II, 305
Ce soir-là, après avoir couché mon fils*, je descendis
                    dîner dans la 
salle à manger de l'hôtel. Le patron*
                    servait lui-même à tablele repas, et sa femme 
faisait la cuisine, qui lui donnait à l'occasion un
                    coup de main dans 
la salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients
                    dans l'hôtel, 
peut-être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais
                    pratiquement personne. 
Mon fils* avait des horaires
                    réguliers et, sonson estomac étantétait réglé comme 
une petite horloge prussienne apparement 
                            il étaitce qui le rendait assez pointilleux sur la question 
des horaires des repas et de la ponctualité. Je le faisais manger
                    dans la chambre en général, assis sur 
le lit les jambes écartées et la bavettele bavoir autour du cou et, tandis que 
ses yeux avides regardaient dans
                    l'assiette, j'agrémentais son repas de 
 remarques enjouées
                        sur la nourritureenne lui présentant à mesure d'appétissantes
                         des cuillerées d'une pâte indéfinissable, rouille ou saumon, issue 
de
                    petits pots tout préparés que j'étais descendu faire réchauffer dans 
les
                    cuisines de l'hôtel la ??? au début. La patronne*qui avait été un peu froide au début m'aidait volontiers, et
                    rajoutait même même
parfois quelque friandise de son cru au repas de mon fils*, un filet 
de poisson frais décongelé du jour,
                    un yaourt ou un fruit, pomme ou poire 
en quartiers qu'elle posait sur l'assiette à côté du contenu du petit pot.
                    Parfois, à midi, quand mon fils* avait prisprisson repasmangé, je 
le descendais avec moi dans la salle à manger et pour lui donner le plaisir lui permettant
                        d'assister à mon repasle régalait du plaisir
de me voir manger, plaisir qu'il savouraitdont il se régalait avec un bonheur égal depuis 
sa poussette, sage et perplexe,
                    battant parfois de ses mains encombrées 
de pain et de petites cuillères, moitié batteur moitié jongleur???. Les 
autres clients, quand il y en avait, considérait toujours
                        mon fils* avec 
bienveillance, me faisait
                    d'ailleurs profiter de cette bienveillance 
moi-mêmepar ricochet comme si la présence de mon fils* me rendait
                    soudain moins anti- 
pathique ( , ou moins hautaindistant, qui ??? et lui adressait
                    à intervalles réguliers des 
petits bonjours à distance, tandis que mon fils*, imperturbable avec les 
hommes, faisait du
                    charme aux femmes ( avec un culot qui me sciait de la 
part d'un
                    aussi petit roupignoulet ) . 
II, 305
Ce soir-là, après avoir couché mon fils*, je descendis
                    dîner dans la 
salle à manger de l'hôtel. Le patron*
                    servait lui-même à table, et sa femme 
faisait la cuisine, qui lui donnait à l'occasion un
                    coup de main dans 
la salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients
                    dans l'hôtel, 
peut-être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais
                    pratiquement personne. 
Mon fils* avait des horaires
                    réguliers et, son estomac étant réglé comme 
une petite horloge prussienne 
                            il était assez pointilleux sur la question 
des horaires . Je le faisais manger
                    dans la chambre en général, assis sur 
le lit les jambes écartées et la bavette autour du cou et, tandis que 
ses yeux avides regardaient dans
                    l'assiette, j'agrémentais son repas de 
 remarques enjouées
                        sur la nourritureen lui présentant à mesure d'appétissantes
                         cuillerées d'une pâte indéfinissable, rouille ou saumon, issue 
de
                    petits pots tout préparés que j'étais descendu faire réchauffer dans 
les
                    cuisines de l'hôtel . La patronne* m'aidait volontiers, et
                    rajoutait même
parfois quelque friandise de son cru au repas de mon fils*, un filet 
de poisson frais décongelé du jour,
                    un yaourt ou un fruit, pomme ou poire 
en quartiers .
                    Parfois, à midi, quand mon fils* avait prisson repas, je 
le descendais avec moi dans la salle à manger et le régalait du plaisir
de me voir manger, plaisir qu'il savourait avec un bonheur égal depuis 
sa poussette, sage et perplexe,
                    battant parfois de ses mains encombrées 
de pain et de petites cuillères, moitié batteur moitié jongleur. Les 
autres clients, quand il y en avait, considérait toujours
                        mon fils* avec 
bienveillance, me faisait
                    d'ailleurs profiter de cette bienveillance 
moi-même comme si la présence de mon fils* me rendait
                    soudain moins anti- 
pathique ( ou moins hautain,  et lui adressait
                    à intervalles réguliers des 
petits bonjours à distance, tandis que mon fils*, imperturbable avec les 
hommes, faisait du
                    charme aux femmes ( avec un culot qui me sciait de la 
part d'un
                    aussi petit roupignoulet ) . 
