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  1. Exploration des brouillons
  2. #02
  3. LRT_02_01_00275
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  • Tapuscrit

II, 275

couché mon fils * et m'être assuré qu'il dormait. Le patron * faisait le
service lui-même le soir, et sa femme restait dans la cuisine, qui passait
parfois la tête dans l'entrebâillement de la porte pour voir ce qui se
passait dans la salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients
dans l'hôtel, peut-être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais pratiquement
personne, mon fils * a yant des horaires très réguliers. Je lui donnais ses
repas dans ma chambre en général, après l'avoir installé sur le lit | les
jambes écartées et
| le bavoir autour du cou, et, tandis que ses yeux avides
regardaient avec curiosité ce qu'il y avait dans l'assiette, je je précédais son impatience en lui présent ais ant
à mesure des cuillerées d'une purée indéfinissable | de couleur rouille ou
épinard
| issue de petits pots préparés que j'étais descendu faire ré-
chauffer dans les cuisines de l'hôtel. La première fois que j'y avais été j'étais descendu
du reste, la patronne la patronne* m'avait reçu fraîchement et c'est d'assez mauvaise grâce qu'elle c'est d'assez mauvaise grâce que la patronne ??? avait accepté que d'assez mauvaise grâce d'assez mauvaise grâce de réchauffer les deux les deux petits pots que je lui avais présent és que je lui avais présentés d'assez mauvaise grâce mais elle s'y était habituée maintenant, et rajoutait même parfois
quelque extra de son cru au repas de mon fils * , un filet de poisson par
exemple
, frais décongelé du jour par exemple , ou une vieille pomme qu'elle découpait
en quartiers harmonieux avant de les poser sur le rebord de l'assiette. Parfois,
à midi, quand mon fils * avait mangé , je le descendais mon fils avec moi dans la salle
à manger et il assistait à mon repas en silence, sage et perplexe dans sa
poussette , . battant à l'occasion maladroitement dans ses mains encombrées
de morceaux de pain et de diverses petites cuillères attrapées cà et là.
Les autres clients, quand il y en avait, considéraient toujours mon fils *
avec bienveillance, m'englobant me faisant profiter moi-même dans cette bienveillance du reste
comme si la présence de mon fils * à mes côtés me rendait soudain moins
antipathique, ou moins distant peut-être
, et nous adressaient à intervalles
réguliers des petits bonjours depuis leur table à distance depuis leur table ( tandis que mon fils * , im-
perturbable avec les hommes, faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un aussi petit roupignolet. ) assez froid et distant
(???)

Il faisait nuit dehors et je m'attardai dans la salle à manger de
l'hôtel après le dîner. [ Ce soir-là, J'étais seul dans la pièce salle à manger de l'hôtel , et je voyais le patron *

II, 275

couché mon fils * et m'être assuré qu'il dormait. Le patron * faisait le
service lui-même le soir, et sa femme restait dans la cuisine, qui passait
parfois la tête dans l'entrebâillement de la porte pour voir ce qui se
passait dans la salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients
dans l'hôtel, peut-être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais pratiquement
personne, mon fils * a yant des horaires très réguliers. Je lui donnais ses
repas dans ma chambre en général, après l'avoir installé sur le lit les jambes écartées et le bavoir autour du cou, et, tandis que ses yeux avides
regardaient avec curiosité ce qu'il y avait dans l'assiette, je lui présent ais
à mesure des cuillerées d'une purée indéfinissable de couleur rouille ou épinard issue de petits pots préparés que j'étais descendu faire ré-
chauffer dans les cuisines de l'hôtel. La première fois que j'y avais été
la patronne m'avait reçu fraîchement et c'est d'assez mauvaise grâce qu'elle c'est d'assez mauvaise grâce que la patronne avait accepté de réchauffer les deux petits pots que je lui avais présent és mais elle s'y était habituée maintenant, et rajoutait même parfois
quelque extra de son cru au repas de mon fils * , un filet de poisson par exemple , frais décongelé du jour , ou une vieille pomme qu'elle découpait
en quartiers harmonieux avant de les poser sur le rebord de l'assiette. Parfois,
à midi, quand mon fils avait mangé , je le descendais avec moi dans la salle
à manger et il assistait à mon repas en silence, sage et perplexe dans sa
poussette , battant à l'occasion maladroitement dans ses mains encombrées de morceaux de pain et de diverses petites cuillères attrapées cà et là. Les autres clients, quand il y en avait, considéraient toujours mon fils *
avec bienveillance, m'englobant me faisant profiter moi-même dans cette bienveillance du reste comme si la présence de mon fils à mes côtés me rendait soudain moins antipathique, ou moins distant peut-être , et nous adressaient à intervalles
réguliers des petits bonjours depuis leur table tandis que mon fils * , im-
perturbable avec les hommes, faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un aussi petit roupignolet.

