restait d'un
appât de
ligne morte qui était revenu flotter à proximité du bord de la
jetée de
sorte que le
chat
*
était tombé accidentellement dans le port en
voulant s'en
emparer. A première vue, en effet, rien ne pouvait mettre en
doute qu'il se
fût agi d'un accident, et si plusieurs choses me parurent
troublantes par
la suite, tout laissait évidemment
au moins
penser que,
pour ma
part, je n'avais jamais vu ce
chat
*
auparavant — une seule fois
peut-être,
mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à
1 =
la tombée de la nuit et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
C'était la veille, ou l'avant-veille peut-être, peu
après le coucher du
soleil, et je me trouvais tout seul sur la jetée,
<#D1>
Je m'étais
allongé
dans la pénombre
sur le quai
et
,
la tête penchée au-dessus des eaux lisses du port qui ondulaient
faiblement
dans l'obscurité,
[D1]
[
occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié dans une
anfractuosité de la paroi.
]
J'avais
serrais
et je
tenais
un chiffon
à la
dans la main
à la main
main pour me protéger
les doigts de ses pinces,
et
tandis que
tandis que
de l'autre, je
tenais
serrais
un petit couteau rouillé
que j'avais
ramassé non loin de là sur le quai et donc j'appuyais le plat
de la lame
sans relâche contre la carapace pour tâcher de le déloger.
Cela durait
depuis un certain temps déjà, et je serais certainement venu
à bout de
cette résistance si je n'avais été attiré par un bruit de pas furtifs
à
côté de moi qui m'avait fait levé la tête, le petit couteau serré dans ma
main droite. Le
chat
*
se tenait là, à peine à trois mètres de moi, les yeux
verts luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient
fixement.
Ce soir-là, cela faisait trois jours maintenant que je me trouvais à
Sasuelo
*
, je descendis dîner dans la salle à manger de l'hôtel après avoir
II, 274
le port dans un fracas brutal, qui alla peu à peu en s'apaisant, quelques
dernières vaguelettes venant mourir doucement contre ses flancs ?
Je reprends. La première idée qui m'était venue en réalité, ce matin,
quand
j'avais découvert le cadavre dans le port, était que cette tête de
poisson
décomposée qui pendait hors de sa gueule était ce qui restait d'un
appât de
ligne morte qui était revenu flotter à proximité du bord de la
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sorte que le
chat
*
était tombé accidentellement dans le port en
voulant s'en
emparer. A première vue, en effet, rien ne pouvait mettre en
doute qu'il se
fût agi d'un accident, et si plusieurs choses me parurent
troublantes par
la suite, tout laissait évidemment
au moins
penser que,
pour ma
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*
auparavant — une seule fois
peut-être,
mais sans doute sans témoin, qui se promenait dans le port à
la tombée de la nuit et qui s'était enfui dès que j'avais tenté de l'approcher.
C'était la veille, ou l'avant-veille peut-être, peu
après le coucher du
soleil, et je me trouvais tout seul sur la jetée,
allongé
dans la pénombre
et
la tête penchée au-dessus des eaux lisses du port qui ondulaient
faiblement
dans l'obscurité,
[
occupé à guetter un crabe qui s'était réfugié dans une
anfractuosité de la paroi.
]
J'avais
serrais
un chiffon
à la
dans la main
main pour me protéger
les doigts de ses pinces,
et
tandis que
de l'autre, je
tenais
un petit couteau rouillé
que j'avais
ramassé non loin de là sur le quai et donc j'appuyais le plat
de la lame
sans relâche contre la carapace pour tâcher de le déloger.
Cela durait
depuis un certain temps déjà, et je serais certainement venu
à bout de
cette résistance si je n'avais été attiré par un bruit de pas furtifs
à
côté de moi qui m'avait fait levé la tête, le petit couteau serré dans ma
main droite. Le
chat
*
se tenait là, à peine à trois mètres de moi, les yeux
verts luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient
fixement.
Ce soir-là, cela faisait trois jours maintenant que je me trouvais à
Sasuelo
*
, je descendis dîner dans la salle à manger de l'hôtel après avoir