II, 305
Ce soir-là, après avoir couché mon fils*, je descendis
                    dîner dans la 
salle à manger de l'hôtel. Le patron*
                    servait lui-même à tablele repas, et sa femme 
faisait la cuisine, qui lui donnait à l'occasion un
                    coup de main dans 
la salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients
                    dans l'hôtel, 
peut-être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais
                    pratiquement personne. 
Mon fils* avait des horaires
                    réguliers et, sonson estomac étantétait réglé comme 
une petite horloge prussienne apparement 
                            il étaitce qui le rendait assez pointilleux sur la question 
des horaires des repas et de la ponctualité. Je le faisais manger
                    dans la chambre en général, assis sur 
le lit les jambes écartées et la bavettele bavoir autour du cou et, tandis que 
ses yeux avides regardaient dans
                    l'assiette, j'agrémentais son repas de 
 remarques enjouées
                        sur la nourritureenne lui présentant à mesure d'appétissantes
                         des cuillerées d'une pâte indéfinissable, rouille ou saumon, issue 
de
                    petits pots tout préparés que j'étais descendu faire réchauffer dans 
les
                    cuisines de l'hôtel la ??? au début. La patronne*qui avait été un peu froide au début m'aidait volontiers, et
                    rajoutait même même
parfois quelque friandise de son cru au repas de mon fils*, un filet 
de poisson frais décongelé du jour,
                    un yaourt ou un fruit, pomme ou poire 
en quartiers qu'elle posait sur l'assiette à côté du contenu du petit pot.
                    Parfois, à midi, quand mon fils* avait prisprisson repasmangé, je 
le descendais avec moi dans la salle à manger et pour lui donner le plaisir lui permettant
                        d'assister à mon repasle régalait du plaisir
de me voir manger, plaisir qu'il savouraitdont il se régalait avec un bonheur égal depuis 
sa poussette, sage et perplexe,
                    battant parfois de ses mains encombrées 
de pain et de petites cuillères, moitié batteur moitié jongleur???. Les 
autres clients, quand il y en avait, considérait toujours
                        mon fils* avec 
bienveillance, me faisait
                    d'ailleurs profiter de cette bienveillance 
moi-mêmepar ricochet comme si la présence de mon fils* me rendait
                    soudain moins anti- 
pathique ( , ou moins hautaindistant, qui ??? et lui adressait
                    à intervalles réguliers des 
petits bonjours à distance, tandis que mon fils*, imperturbable avec les 
hommes, faisait du
                    charme aux femmes ( avec un culot qui me sciait de la 
part d'un
                    aussi petit roupignoulet ) . 
II, 305
Ce soir-là, après avoir couché mon fils*, je descendis
                    dîner dans la 
salle à manger de l'hôtel. Le patron*
                    servait lui-même à table, et sa femme 
faisait la cuisine, qui lui donnait à l'occasion un
                    coup de main dans 
la salle. Nous n'étions pas plus de deux ou trois clients
                    dans l'hôtel, 
peut-être y en avait-il d'autres, mais je ne voyais
                    pratiquement personne. 
Mon fils* avait des horaires
                    réguliers et, son estomac étant réglé comme 
une petite horloge prussienne 
                            il était assez pointilleux sur la question 
des horaires . Je le faisais manger
                    dans la chambre en général, assis sur 
le lit les jambes écartées et la bavette autour du cou et, tandis que 
ses yeux avides regardaient dans
                    l'assiette, j'agrémentais son repas de 
 remarques enjouées
                        sur la nourritureen lui présentant à mesure d'appétissantes
                         cuillerées d'une pâte indéfinissable, rouille ou saumon, issue 
de
                    petits pots tout préparés que j'étais descendu faire réchauffer dans 
les
                    cuisines de l'hôtel . La patronne* m'aidait volontiers, et
                    rajoutait même
parfois quelque friandise de son cru au repas de mon fils*, un filet 
de poisson frais décongelé du jour,
                    un yaourt ou un fruit, pomme ou poire 
en quartiers .
                    Parfois, à midi, quand mon fils* avait prisson repas, je 
le descendais avec moi dans la salle à manger et le régalait du plaisir
de me voir manger, plaisir qu'il savourait avec un bonheur égal depuis 
sa poussette, sage et perplexe,
                    battant parfois de ses mains encombrées 
de pain et de petites cuillères, moitié batteur moitié jongleur. Les 
autres clients, quand il y en avait, considérait toujours
                        mon fils* avec 
bienveillance, me faisait
                    d'ailleurs profiter de cette bienveillance 
moi-même comme si la présence de mon fils* me rendait
                    soudain moins anti- 
pathique ( ou moins hautain,  et lui adressait
                    à intervalles réguliers des 
petits bonjours à distance, tandis que mon fils*, imperturbable avec les 
hommes, faisait du
                    charme aux femmes ( avec un culot qui me sciait de la 
part d'un
                    aussi petit roupignoulet ) .