Il faisait nuit dehors et je m'attardai dans la salle à manger de
l'hôtel après le dîner. J'étais seul dans la pièce , et je voyais le patron *

  • Facsimilé 
  • Tapuscrit corrigé
  • Tapuscrit

II, 275

couché mon fils * et m'être assuré qu'il dormait. Le patron * faisait le
service lui-même le soir, et sa femme restait dans la cuisine, qui passait
parfois la tête dans l'entrebâillement de la porte pour voir ce qui se
passait dans la salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients
dans l'hôtel, peut-être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais pratiquement
personne, mon fils * a yant des horaires très réguliers. Je lui donnais ses
repas dans ma chambre en général, après l'avoir installé sur le lit | les
jambes écartées et
| le bavoir autour du cou, et, tandis que ses yeux avides
regardaient avec curiosité ce qu'il y avait dans l'assiette, je je précédais son impatience en lui présent ais ant
à mesure des cuillerées d'une purée indéfinissable | de couleur rouille ou
épinard
| issue de petits pots préparés que j'étais descendu faire ré-
chauffer dans les cuisines de l'hôtel. La première fois que j'y avais été j'étais descendu
du reste, la patronne la patronne* m'avait reçu fraîchement et c'est d'assez mauvaise grâce qu'elle c'est d'assez mauvaise grâce que la patronne ??? avait accepté que d'assez mauvaise grâce d'assez mauvaise grâce de réchauffer les deux les deux petits pots que je lui avais présent és que je lui avais présentés d'assez mauvaise grâce mais elle s'y était habituée maintenant, et rajoutait même parfois
quelque extra de son cru au repas de mon fils * , un filet de poisson par
exemple
, frais décongelé du jour par exemple , ou une vieille pomme qu'elle découpait
en quartiers harmonieux avant de les poser sur le rebord de l'assiette. Parfois,
à midi, quand mon fils * avait mangé , je le descendais mon fils avec moi dans la salle
à manger et il assistait à mon repas en silence, sage et perplexe dans sa
poussette , . battant à l'occasion maladroitement dans ses mains encombrées
de morceaux de pain et de diverses petites cuillères attrapées cà et là.
Les autres clients, quand il y en avait, considéraient toujours mon fils *
avec bienveillance, m'englobant me faisant profiter moi-même dans cette bienveillance du reste
comme si la présence de mon fils * à mes côtés me rendait soudain moins
antipathique, ou moins distant peut-être
, et nous adressaient à intervalles
réguliers des petits bonjours depuis leur table à distance depuis leur table ( tandis que mon fils * , im-
perturbable avec les hommes, faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un aussi petit roupignolet. ) assez froid et distant
(???)

Il faisait nuit dehors et je m'attardai dans la salle à manger de
l'hôtel après le dîner. [ Ce soir-là, J'étais seul dans la pièce salle à manger de l'hôtel , et je voyais le patron *

II, 275

couché mon fils * et m'être assuré qu'il dormait. Le patron * faisait le
service lui-même le soir, et sa femme restait dans la cuisine, qui passait
parfois la tête dans l'entrebâillement de la porte pour voir ce qui se
passait dans la salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients
dans l'hôtel, peut-être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais pratiquement
personne, mon fils * a yant des horaires très réguliers. Je lui donnais ses
repas dans ma chambre en général, après l'avoir installé sur le lit les jambes écartées et le bavoir autour du cou, et, tandis que ses yeux avides
regardaient avec curiosité ce qu'il y avait dans l'assiette, je lui présent ais
à mesure des cuillerées d'une purée indéfinissable de couleur rouille ou épinard issue de petits pots préparés que j'étais descendu faire ré-
chauffer dans les cuisines de l'hôtel. La première fois que j'y avais été
la patronne m'avait reçu fraîchement et c'est d'assez mauvaise grâce qu'elle c'est d'assez mauvaise grâce que la patronne avait accepté de réchauffer les deux petits pots que je lui avais présent és mais elle s'y était habituée maintenant, et rajoutait même parfois
quelque extra de son cru au repas de mon fils * , un filet de poisson par exemple , frais décongelé du jour , ou une vieille pomme qu'elle découpait
en quartiers harmonieux avant de les poser sur le rebord de l'assiette. Parfois,
à midi, quand mon fils avait mangé , je le descendais avec moi dans la salle
à manger et il assistait à mon repas en silence, sage et perplexe dans sa
poussette , battant à l'occasion maladroitement dans ses mains encombrées de morceaux de pain et de diverses petites cuillères attrapées cà et là. Les autres clients, quand il y en avait, considéraient toujours mon fils *
avec bienveillance, m'englobant me faisant profiter moi-même dans cette bienveillance du reste comme si la présence de mon fils à mes côtés me rendait soudain moins antipathique, ou moins distant peut-être , et nous adressaient à intervalles
réguliers des petits bonjours depuis leur table tandis que mon fils * , im-
perturbable avec les hommes, faisait du charme aux femmes avec un culot
qui me sciait de la part d'un aussi petit roupignolet.

Il faisait nuit dehors et je m'attardai dans la salle à manger de
l'hôtel après le dîner. J'étais seul dans la pièce , et je voyais le patron *

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